la pizza

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Dans ce chapitre nous allons relever un rapprochement les gens☺️☺️☺️☺️

C’était fait. Gabriel avait proposé à Jordan une pizza.

Pour répondre au SMS de Jordan qui demandait l'heure et l'endroit, Gabriel réfléchit un instant.

— « Un restaurant ou chez moi ? » pensa-t-il.
— « Au restaurant, on risque d’être vus… hors de question. Le président m’a demandé d’arrondir les angles avec Bardella, mais pas en public. »
Il marqua une pause.
— « Chez moi ? Bardella chez moi ? Après tout, il ne va pas devenir un habitué. Il me déteste aussi, ça ira. »

Après quelques secondes, il tapa son message :
— « Ce soir, vous êtes disponible ? »

Jordan répondit rapidement :
« Toujours pour une pizza. Je n’ai rien de prévu. »

Gabriel ne perdit pas de temps.
— « 20 h. »

— « Je dois deviner l’adresse ? » répondit Jordan, toujours moqueur.

Gabriel grimaça :
« Toujours un mot pour m’énerver, lui », pensa-t-il avant d’envoyer l’adresse.

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18 h - Chez Jordan

Jordan, malgré son air détaché, aimait avoir un coup d’avance. Il appréciait l’invitation. Après tout, un adversaire politique était aussi un collègue.
Il ouvrit sa penderie, fouilla un moment, puis choisit un costume bleu foncé, ajusté à la perfection. Une chemise blanche complétait l’ensemble, fraîchement repassée.

Une douche, un coup de peigne avec un peu de gel, et le voilà prêt. Pas stressé, mais intrigué. Pourquoi Gabriel l’avait-il invité ? Était-ce une simple excuse ou y avait-il autre chose ? Peu importe, il jouerait son rôle et observerait.

18 h 30 - Chez Gabriel

Dans son appartement en désordre, Gabriel était affalé sur son canapé.
« Je vais devoir ranger avant que Bardella arrive… Je vois déjà ses critiques venir. »

D’un coup, il bondit, ramassa ce qui traînait et fourra tout dans un placard.
— « Voilà. Une douche, maintenant. »

Quelques minutes plus tard, habillé d’un costume simple mais soigné, Gabriel soupira. Il n’avait pas voulu ce repas, mais le président insistait. Par téléphone, Bardella n’aurait jamais lâché l’affaire.

Son téléphone vibra. C’était une alerte météo : pluie intense et inondations attendues.

— « Génial. Ça promet. »

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19 h 45 - Arrivée de Jordan

Jordan, enveloppé dans un grand k-way noir, débarqua sous une pluie battante. Trempé jusqu’aux os, il sonna à l’interphone.

— « Entrez, Bardella », lança la voix de Gabriel, légèrement moqueuse.

Le portail s’ouvrit. Jordan courut jusqu’à la porte, où Gabriel l’attendait, un sourire en coin.
— « Vous êtes trempé », remarqua Gabriel, amusé.

Jordan rétorqua, grelottant :
— « Ah bon ? Je n’avais pas remarqué. Je pose mon k-way où ? »

Gabriel indiqua le porte-manteau. Tandis que Jordan s’exécutait, Gabriel pensa :
— « Pourquoi je l’ai invité, déjà ? Il est encore plus mal à l’aise que moi. »

— « Pourquoi vous tremblez comme ça ? » demanda Gabriel, intrigué.

— « Mon costume est trempé à cause de vous. »

— « À cause de moi ? Bon, passons. Vous voulez un costume de rechange ? »

Jordan hésita.
— « Je doute qu’on fasse la même taille… »

— « Je vais trouver quelque chose », insista Gabriel, exaspéré.

Quelques minutes plus tard, Gabriel tendit un t-shirt un peu grand et un bas de survêtement gris.

— « Tenez, Bardella. Essayez ça. »

Jordan ricana :
— « Merci. Je me change ici, ou dans la salle de bain ? Ce serait un spectacle, mais je préfère être seul. »

Gabriel leva les yeux au ciel.
— « La salle de bain est derrière. »

Jordan, vêtu des vêtements de Gabriel, revint au salon. Le bas de jogging laissait deviner sa silhouette, et Gabriel ne put s’empêcher de le détailler.

— « Votre ex était petit, non ? Ces vêtements ne sont pas à lui, je suppose », lança Jordan, narquois.

— « Ça vous regarde en quoi ? » répondit Gabriel, gêné.

Pour couper court, il servit un verre de rosé à chacun.

— « Bon, vous m’invitez, mais vous n’avez rien à dire ? » attaqua Jordan.

Gabriel soupira.
— « Mon comportement de ce matin était déplacé. »

Jordan haussa un sourcil :
— « Pas que ce matin, Attal. Vous êtes toujours sur mon dos, en public comme en réunion. »

Malgré son ton, son sourire semblait sincère, ce qui surprit Gabriel.

Après avoir mangé et discuté, les bouteilles de vin s’accumulèrent. Gabriel se leva pour chercher de l’eau, mais trébucha. Jordan le rattrapa au vol, et Gabriel se retrouva assis sur ses genoux.

— « Attal… je vais vous aider », dit Jordan, troublé.

Gabriel, légèrement ivre, le fixa intensément.
— « Vous avez de jolis yeux… », murmura-t-il avant de sombrer dans un sommeil lourd.

Jordan, déconcerté, resta figé un instant.

Son téléphone vibra. Une nouvelle alerte météo : inondations en cours, déplacements impossibles.

Jordan soupira.
— « Bon… il semblerait que je sois coincé ici pour la nuit. »

Il baissa les yeux, réalisant qu’il tenait toujours Gabriel sur ses genoux. La proximité éveillait en lui des sensations troublantes, qu’il repoussa rapidement.

Délicatement, il déposa Gabriel sur le canapé, le couvrit d’un plaid, puis s’installa sur le fauteuil voisin.

« Quelle soirée… » dit Jordan

À suivre...





La Salsa des désirs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant