Chariot

16 4 52
                                    

(Juste une meuf chill qui a la flemme de faire le dessin du chapitre)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

(Juste une meuf chill qui a la flemme de faire le dessin du chapitre)


Pov Anna

Dans la voiture, tout était étrangement silencieux, comme si chacun de nous était perdu dans ses pensées. Mon père, les yeux fixés sur la route, finit par rompre le silence.

– Vous devriez vraiment parler de tout ça à vos parents, les garçons, dit-il d'un ton sérieux.

Je vois Demon se raidir à côté de moi. Il se redresse légèrement, croisant les bras comme pour se protéger d'une éventuelle remontrance.

– Mais c'est impossible qu'ils nous croient ! s'exclame-t-il, sa voix pleine de frustration.

– Je sais, répond calmement mon père. Mais ce sont vos parents quand même. Vous ne devriez pas porter tout ça tout seuls.

Le ton de sa voix est ferme, mais il y a une pointe de compréhension, presque de sollicitude. Demon ouvre la bouche pour répondre, mais il la referme aussitôt, le regard baissé.

Luca, assis silencieusement à l'arrière, bouge légèrement, signe quelque chose rapidement en langage des signes. Je tourne la tête pour comprendre.

– "Même si on leur dit, ils penseront qu'on invente tout," traduit Demon, le ton amer.

Mon père soupire, mais ne rajoute rien. L'atmosphère reste lourde jusqu'à ce que nous arrivions enfin devant chez Luca. Mon père ralentit et se gare doucement.

– Bon, allez, Luca, dépêche-toi avant que tes parents ne s'inquiètent, dit-il en se tournant brièvement vers l'arrière.

Luca hoche la tête en silence et ouvre la portière. Je me tourne pour le regarder partir, lui adressant un petit sourire.

– Bonne nuit, Luca, dis-je doucement.

Il se retourne brièvement et nous adresse un signe de la main avant de disparaître dans l'allée qui mène à sa maison.

Mon père reprend la route, et je m'enfonce un peu plus dans mon siège. L'obscurité du quartier et le ronronnement du moteur créent une ambiance étrange, presque apaisante malgré les tensions de la journée.

Quelques minutes plus tard, nous entrons dans notre propre quartier. Mon père se gare devant chez nous et coupe le moteur.

– On y'est, dit-il en ouvrant la portière.

Nous descendons tous les deux, et je jette un coup d'œil à Demon, qui s'étire avant de se diriger lentement vers la maison voisine, celle de ses parents.

– À plus, Demon ! dis-je en lui faisant un signe de la main.

– Salut ! répond-il, sans trop d'enthousiasme, avant de disparaître derrière le portail de chez lui.

Prisoners of the Nightmare 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant