Chapitre 5

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Andrew

Hartford, Connecticut,

Chez lui,

     

Depuis mes retrouvailles avec Lexie, je ne pense qu' à elle. Sa voix est constamment dans mon esprit. Déjà, je pensais à elle depuis son départ mais là, depuis qu'elle m'a à nouveau adressé la parole, je suis content. Bon, c'est vrai qu'elle ne me porte pas dans son cœur, chose compréhensible après ce que je lui ai fait. Le fait que je sois content se porte plus sur son caractère et son répondant qui n'a pas changé.

Elle me plaît toujours autant.

Et ça se fait ressentir dans mon caleçon. Putain.

Je m'étais toujours interdit de manifester aucun sentiment amoureux envers Lexie.

Oui, c'est mal, il ne faut pas faire cela etc. On ne choisit pas qui on aime, il faut laisser décider notre coeur. Sauf que mon cœur a choisi de succomber au charme de Lexie Lloyd.

Je me trouve allongé dans mon lit en caleçon ainsi que torse-nu. L'effet de penser à Lexie est toujours présent dans mon caleçon. Il n'y a pas le choix, faut que je me branle. Sauf que je ne me suis jamais branlé en pensant à elle. Je trouve cela pervers et bizarre, car je la considère comme ma meilleure amie, malgré l'amour que j'éprouve pour elle. Fin bon, soit j'attends que ça redevienne normal, soit je passe aux choses sérieuses. Et puis merde. Elle n'a qu'à pas être dans ma tête. Je glisse ma main dans mon caleçon, je ferme mes paupières et commence à prendre du plaisir en pensant à elle. Une dizaine de minutes passent et je me masturbe toujours, en imaginant Lexie en train de me parler, juste me parler.

Quand soudain, la porte de ma chambre s'ouvre en grand. J'arrête tout mouvement.

— Oh ! Pardon mon crapaud, je suis venue, juste pour déposer ton linge propre.

— Bordel, frappe à la porte avant de rentrer !

— Je ne savais pas que tu étais occupé... dit-elle en déposant la pile de linge propre au bout de mon lit.

— Justement, j'étais occupé, tu aurais dû prévenir avant d'ouvrir ma porte.

Je la fusille du regard. Si y a bien une des nombreuses choses qui m'insupporte chez ma mère c'est le fait qu'elle entre dans ma chambre sans prévenir son arrivée. Je, arrhhg déteste ça.

— Excuse-moi... Je toquerais la prochaine fois.

— Tu dis toujours les mêmes choses, que tu ne fais jamais. Tu sais que dire des paroles en l'air.

Elle allait riposter mais elle n'en a pas eu le temps.

— Maintenant que tu as fait ce que tu devais faire, peux-tu partir de ma chambre ? Merci.

Elle repart en direction du couloir et referme la porte de ma chambre.

Bon, au moins je n'ai pas eu besoin de me branler longtemps vu que mon envie est partie lorsque ma mère a ouvert la porte.

Je sors de mon lit et me rhabille. J'entends mon téléphone sonner. Warren m'appelle.

— Hey mec, qu'est-ce que tu fous ?

Je mets le haut-parleur.

— J'étais en train d'étudier le cours sur le droit pénal de Mr. Zepensky.

Il se met à rire à la fin de ma phrase.

— Mais bien sûr, tu étais surtout en train de te branler, avoue.

THE SINFULS SOULS Tome 1 : Black ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant