1 : 8 mois auparavant ...

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« La chute n'est pas un échec.
L'échec c'est de rester là où on est tombé »
                                                  Socrate


Un matin comme les autres, un matin ordinaire.

Je me lève, il est exactement cinq heure du matin, je voudrais avoir le sommeil mais le sommeil ne veut pas de moi.
Je sors du lit, en faisant attention à ne pas réveiller l'homme qui dort profondément à mes côtés ce qui est peine perdue. Il est déjà réveillé me regardant de ses yeux marrons, un marron si intense que je m'y perds à chaque regard. Il sort à son tour du lit, faisant le tour de celui-ci, se positionnant face à moi. Son chandail blanc et son pantalon noir lui procure un coté sexy.

"Jules, tu devrais dormir encore un peu." lui dis-je posant ma main sur son torse.

"Je n'arrive jamais à me rendormir sans toi et tu le sais ! " Son ton est calme et posé.

Je l'embrassa brièvement avant de partir me préparais pour partir en cours.

"Méline ! Dépêche toi ! Tu vas être en retard. " Cria Jules depuis la chambre.

Je sortis de la salle de bains, avec comme seul habits une serviette autour de mon corps.
Je retrouve Jules devant la porte de notre chambre, habillé d'un jeans bleu clair ainsi que d'une chemise noir suivit de ses fameuse converse noirs offertes pour son anniversaire :

"Dépêches-toi ! Tu m'énerves on est TOUJOURS en retard par ta faute. " Dit-il exaspéré par le temps que je prends pour me préparer.

En passant à ses côtés je lui chuchotes un petit : " Moi aussi je t'aime"

Son regard en dit long, colère, désir, exaspération, amour, peur... Ces émotions se défilent dans ses yeux.

Lorsque je fus enfin prête il était 6 h 40, car oui le maquillage et le choix de la tenue prennent du temps. Finalement j'avais opté pour un maquillage léger, un trait fin d'eye-liner et une touche de mascara, pour la tenue, j'ai finis par prendre une robe qui s'arrête à mi-cuisse de couleur bleu marine à points blancs, une robe auquel je tient énormément étant un cadeau de Jules pour nos 2 ans de relations.

Je le rejoins dans la cuisine, se tenant devant le plan de travail, Jules attendait impatient que les tartines soient grillées. je finis de descendre les escaliers pour me rapprocher de lui et me positionner à ses côtés.

Mon homme âgé de 24 ans se retourne pour me déposer un baiser sur mes lèvres, se baiser léger avec une telle force me produit de nombreux papillons dans mon bas-ventre. J'entrouvre ma bouche pour y laisser pénétrer sa langue se qu'il fait quelques secondes plus tard. Par manque de souffle je me sépare de lui, les tartines ont sauté nous montrant qu'elles étaient grillées, Jules va les chercher, prend deux assiettes, et le pot à tartiner pour les déposer sur le plan de travail, nous nous installons côtes à côtes pour savourer notre petit-déjeuner.

L'heure de partir approcha à grands pas, après avoir mangé nous nous sommes préparés pour partir en cours. Jules me déposa quelles que rues devant ma faculté, pour qu'il se rende à l'heure à son lieu de travail. Pour chasser ce silence pesant, je décide de sortir mon téléphone ainsi que mes écouteurs et d'écouter ma playlist préféré, c'est ainsi que j'arriva rapidement devant le bâtiment qui va m'instruire pendant une année entière et peu être plus. Seul l'avenir nous le dira.

Je m'approche de la grille ne voyant pas Cayden, ma meilleure amie je décide de lui envoyer un SMS. Celle-ci répond automatiquement qu'elle est en route et qu'elle ne tardera pas me précisant dans son SMS qu'elle est accompagné de Kenlo, son copain. Ils sont vraiment trop mignons tous les deux lorsque que j'ai su que mes 2 meilleures amis sortaient ensemble, je n'ai pas plus m'empêcher de crier, mauvaise idée étant donné que nous étions en cours, ma professeure de français n'avait visiblement pas partager ma joie car quelques minutes plus tard je me retrouvais dans l'un des couloir du grand bâtiment vide, virée de cours.

" Méline , Méline ! Ici la Terre ! "

Cayden se trouvait devant moi, un sourire scotché sur le visage, je luis sauta dans les bras car oui, plusieurs mois sans voir sa meilleure amie cela fait un grand vide dans votre cœur.

Je remarque Kenlo était plus loin assis sur le muret de la faculté avec quelques amis, vêtu d'un pantalon noir accompagné d'un Tee-shirt blanc portant comme chaussure des Vans noir. Il ne me remarque pas il discute avec John, un ami à lui qui est dans notre classe .

" Arrête de mater mon mec ! " 

"Je ne mate pas ! Et je te rappelle que c'est aussi mon meilleur ami " Lui répondis-je sur un ton enfantin.

Sur ces mots je m'éloigne d'elle pour aller serrer Kenlo dans mes bras.

" Hey toi ! Comment vas tu ? " Sa voix est heureuse.

"Coucou bien et toi ? Alors la vie de couple avec mademoiselle Jalousie pas trop dure ? " Demandais-je en pointant du doigts Cayden qui se trouve derriére moi, sa tête sur mon épaule droite.

" Oh je suis là ! Sympa la "meilleure amie " Se plaint-elle en mimant avec ses doigts les guillemets.

On se mit à rire en cœur puis nous nous dirigeons vers l'entrée de notre faculté.

Une fois dans l'enceinte du bâtiment, je pus distinguer plusieurs groupes d'amis déjà formaient : les populaires, les pimbêches, les intellos, les informaticiens, les stresser des rentrées.

Nous traversons le couloir, le bras gauche de mon meilleur ami sur mes épaules et l'autre sur la taille de Cayden, habillée d'une robe verte à motifs noir. Elle a décidé de laisser ses cheveux blonds tombés dans son dos, "Je veux qu'ils se sentent libres !" m'avait-elle dit alors que je l'a suppliais de les attachés comme moi en une tresse hier soir au téléphone .

Arrivés aux casiers nous nous sommes empressés de prendre nos affaires pour débuter notre cours d'Histoire, aucun de nous trois n'est vraiment fans de cette matière. La porte franchie, Cayden s'installe à l'avant-derniére rangée, Kenlo lui emboîte le pas pour se mettre à ses côtés me lançant un sourire triste. Me retrouvant seule, je me dirige au fond de la salle, derrière mes amis .

Une fois installer je sors mes livres, cahiers ainsi que mes écouteurs que je cachent, faisant passer le fil dans mon manteau et laisser dépasser un écouteur par la manche, mon portable reliait à mon câble pour diffuser le son dans mes oreilles se retrouve rapidement dans la poche intérieure de ma veste en jeans. J'appuie ma tête contre mon poignet pour me laisser bercer par la musique que diffusent mes écouteurs, jusqu'à l'arrivée du professeur.

"Bienvenue en cours mademoiselle ! " une voix proche de mon visage me sortit de ma profonde réflexion .

Pardon ? J'ai du m'endormir un instant... C'est qui lui, pour me faire redescendre sur terre comme ça là !
Oh ..... je vois, c'est lui.

Passion destructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant