Le Serpent, le Blaireau et le Lion

Chapitre 1

1er Septembre 1984,
Gare de King’s Cross

C’est l’agitation partout. Tout le monde courent en ce 1er septembre, comme me le dit souvent Narcissa. Des moldus partout, ça me répugne. Ils sont pires que des hippogryphes boiteux. Je sentis une petite pression sur ma robe spécialement choisis et achetée chez un couturier français pour mon entrée à Poudlard. Je fis descendre mon regard vers la cause de la pression et je vis mon petit blond préféré, Drago. Je remis bien ses cheveux blond platine, ses yeux gris me scrutant. Narcissa m’emmena entre la voie neuf et dix de la gare empestée de moldus. J’enlevais la main de Drago sur ma longue robe noire, m’arrivant en dessous des genoux et touchant le collant de la même couleur que moi, beige très clair. Je m’avançais vers le mur, poussant mon chariot ou se trouvait ma valise et mes affaires pour Poudlard. Mon serpent blanc, Néva, se reposait dans son vivarium au-dessus de tous mes bagages. Une fois que je rentrais dans le mur, ajoutons aveugle à la longue liste que sont ces moldus boiteux, la voie 9¾ se dessina devant moi. Le Poudlard Express avait une magnifique couleur rouge écarlate, bien que j'aurais préféré un rouge un peu plus sombre. Je regardais l’horloge qui est à côté du numéro de voie. Dix heures quarante-neuf. Bien, pas trop en avance. Narcissa me rejoignis, mettant sa délicate main sur mon épaule et Drago à côté d’elle. Narcissa recoiffa mes cheveux noirs avec des reflets blond, elle prit les deux mèches de devant et les attacha avec une petite pince qui se fond dans mes cheveux, laissant mes yeux bleus dégagés. Je regardais les personnes sur le quais, et à un moment, je vis une personne qui ressemblait à Bellatrix. Je fermais les yeux et je les rouvrit, la femme ayant disparue. Ça a juste dû être une illusion Elora, reprends toi. Dix heures cinquante-cinq, je dois me dépêcher. Je fis un bref sourire à Narcissa, grande preuve de sollicitude, et je caressait les cheveux de Drago qui, du haut de ses quatre ans, me fis un câlin. Je le lui rendis mais faute de temps, je m'éloignais jusqu'au Poudlard Express. Après un dernier signe, je disparaît dans les couloirs de la locomotive à vapeur rouge.

Après une recherche infructueuse d'un compartiment vide, je décidais d’aller dans le compartiment d’une rousse aux yeux verts et d’un châtain aux mêmes yeux verts. Je m’assis sur la banquette en face d’eux et à côté de la fenêtre du compartiment. Les paysages de plaines d’Angleterre défilaient dehors. Le vivarium de Néva se trouvait à mes pieds. Le châtain aux yeux verts se mit soudainement à parler, cassant le silence entre nous trois.

— Matthew Bellamy, héritier d’une vieille famille de sang-pur des États-Unis, là rousse qui te fixe depuis que tu es rentrée, c'est ma petite sœur, Eleonora, dit le châtain en m’offrant un doux sourire.

— On a onze minutes d'écart, espèce de Scrout à pétard ! tonna la rousse.

— Donc je disais, tu t’appelles comment la British ?

Je le regardais dans le blanc des yeux, ses yeux étaient captivant, du vert avec des touches de bruns par-là. Quelque seconde plus tard, je décidais de leur dire.

— Elora Cassiopea Rosier, la dernière des trois enfants de la famille Rosier, sang-pur bien évidemment, dis-je avec un visage froid mais avec une expression ennuyée.
— Je t’aime déjà toi ! dit la rousse en souriant, tu es digne des gens comme nous.

La porte s’ouvrit maintenant sur un autre roux et une brune.

— On peut rester ? nous demanda gentiment le roux

— Vous pouvez, dit Matthew.

Pendant que les deux s'asseyaient, Matthew entreprit la conversation, la brune répondant avec entrain.

— Donc moi c’est Matthew Bellamy, noble héritier d’une famille américaine de sang-pur, la rousse c'est ma sœur jumelle, elle s’appelle Eleonora et celle avec les cheveux noirs, c’est Elora Rosier… c’est moi où tu as des reflets blonds Elora ? dit Matthew avec entrain, sûrement dans son caractère.