TW : Triste
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- Oh commence pas a me casser les couilles.
- J'ai rien dit encore !!!
- Ouais mai je te connais un peu trop bien, oui je sais que c'est pas ma faute, non ça n'a rien a voir avec Alexandra, ET OUI JE VAIS BIEN !
- Si tu le dis... Tu rentre quand déjà ?
- je sais plus... Dans deux jours je crois.
- Ok, a dans deux jours alors... Et Charles ?
- Oui ?
- Ca va aller, c'est qu'une course...
- Bonne nuit Lorenzo. Charles raccrocha.
Je lui ai encore crier dessus alors qu'il s'inquiète juste pour moi... Je suis vraiment une merde. Moteur de merde, course de merde, voiture de merde, VIE DE MERDE !!!
Depuis deux semaines Charles etait a bout de nerf. Pourquoi me direz vous ? Revenons quelques jours en arrière.
GP de Monaco, tout ce passait bien, Charles gagne sur son territoire, tout va bien. Le soir il rentre chez lui pour fêter sa victoire avec sa petite amie, mais en rentrant il trouve cette dernière debout dans le salon une valise aux pieds. Elle l'a quitté. Sans prévenir, sans rien dire. Enfin, si en l'insultant de tout les noms, mais ce qui blessa le plus le monégasque fût qu'elle utilise ce qu'il lui avait dit sur son passé contre lui.
Quelque jours plus tard, c'est au tours de son petit frère de remuer le couteau dans la plaie, sans le vouloir bien entendu, en lui parlant de ses réussites aussi bien sur le circuit qu'en relation. Lui rappelant que sa dernière victoire, il l'avait fêtée en hésitant en sauter de son balcon ou vider l'intégralité de son armoire a pharmacie.
Son rivale de toujours Max Emillian Versappent qui hantait ses pensées nuit, jours et insomnies.
Et maintenant, le Canada, où il finit 19ème, sans finir la course, puis son frère qui l'appel pour s'assurer de son état et qui se fait rembarrer.
Et c'est pour ça que notre chers monégasque est debout chancelant dans sa salle de bain, le sang imprégner d'alcool mais pas assez pour faire taire ses pensées, c'est d'ailleurs pour cela qu'il se trouve dans sa salle de bain, cherchant désespérément quelque chose qui pourrais le blesser.
Bingo, une lame de rasoir. Il saisit l'objet, puis tend son bras gauche devant lui, de vieilles cicatrices y trône encore, celle ci datent du lycée... une dizaine d'années qu'il est sobre et se bat contre cette addiction a la noix, et il flanche ce soir...
Mais tout remords ou regret disparaît dés la seconde où le métal froid se pose puis transperce sa peau. Un soupir de soulagement lui échappe quand il trace le premier trait... premier d'une longue série...
Pour évité que ce ne soit trop flagrant il décide de le faire à d'autre endroits, trop habitué à cette routine de tirer sur ses manches pour évité que cela ce voit, il sait où s'arrêter pour pouvoir monter sa manche suffisamment pour ne pas avoir trop chaud en ce mois de juin, même si il est actuellement au Canada, une fois rentré à Monaco les températures ne seront pas les même, et pouvoir tout de même cacher ses erreurs comme aime les appeler son frère.
Une fois la limite atteinte sur le bras il se dit que ses cuisses ferait également l'affaire. Après tout ce ne serait pas la première fois. Un, deux, trois traits puis une quinzaine sur chaque cuisse. Son sang parlait sur le bord des coupures, mais il se sentait comme libéré, un énorme sentiment de regrets le pris mais il laissa vite place à la tranquillité que cette douleur physique apportait à son esprit. Tranquillité qui laissa elle même place à la panique quand Charles entendit dans coup sir sa porte. Quoi pouvais vouloir le vois à minuit et demi ? Dans le doute il attendi quelque secondes, peut être avait il rêver ? Ou alors la personne pourrait peut être changer d'avis ?
