Je sais pertinemment, mais quand bien même,
Que cette route ne sera pas la bohème,
Qu'il y aura toujours cette part de doute,
Qui m'habitera, qui restera ma clé de voute.
Que ce n'est pas aussi simple que dans mes laïus,
Dans l'expression de mes envies, de mes rêves,
Mais qu'importe ces choses qui fussent,
Je ne veux plus de compromis ni de trêves.
Je veux l'embrasser à bras le corps,
De peur qu'il ne s'évapore,
Cet ultime chagrin, ce tortueux chemin,
Qui est de, finalement, prendre sa vie en main.
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