𝐈𝐈. 𝐄́𝐜𝐡𝐞𝐜𝐬 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐭

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« 𝐿𝑒𝑠 𝑒́𝑐ℎ𝑒𝑐𝑠 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑢𝑣𝑒𝑠. »

𝚃𝚑𝚊𝚕𝚒𝚊

Après cette journée on ne peut plus éprouvante, je décida de disputer une partie d'échecs accompagné de mon frère, qui accepta sans grande surprise

Jamais il ne refuserait une partie d'échecs, pas plus que moi d'ailleurs.

Je sortis donc notre échiquier et nous avons convenue de jouer à l'extérieur, afin de profiter de la douce brise et du soleil couchant. Cela sera bien plus reposant.

Nous nous installâmes sur une surface de sable lisse pour faciliter la partie, nous asseyant en tailleur, l'un en face de l'autre, tandis que mon adversaire disposait les pièces.

Avant que la partie ne commence, mon frère prit une pièce noire et une pièce blanche, qu'il cacha dans ses mains. Il me tendit ses mains fermées, et je désignais celle de droite.

Les pions noirs sont donc en ma possession.

Nous entamons notre partie, et les stratégies ne tardent pas à se dessiner dans mon esprit. Les échecs sont un jeu profondément technique, mêlant efficacité et précision. C'est précisément pour cette raison que j'affectionne tant ce jeu. Il entraîne mon esprit à concevoir des manœuvres astucieuses et à jouer de manière efficace, évitant ainsi de perdre du temps ou de me disperser.

Mon grand amour pour ce jeu a commencé lorsque je jouais avec mon grand-père, durant mon enfance. Ce souvenir restera gravé en moi pour toujours et à jamais.

𖤓𖤓𖤓

10 𝑗𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡 2015


Par un jour de forte chaleur, je suis allongé sur mon lit, observant le soleil orangé disparaître à l'horizon en soupirant. Je n'ai absolument rien à faire de ma journée, et je ne peux me rendre utile à personne, car personne n'a besoin de moi.

Alors que cette pensée traverse mon esprit, mon grand-père pénètre ma chambre.

Il est vêtu d'un qamis beige et marron foncé, et ses yeux gris habituels me scrutent avec une bienveillance infinie. Ses cheveux courts et gris contrastent avec sa peau légèrement plus foncée que la mienne.

Il me regarde, curieux de savoir ce que je fais. Je me lève alors, décidé, et lui demande :


Moi : 
« - As-tu besoin de moi ? »

Il me fixe droit dans les yeux, un léger sourire aux lèvres, et me répond :

Grand-père : 
« - Non, je n'ai pas besoin de toi, Thalia. » affirme-t-il avec un petit sourire.

Je soupire de plus belle, réalisant que je vais continuer de nager dans ma lassitude et à ressasser mes pensées pour la énième fois, puisque c'est ce que je sais faire de mieux. J'ai remarqué que je vis assez souvent dans le passé, à ressasser les souvenirs passés. Je me les rejoue en permanence dans ma tête, en souhaitant retourner à ces moments. Ces moment me procure un bien dont je suis la seule à connaître mais aussi une sensation qui peut se faire désagréable et une forte peur du futur.

Fléau ÉternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant