Je l'ai regarde les yeux émerveillés et je lui ai donner un baiser sur sa bouche tendre et délicieuse.
Tp : tu sais que je t'aime toi?
il me lâcha un sourire avant de me répondre.
Ashtray : également de mon côté madame
L'avion s'élevait doucement dans le ciel, emportant avec lui mes espoirs et mes peurs. À côté de moi, Ashtray regardait par le hublot, son visage sérieux trahissant l'importance du moment. Chaque minute qui passait me rapprochait de ma mère et de Nanou, qui croyaient depuis si longtemps que j'étais morte. La pensée de les retrouver me remplissait d'anxiété.
TP : Tu es sûr que ça va aller ? demandai-je, brisant le silence qui pesait entre nous.
Ashtray : (se tournant vers moi avec un sourire réconfortant) Oui. Elles vont être heureuses de te revoir.
Je hochai la tête, bien que mes mains tremblent légèrement. La réalité de ce moment me frappait de plein fouet.
TP : Mais... et si elles m'en veulent ? Après tout, je les ai laissées croire que j'étais morte.
Ashtray : Elles seront d'abord choquées, mais la joie de te revoir l'emportera sur la colère. Tu es leur fille. Elles t'aiment.
Je pris une profonde inspiration, m'accrochant à ses mots. La peur était palpable, mais j'étais prête à affronter ce qui m'attendait.
L'Atterrissage
Le vol se déroula sans accroc, mais chaque minute qui s'écoulait me semblait une éternité. Lorsque l'annonce de l'atterrissage retentit, je ressentis une montée d'adrénaline. Nous sortîmes de l'avion et marchâmes vers la sortie de l'aéroport, le bruit des bagages et des voyageurs remplissant l'air.
Le trajet en taxi vers ma maison était un mélange de souvenirs. Chaque coin de rue me rappelait des moments passés, des rires, des pleurs, et des instants d'insouciance. Ashtray me tenait la main, un soutien silencieux dans ce tourbillon d'émotions.
Ashtray : Tu es prête ?
Je pris une profonde inspiration, le cœur battant.
TP : Prête ou pas, il n'y a pas de retour en arrière.
Le Retour à la Maison
Quand nous arrivâmes devant ma maison, je restai un instant figée. Tout semblait inchangé, mais je savais que tout avait radicalement changé pour moi. Je pris un moment pour respirer profondément avant de sortir du taxi, mes jambes tremblant légèrement.
TP : C'est ici. C'est maintenant.
Je m'approchai de la porte, ma main tremblante se leva pour frapper. Le bruit résonna à travers le silence ambiant, et j'entendis la voix familière de ma mère.
Maman : Qui est là ?
Le cœur battant, je fermai les yeux, puis je me redressai, prête à affronter le moment.
TP : Maman, c'est moi... TP.
Le silence qui suivit était assourdissant. Puis, je vis la porte s'ouvrir lentement, révélant ma mère, son visage marqué par l'incrédulité.
Maman : (les larmes aux yeux) Non... non, ce n'est pas possible... TP ?
Je m'avançai, et elle me scruta de haut en bas, cherchant des preuves de mon existence. Ses yeux s'illuminèrent de joie mêlée à des larmes de désespoir.
TP : Je suis ici. Je suis vivante, Maman.
Elle ne put se retenir davantage et me prit dans ses bras, me serrant si fort que j'avais du mal à respirer.
