Dans le tumulte de mes pensées, je me débat avec un dilemme, une lutte intérieure qui gronde comme une tempête au loin. Ce rêve, cette illusion fugace où nos lèvres se sont frôlées, m’a laissée dans un état de confusion que je n’avais pas anticipé. Je refuse d’y croire, de me laisser emporter par cette vague de sentiments qui semble défier ma raison.
Nous sommes amis, simplement amis. Les rires échangés, les conversations légères, tout cela forme un cocon chaleureux dans lequel je m’enferme. Pourtant, chaque fois que je le regarde, je sens une tension invisible, une alchimie troublante que je ne peux ignorer. Ce baiser onirique hante mes pensées comme une mélodie douce-amère.
Je me rappelle de sa voix, des éclats de rire partagés, et je me demande si tout cela n'est qu'une chimère. Je me persuade que les sentiments ne doivent pas se mêler à notre amitié. Mais alors, pourquoi mon cœur s’emballe à chaque fois qu’il s’approche un peu trop près ?
Je tente de balayer ces pensées d’un revers de main, de garder mes émotions à distance, comme une spectatrice de ma propre vie. Mais l’écho de ce baiser résonne en moi, un rappel de ce que je fuis. Je suis prise dans ce tourbillon, entre le désir de le rapprocher et la peur de tout perdre.
Je refuse d’y croire, et pourtant, chaque jour, je me sens un peu plus piégée dans ce labyrinthe de sentiments ambivalents. L'amitié, avec ses contours rassurants, se teinte lentement d'une couleur nouvelle, et je me demande combien de temps je pourrai encore jouer cette comédie, masquant ce feu qui couve sous la surface.
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𝑳'𝑶𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑵𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒂𝒉𝒂𝒓𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔
PoetryIl est le rêve éphémère qui danse dans mes nuits, une douce ombre qui habite mon cœur.