Chapitre 2 : Premier Malheur

6 2 0
                                    

Le lendemain

Je me réveille avec les pieds d'Iris dans mon visage et Clémence allongée sur moi. Je souris en les voyant.

Sans elles, je ne pourrais pas vivre. Ce sont les seules personnes proches que j'ai.

Ma famille ? Je n'en ai pas, je n'en ai jamais eu.

Ma mère et mon père m'ont abandonnée à la naissance pour une raison que je ne connais pas.

J'ai donc été confiée à un orphelinat, où j'ai vécu des choses horribles.

Un jour, un homme m'a adoptée. J'ai passé toute mon enfance chez lui, mais il s'est avéré qu'il n'avait pas de bonnes intentions en m'adoptant...

J'ai vécu avec lui de mes 12 ans à mes 16 ans.

Quatre années de souffrance.

Même si je fais encore des cauchemars, ma vie est bien meilleure aujourd'hui qu'à cette époque.

Je me lève doucement pour ne pas les réveiller.

Je réussis et me rends à la cuisine.

Je prépare des crêpes, des fruits, etc.

Clémence se réveille pile au moment où je termine.

— Hum, ça sent bon ! Tu as fait quoi ? demande-t-elle, intriguée.

— Des crêpes ! réponds-je.

— Ça a l'air trop bon ! Attends, je vais réveiller Iris ! s'exclame Clémence, impatiente.

Elle part dans la chambre et revient quelques minutes plus tard avec Iris.

— Bonjour ! dis-je.

— Bonjour ! répond-elle en bâillant.

— Venez manger, sinon ça va refroidir ! annonce Clémence.

Nous nous asseyons toutes à table et commençons à manger.

Pendant le repas, Clémence raconte des anecdotes hilarantes. J'ai failli recracher ce que j'avais dans la bouche tant je riais.

Une fois terminé, je nettoie la table, Iris passe le balai et Clémence fait la vaisselle.

Nous discutons en même temps, rendant la corvée plutôt amusante.

Une fois tout fini, nous nous préparons pour aller à la fac.

Sur le chemin, Maxence, mon pire ennemi, nous rejoint.

Maxence est un homme insupportable qui veut toujours tout savoir et adore provoquer. Je le déteste !

— Salut la moche ! dit-il en riant.

Je roule des yeux, mais Clémence prend la parole :

— Tu ne veux pas arrêter de l'embêter ? On n'est pas en maternelle, pourtant tu te comportes comme un gamin !

Maxence roule des yeux tandis que je remercie Clémence d'un regard.

Il part en nous lançant un regard mauvais.

Nous continuons notre chemin et discutons jusqu'à arriver en cours.

Le professeur explique pendant des heures ce que nous devons apprendre.

Et cela dure toute la journée.

Après cette journée épuisante, nous décidons d'aller directement au commissariat.

L'idée de retourner dans mon appartement me terrifie.

Et si, pendant tout ce temps, ce sentiment d'être observée était réel ?

L'Inconnu du TribunalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant