La Salsa des désirs

trajet et rencontre

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Jordan se réveilla. Les rayons de soleil filtraient à travers les volets de la chambre, venant caresser doucement le visage de Gabriel.

Jordan le regarda. Sa peau dorée, ses épaules et son dos légèrement découverts sous les draps. Il déposa un baiser sur son épaule nue. Gabriel frissonna et ouvrit les yeux, tournant la tête vers Jordan, qui posa tendrement une main sur lui, caressant doucement sa peau.

— « Bonjour, mon chaton », murmura Jordan.
— « Me réveiller avec ton regard posé sur moi et tes caresses... », répondit Gabriel dans un souffle.
— « Tu es prêt ? »
— « À partir avec toi ? » dit Gabriel en jouant avec les mèches décoiffées de Jordan.
— « Oui, il faut qu’on se lève », répondit Jordan avec un sourire.

Jordan se leva, dévoilant son torse nu. Gabriel, resté dans le lit, ne put s’empêcher de l’observer avec envie, son regard glissant jusqu’à son caleçon.

— « Tu ne veux pas rester encore un peu avec moi ? » demanda Gabriel d’un ton taquin.
— « Gabriel, je sais exactement à quoi tu penses, mais tu vas devoir patienter »répondit Jordan avec un sourire malicieux.
— « Pas très sympa... T’es là, presque nu devant moi, et je ne peux rien faire ? » rétorqua Gabriel, feignant un air vexé.

D’un geste rapide, Gabriel attrapa Jordan par la taille et le fit retomber sur le lit. Il le regarda dans les yeux.

— « Jordan, je suis fier d’être avec toi », dit-il d’un ton sincère.

Jordan, surpris par cette déclaration, resta un instant silencieux. Depuis qu’il était avec Gabriel, il réalisait à quel point cette relation comblait un vide qu’il ne parvenait pas à combler autrement.

— « Tu me rends gentil, doux… Je ne suis pas comme ça d’habitude », avoua Jordan.
— « Jordan, je n’y crois pas. Tu te caches, c’est tout. Mais ta vraie nature, c’est celle-là », répondit Gabriel en souriant.

Jordan baissa les yeux.
— « C’est la première fois qu’une personne, en dehors de ma famille ou de mon travail, me fait des compliments. »

Gabriel passa une main sur sa joue.
— « En restant trop proche de moi, tu risques de t’aventurer dans des endroits intimes », plaisanta-t-il.

Jordan se redressa, riant doucement.
— « Allez, debout mon amour. Il faut qu’on passe chez toi pour récupérer tes affaires. Tu dors ici, mais tu n’as rien. »
— « Tu accueilles un migrant, c’est ça ? » lança Gabriel, taquin.
— « Très drôle », répondit Jordan en levant les yeux au ciel.

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Après un petit déjeuner rapide, ils rassemblèrent leurs affaires. Une fois le chauffeur arrivé, ils partirent chez Gabriel. Là, il monta chercher ses affaires, puis ils prirent la route pour l’aéroport, où un jet privé les attendait.

Avant le décollage, Jordan passa un coup de fil.
— « Allô, maman ? Nous quittons Paris. Nous serons là tout à l’heure. Je t’appelle en arrivant. »
— « D’accord, à tout à l’heure », répondit-elle.

Chez les parents de Jordan, sa mère et son père discutaient.
— « Tu ne trouves pas ça étrange qu’il ramène quelqu’un ? » demanda sa mère.
— « Oui, mais je suis sûr qu’il a trouvé une fille bien élevée et jolie », répondit le père.
— « Il est tellement secret… »
— « Oui, mais on lui fait confiance », conclut-il.

Sa mère, malgré ses paroles rassurantes, ne pouvait cacher son inquiétude. Jordan restait son petit garçon, même à 27 ans. Son père, lui, était plutôt enthousiaste. Pour lui, son fils se décoincait enfin.

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Dans le jet, Gabriel confia ses craintes :
— « Jordan, j’ai peur que tes parents prennent mal cette nouvelle. »
— « Fais-moi confiance. Ils seront peut-être surpris, mais ils verront que je suis heureux. »
— « Mais je suis un homme. Pas n’importe quel homme, ton adversaire. »
— « C’est mon choix. Et oui, j’assume », répondit Jordan avec fermeté.

Gabriel sentit ses mains trembler, ému par le courage de Jordan.
— « Ton évolution est incroyable. Tu es passé d’un mec distant à quelqu’un qui assume tout. »

Jordan détourna le regard, légèrement blessé.
— « Par contre, je n’ai jamais été homophobe. Je n’assumais pas, mais j’ai toujours respecté ton orientation », corrigea-t-il.

Le ton se radoucit.
— « Tu m’as toujours plu », avoua Jordan. « Je savais que tes lèvres m’attiraient, que ta peau me faisait rêver. Avec les filles, je ne ressens rien de pareil. »

Gabriel posa une main sur la sienne.
— « Tu as eu le courage de te mettre avec moi, et pour ça, je suis fier de toi. »

Le jet atterrit à Milan. De là, ils prirent un train pour rejoindre la petite commune où se trouvait l’appartement familial de Jordan. En marchant jusqu’à la gare, Gabriel demanda :
— « Tu oserais m’embrasser devant tout le monde ici ? »

Jordan, avec un sourire audacieux, l’embrassa tendrement, ignorant les passants. Gabriel était fier.

Dans le train, cependant, l’anxiété de Jordan monta. Il envoya un message à sa mère :
— « Maman, on arrive bientôt. J’ai peur. »
— « Peur de quoi ? » répondit-elle.
— « De la réaction de papa. »
— « Il est fier de toi. Ne t’inquiète pas. »

Gabriel remarqua le stress grandissant de Jordan.
— « Jordan, ton père n’aura pas le choix d’accepter. »

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Arrivés devant l’appartement, Jordan hésita avant d’ouvrir la porte. Il serra les mains de Gabriel, terrifié. Quand son père ouvrit, il l’accueillit dans une étreinte chaleureuse. Mais en voyant Gabriel derrière lui, ses yeux s’écarquillèrent. Il le reconnut immédiatement.

Voilà le chapitre est fini. Je stresse beaucoup pour les deux la..

Dites moi si ce chapitre vous a plus et si vous voulez la suite 🤗