Reste avec moi Damianya

Un goût sucré (suite)

Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Damian se retrouva assis seul sous l'arbre qu'il aimait tant. Habituellement, Emile et Ewen étaient à ses côtés, mais il avait inventé une excuse pour qu'ils le laissent tranquille. La vérité, c'est qu'il avait ramené les biscuits d'Anya. Il ouvrit à nouveau la boîte, observant les glaçages maladroits.

Pourquoi est-ce que ce cadeau le touchait autant ? se demanda-t-il. Chaque biscuit semblait raconter une histoire étrange, à la manière d'Anya.

Il en croqua un, et une vague de douceur envahit son palais. C'était bon. Beaucoup trop bon pour quelque chose qu'elle avait touché, pensait-il. Pourtant, il se surprit à sourire à nouveau.

— Damian ? fit une voix derrière lui.

Il sursauta. Anya se tenait là, les mains sur les hanches, le regard curieux.

— Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle.

Damian referma rapidement la boîte, mais elle avait déjà vu.

— Tu manges mes biscuits ? demanda-t-elle avec un sourire narquois.

— Non ! protesta-t-il, rouge jusqu'aux oreilles. Enfin... si. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont bons ou quoi que ce soit !

— Ah bon ? Alors pourquoi ? Elle haussa un sourcil, le défiant du regard.

Damian resta silencieux, triturant l'herbe du bout des doigts. Il ne voulait pas lui dire la vérité, pas encore. Mais Anya, avec sa télépathie, n'avait pas besoin de mots pour comprendre.

"Ils sont bien meilleurs que je ne l'aurais imaginé... et elle a pensé à moi, rien qu'à moi."

Les pensées de Damian réchauffèrent le cœur d'Anya, mais elle ne laissa rien paraître. À la place, elle s'assit à côté de lui.

— Bon, si t'aimes mes biscuits, faudra peut-être que je t'en fasse d'autres, non ?

Damian releva la tête, surpris.

— T'es sérieuse ?

— Ouais, pourquoi pas ? Ça dépend si tu continues à être gentil avec moi.

Damian croisa les bras, feignant l'indifférence.

— Je ne te demande pas d'être ma cuisinière personnelle, Forger.

— Bah, tant mieux ! De toute façon, Becky cuisine mieux que moi.

Damian éclata de rire, un rire sincère et sans moquerie. Anya le regarda, un peu surprise. Elle n'avait jamais entendu ce son avant.

Un silence confortable s'installa entre eux. Loin des regards des autres élèves, sous cet arbre, ils se sentaient presque comme des amis.

— Au fait, merci pour les biscuits, dit finalement Damian à voix basse.

— T'inquiète, répondit Anya avec un sourire.

Et pendant un instant, ni l'un ni l'autre ne se souciait des rivalités familiales ou des attentes imposées. Tout ce qui comptait, c'était ce moment simple et partagé.

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BABYMONSTERRRRRRRRRRRRRRRRRRR 4EVER

(MAIS TWICE SE SERA TJR MES BB OK)

BISOUS LES LOULOUS