7- E et A

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Je n'avais jamais laissé les mains.
Je n'avais jamais laissé les yeux.

Franchir plus quelles ne le devaient,
Franchir la faiblesse de mon visage.

Elles avaient remonter le long de mes cuisses, brutalement et maladroitement.
Le dégout s'était emparée de moi,
Je n'avais jamais aimé cela.

Ils n'avaient jamais observé plus que mes yeux d'écume. Les amas d'une cigarette noire fumant sous mes cernes. Les cils mouillés par la pluie.

Mais cette fois, je ne me sentais pas contrainte à la folie.

Il me sentait, comme pour confirmer l'achat du parfum.
Me goutait, pour sentir sur sa langue le goût d'un amour du soleil du nord.
S'emparait de mon cou comme d'un territoire.
Il triomphait de ces gestes qui me désemparaient. Et sa douceur me fit pleurer un instant, car la chaleur qui nous unissait était du simple d'un samedi sous les draps, dans ses bras.
Il continuait de plus belle, du plus vite, pour me faire vivre la suite.
Rouge carmin, caresses de joues, promesses de jours, cheveux entremêlés, barbelés.
Son regard me dévorait un instant et je ne pris pas peur.
Ses doigts ceuillaient les fleurs une par une, preuve d'une patience respecteuse, ou amoureuse.
Car la passion est toujours synonyme de consentement et non de tourments.

La pression s'accelerait.
S'abbatait.
Il finira comme cascroutte , ou dîner principal, il ne doit pas me faire de mal.
Je finirai sur le sommier, tremblante de sa pitié.

Il finit par m'emmener dans une valse, entre ses photos petit , sa douceur et ses bisous déchaînés.

Rouge proupre, ce fut la première fois que ma confiance ne me trompait pas.
La balade des mains amoureuses me firent tomber bien plus profond que je ne l'étais déja.

Différemment et bon.


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