Chapitre 1 : Le début de l'enquête 🔎

11 2 0
                                    

Quelques jours plus tard...

Maison de Rosalia, 6h30
                      Mon réveil vient de sonner, je n'ai vraiment pas la force de commencer cette journée qui je pense risque d'être longue et fatigante. Je me lève à contrecœur, et sors du lit. Après avoir rapidement fait mon lit, je me prépare un latté au caramel que je déguste en consultant mes messages sur mon téléphone.

De Kimberley :
Heyyy ! Bonne nouvelle, je rentre dans 2 semaines, hâte de te revoir !

À Kimberley :
Oh, c'est trop cool ! Envoie-moi un message quand tu rentres, je t'attendrai à l'aéroport. Tu m'as trop manqué !

Kimberley est moi sommes devenue amie quand nous sommes toutes les deux rentrées dans la police la même année. Elle travaille à la PTS, elle examine les scènes de crime lors des meurtres. Si elle n'est pas au travail, c'est qu'elle est en train de faire le tour du monde avec sa mère depuis presque six mois. Elle me manque, ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue. Je lui est raconté pour l'histoire du meurtrier qui s'amusait à jouer avec nous, elle avais l'air en colère de ne pas être sur l'affaire...

Après cette petite pause, je mets ma tasse dans le lave-vaisselle et me dirige vers mon dressing. J'opte pour un haut noir moulant, un pantalon ample large, un pull blanc à rayures noir que je pose sur mes épaules et des converses blanches. Ensuite, je file à la salle de bain où je me brosse les dents et me maquille légèrement : un peu d'anticernes, je recourbe mes cils, mets du mascara, et pour finir, un gloss transparent.

Je prends mes clés de voiture posées sur le meuble de l'entrée et quitte ma maison.

Commissariat, 8h00
             
Je me gare puis je descends de ma voiture.

Devant le commissariat, un épais brouillard enveloppe le bâtiment, le rendant presque invisible. La silhouette austère de la façade émerge lentement de la brume, accentuant son côté menaçant. Les arbres sans feuilles semblent flotter dans l'air humide, leurs branches dénudées créant des ombres étranges. Le trottoir est couvert de feuilles mortes, crissant sous les pas des rares passants. L'atmosphère est lourd et pesant, comme si le monde extérieur s'était retiré, laissant derrière lui un silence pesant.

En entrant dans le commissariat je savais que la journée allait être longue.

Les visages des employés présents étaient fatigués. C'était la cinquième victime en deux mois et le tueur nous échappait toujours.

Mais ce n'était pas la seule chose qui me pesait.

Je savais que Bryan Baker serait là. Ce même Bryan Baker qui, depuis 3 jours, avait été imposé comme mon partenaire sur cette affaire. C'était comme si mon chef cherchait à m'humilier, à me forcer à admettre que je suis incapable de gérer seule ce tueur qui nous narguait. Le pire c'est de savoir qu'il m'a mis avec Bryan, cet homme que je ne pouvais pas supporter.
                        Il y a d'autres enquêteurs mais bien évidemment ça devais tombé sur Monsieur le charmeur.
                     Il était tout ce que je détestais chez un homme : charmeur, sûr de lui, et bien trop confiant dans ses capacités. Mais surtout, il était efficace. Irritant et agaçant, mais indéniablement doué dans son travail. Et peut-être que c'était ce qui m'énervait le plus.

C'est au moment de me diriger dans mon bureau que je l'aperçus au bout du couloir. Il se tiens là, appuyé contre la porte, un sourire en coin comme s'il savait déjà que sa présence allait me contrarier. Ses cheveux bruns légèrement en bataille lui donne cet air de séducteur insouciant, il porte une chemise blanche avec les manches retroussées et quelques boutons ouverts au niveau du torse qui lui donne un style charmant et négliger. Son regard moqueur se posa immédiatement sur moi dès que je fus à portée de vue.

Rosalia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant