Les Espoirs

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Coraline Heart

2 ans plus tard

- Et qu'en est-il des invitations que vous avez reçu ?

Je marche dans le hall de mon immeuble en essayant inconsciemment de fuir la discussion.

- Quelles invitations ? Je souffle très peu concentrée en cherchant mes clés dans mon sac.

- Toutes les soirées auxquelles vous êtes invités madame. Répond Maïa en tenant habilement de nombreux documents dans ses mains.

- Ah. Et bien refuses les toutes.

Elle s'arrête soudain de me suivre par choc.
J'en profite pour vite ouvrir la porte de mon appartement en espérant qu'elle ne rentrera pas.

- Comment ça vous les refusez toutes ? Ce sont des invitations à des fêtes d'accès fermé ! La plupart des artistes tueraient pour être à votre place ! Dit elle tout en me suivant dans mon appartement.

- Et bien offrez leur mes invitations. Ne nous gênez pas. Je n'irais pas peut importe à quel point ce sont des soirées remplît de riches qui cherchent une nouvelle œuvre pour mettre dans leur salon.

- Mais madame vous ne comprenez pas...

Je souffle alors que j'enlève mes talons.

Vous voulez donc refuser le gala de charité de Butterfly ? Ou encore la soirée des espoirs ?

Je me fige. J'avais totalement oublié que les anciens espoirs devenus de vrais artistes étaient attendus pour rencontrer les nouveaux espoirs. Je tourne la tête et vois la lettre d'invitation dans les mains de mon assistante. La même lettre que j'ai reçu il y'a 2 ans.
Je sens mon coeur d'accélérer. Je sens mon artère battre. Je sens mon estomac se serrer.

Oh non. Ça recommence.

Mon regard ne quitte pas la lettre.

- Madame ? Maïa me regarde attentivement.

Elle a compris que quelque chose n'allait pas. Il faut qu'elle sorte. Tout de suite.

- Merci de votre travail. Sortez maintenant. Je dis sur un ton sec entre deux grandes inspirations.

Elle a l'air confuse.

- Mais ? Et les invitations ? Je dois confirmer votre présence.

- Pas besoin je m'en charge. Vous avez votre journée. Sortez.

Elle fronce les sourcils au vue de ma froideur.

- J'ai dis quelque chose ?

Ma respiration s'accélère malgré mes efforts. Mes points se ferment au vu du stresse. Il faut que je serre quelque chose.

- Rien du tout. Tout va bien. Maintenant je ne me répéterai pas. Sortez Maïa.

L'air troublé, elle récupère ses affaires et sort de l'appartement. Au moment où la porte se ferme, je relâche un souffle que ne retenais involontairement.
Je traverse mon salon pour courir dans ma salle de bain. Je ferme la porte à clef directement derrière moi. Mes mains se serre contre l'évier.