L'Art des Mots : La Palette des Émotions (Rec1)

Symphonie de la discorde

Dans l'arène cruelle où s'affrontent les âmes,
Vous, humains de chair, vous vous lancez des flammes,
Des mots aiguisés, des flèches de mépris,
Écorchant des cœurs, comme l'ombre d'un déni.

Accrochés à vos certitudes, vous brandissez des murs,
Des murs de silence, de rancœur, d'injures,
Le cœur enragé, tel un tigre en cage,
Vous rugissez en chœur, en un terrible naufrage.

Les regards se croisent, mais ne se touchent plus,
Des océans de distance, des abîmes inconnus,
L'indifférence danse, un ballet de fer,
Et l'amour se fane, tel un souffle d'hiver.

Dans le vaste théâtre de vos ambitions,
Vous écrivez des drames, bâtissez des prisons,
Des chaînes invisibles, des liens de l'orgueil,
Où l'humanité se perd, comme un oiseau sans seuil.

Frères ennemis, aux âmes parsemées de douleurs,
Vous semez des épines dans le jardin des cœurs,
Chaque pas que vous faites, un écho de désespoir,
Des cris étouffés, le murmure du noir.

L'ironie du sort, un miroir déformant,
Révèle vos failles, en un instant troublant,
Vous criez à l'unité, mais tendez des pièges,
Dans l'arène de la vie, la méfiance s'érige en siège.

Des promesses brisées, comme des verres en éclats,
Les alliances se fanent, comme un parfum de bois,
Sous le poids de vos choix, vous écrasez l'empathie,
Échangeant des douleurs, en une triste symphonie.

Car au fond de ce monde, où l'homme se déchire,
Une lueur vacille, une étoile à chérir,
Peut-être qu'un jour, dans cette nuit épaisse,
Vous comprendrez l'amour, et sa douce tendresse.

Mais pour l'instant, dans ce tumulte insensé,
Les humains se consument, dans un feu embrasé,
Chaque geste de haine, chaque mot de reproche,
Est une pierre lancée, une barrière qui s'approche.

Ainsi, dans cette danse où l'ombre s'avance,
Vous êtes les architectes de votre propre absence,
Un jour, peut-être, dans un souffle de lumière,
Vous choisirez l'harmonie, pour guérir vos frontières.