Maux Dits [ Poésie ]

Passion

Chacun de tes sourires heureux hantent ma mémoire. Mélodieuse voix angélique, murmure donc mon nom entre tes lèvres fines. Mystérieuse ingénue, délicieuse enchanteresse, parfume mon monde de ton incroyable beauté.
Timide et belle créature, essence de ma luxure, pécheresse inconnue, saisis-toi de mon âme désireuse de te retrouver, anime mon univers, deviens mon étoile ardente de raison existentielle.
Je ne te ferai pas crouler sous l'or et le luxe, mais dans la pureté ondoyante d'un jardin secret, dont son existence, de nous deux seuls connue, sera le refuge de notre amour naissant.
Laisse-moi donc te conter le périple qu'est le fait de t'aimer ; laisse-moi donc te murmurer au creux de l'oreille des paroles interdites ; laisse donc mes mains te guider dans le plaisir enflammé.
Deviens celle que je retrouve la nuit et que je redécouvre au matin ; deviens le crépuscule et l'aube de ma vie, la lune de ma nuit et le soleil du jour qui resplendit.
Sois le phare de mes nuits blanches, des rêves de toi ; sois l'encre qui maintient mon navire à bon port ; sois l'essence de mon bonheur permanent.
Cesse donc d'être sienne, permets-moi donc de briser cette entrave : laisses donc mon feu brûler les chaînes d'amour qui te lient à cet homme ; laisses donc la flamme qui m'anime éclairer à n'en plus supporter les fautes qu'il a pu commettre ; laisses donc ma cruelle lueur monstrueuse t'arracher à lui sans aucunes compensations.
Deviens mienne, sois ma reine et non plus la sienne. Je ne rêve - ne désir - que de toi.