Mercredi 18 septembre 2022
J'allume la télé et sort mon DVD préféré du placard. Mes parents sont absents pour la soirée, c'est la première fois qu'ils me laissent seule la nuit. Ma grande soeur, Mandy, qui est en terminale était censée ma garder mais elle a eu un imprévu de dernière minute. Ce n'est pas grave, je vais passer une bonne soirée, j'ai préparée des frites et un streak. Ensuite, je ferais cuire des pop-corn.
Je m'assoie sur le canapé quand quelqu'un toque à la porte. Je regarde l'heure. Il est plus de minuit. Qui vient toquer à une porte aussi tard ? Je me lève et ouvre la porte d'entrée. Il fait nuit noire. J'ai toujours eu peur de l'obscurité. J'active le flash de mon téléphone et balaye l'horizon. Il n'y a personne. Sûrement une mauvaise blague.
Je me rassoie, sur le canapé quand on toque à la porte une seconde fois. Mais qui est-ce ? Je me lève de nouveau pour aller ouvrir. Quand j'arrive devant la porte, je me fige. Devant moi, à travers la fenêtre de la porte baie vitrée, je peux apercevoir la silhouette massive d'un homme. Il est grand, imposant et immobile. Il reste là, planter devant moi, seule la frêle vitre nous sépare. Je ne me sens plus en sécurité. La peur m'envahie. Je suis obnubilée par cette sinistre ombre face à moi. Incapable de bougée, j'observe l'homme qui se tiens derrière la porte. Je ne peux voir les traits de son visage à cause de l'obscurité.
Je devrais m'en allait, je le sais, mais je n'y arrive pas. Je suis beaucoup trop inquiète, je ne peux pas le quitter des yeux, guettant le moindre de ses mouvements. Je reste plantée là. Ce fut une erreur. J'aurais dû courir, appeler à l'aide.
Je ne bronchais toujours pas lorsque la vitre se brisa, me blessant. Sans bouger, mes yeux s'écarquillèrent, mon souffle se coupa.
Et soudain, le noir. L'obscurité. La peur. La douleur.
Je n'ai pas eu le temps de voir le visage de l'homme.
***
Lorsque je rouvris les yeux, que je pensais clos à jamais, je ne me trouvais pas dans mon lit. Je n'étais pas dans ma chambre, pas dans ma maison. J'étais dans une chambre d'hôpital. Branchée à des machines qui calculaient mon pouls. Sur la table de chevet était poser le journal du jour. Nous étions le jeudi 19 septembre 2022. Je l'ouvre et tombe sur une photo de moi. Je jette un oeil à l'article.
« Le soir du mercredi 18 septembre 2022, dans le seizième arrondissement de Paris, une jeune fille de 13 ans a été victime d'une tentative de meurtre. Elle était alors seule chez elle, les voisins affirment avoir vu un homme prendre la fuite. La police est toujours à sa recherche. Les blessures de l'enfant sont assez graves, elle s'est évanouie après avoir pris un violant coup sur la tête. Elle est donc sous surveillance à l'hôpital. Sa famille, qui es suspecter, sera interrogée dès aujourd'hui. »
Mes yeux s'emplirent de larmes, mes joues s'empourprèrent au souvenir de la veille. Qui était cet homme ? Une infirmière entra dans ma chambre, elle avait l'air surprise de me voir. Je veux rentrer. Et je m'empresse de le lui faire savoir.
« Puis-je rentrer chez moi ? »
« Pas maintenant Sidney. Nous allons te garder encore quelques jours pour être sûr que tout aille bien."
"Je vais très bien. Je souhaite voir mes parents."
La jeune femme se tourna vers la porte, je ne pouvais pas voir qui se tenait derrière de ma place. Je me penche sur le côté. Ma tête me fait mal.
« Ne bouge pas... »
L'infirmière se précipite à mon chevet. Elle remplace mon coussin et remonte le drap bleu qui me recouvre. Je n'aime pas l'odeur de l'hôpital.
"Tes parents viendrons te voir dès qu'ils seront informés de ton réveil. Je vais prévenir ton médecin qui va les appeler."
Elle se dirige vers la fenêtre et tire les rideaux, puis elle sort de la chambre. Je me retrouve seule.
Seule.
Je n'aime pas être seule. Personne n'aime être seul.
Ma tête me fait mal, je m'allonge sur le côté. La douleur et insoutenable. Je ferme les yeux, incertaine de les rouvrir tant je suis fatiguée et tant j'ai mal. Et puis plus rien.
Rien.
Le noir.
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Derrière la vitre
Любовные романыSidney, une jeune fille vivant à Paris, es forcée de déménager suite à un grave accident. Dans cette grande maison du seizième arrondissement, une tragédie avait changer sa vie. Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée, elle ne tarde pas de faire l...