Cette nuit, tu étais là, ardent et brûlant,
Tes lèvres cherchaient les miennes, sans retour,
Dans l’obscurité, un désir insolent,
Qui me dévore, encore, jusqu’au jour.
Mais tu n’es qu’un rêve, une image malsaine,
Une passion qui n’a droit qu’à l’ombre,
Car dans la lumière, c’est à elle que tu donnes,
Tes sourires, tes mots, un monde que je sombre.
Chaque baiser volé, une morsure en moi,
Ton absence me griffe, ma rage se tord,
Aimer dans le noir, haïr à la fois,
La place que tu lui laisses, ce choix qui me mord.
Toi, mirage cruel, pourquoi revenir,
Quand je sais qu’au matin tu l’aimes ailleurs,
Un fantôme qui blesse, qui va sans prévenir,
À la lumière, tu la choisis, mais moi, je meurs.
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𝑳'𝑶𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑵𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒂𝒉𝒂𝒓𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔
PoetryIl est le rêve éphémère qui danse dans mes nuits, une douce ombre qui habite mon cœur.
