2 : "Tant mieux c'est réciproque ."

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« Il faut toujours viser la lune,
car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles. »
                                                                      Oscar Wilde


Ma tête me fait atrocement mal mais je prends la peine de le fixer intensément pour découvrir chaque parties de son visage. Ses yeux marrons me fixent, j'en ai des frissons tellement son regard est froid.

"Avez-vous terminé de dormir dans mon cours Mademoiselle ?! " Ce n'est pas une question qu'il me pose lui mais plus un ordre Non mais tu vas te calmer hein Papi. Ces simples mots me brûlent les lèvres tellement je voudrais les lui cracher au visage.
A la place je me contente d'hocher positivement la tête.

"Bien. Donc vous allez me faire le plaisir d'aller en colle pendant 4 heures " Me répondit-il.

"QUOI ! NON MAIS POURQUOI  J'AI RIEN FAIS " J'essaye de me défendre comme je peux mais impossible de rester calme lorsque un professeur que vous détestez plus que tout au monde vous colle pour simple motif  que j'imitais mon idole : La Belle aux bois Dormant.
Bah oui moi au moins je connais mes classiques pas comme lui.

Toute la classe me regarde, moi qui voulais être discrète en me mettant à cette place voilà que le centre de leurs attention n'est autre que... moi !

Je regarde mon professeur d'Histoire qui a maintenant un sourire en coin. Nan mais vas-y moque toi de moi ouvertement hein !

Mes deux meilleurs amis se regardent et me lancent un regard désolé en tournant la tête en même temps vers moi.

"Bien. En plus de dormir pendant mon cours, vous êtes insolente ce qui mérite bien 5 heure !"

"Non ! Mais n..." Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me coupe.

"Ah je vois , mademoiselle n'en n'a pas assez et en veut encore ? On dit quoi, 7 ...... non non trop facile 8 heures avec renvoie chez le professeur principal. Voilà qui me paraît mieux pas vous ? " répondit-il avec son sourire sadique.

Pff prof sadique va !
Je ne vais pas répondre, car il va me mettre 10 heures de colle.
Comme réponse je me contente de hocher la tête.

"Qu'attendez-vous ? "Sa voix, oh mon dieu ! Elle est tellement froide que je me glace sur ma chaise.

"euh ......la fin du cours ?" Je demande d'une voix innocente.

"Quel élément de la phrase renvoie de cours et visite chez votre professeur principal ne comprenez vous pas ?!"

"Je ne sais pas, vous êtes professeur de français ou d'histoire ? Non parce que si vous croyez que vous m'apprenez des phrase nouvelles c'est fichue, figurez-vous très cher que mon vocabulaire n'est on peu plus développé."

"VOUS ! "

"Moi ?"

"DEHORS !"

"De toute façon votre cours ne m'intéresse point mon seigneur et puis entre nous, Louis XVI ne ce fait t-il pas décapiter ? " Dis-je insolemment tout en rangeant mes affaires dans mon sac, non mais il a cru quoi lui.

"J'en ai plus qu'assez de vous !" Son énervement monte d'un cran. L'ai je poussé à bout ? Non se serait un trop grand honneur qu'il ne m'offrirait jamais.

"Tant mieux, c'est réciproque." Je me dirige à grands pas vers la porte.

"Faîtes attention mon seigneur, la révolution n'est pas loin...d'ailleurs il y a déjà quelques révolutionnaires dans cette salle. " Je me pointe du doigt un sourire scotché aux lèvres.

Mes camarades sont spectateurs ils ne disent rien devant un tel spectacle, pourquoi protester alors que grâce à moi ils loupent la moitié de l'heure de cours.

"RÉVOLUTION !" Ma voix remplie la salle silencieuse, bercée par la forte respiration colérique du cinquantenaire.

Alors que quelques chuchotements et rires se font entendre et que le professeur ne réagit pas, sûrement trop d'information d'un coup pour son pauvre petit cerveau. Je prends un énorme plaisir à claquer la porte derrière moi.

"REVENEZ ICI ! " Dans mon dos une voix masculine se fait entendre alors que je m'avançais de plus en plus vers la sortie.

"Ah non ! C'est trop tard, vous ne savez pas ce que vous voulez ce n'est pas mon problème "
J'ouvre la seule porte de sortie aussi appelée porte vers la liberté.

Dans mon dos des pas se font entendre.

Je cours, cours aussi vite que je peux. Je ne veux ni avoir affaire à mon merveilleux professeur d'Histoire ni à ma professeure principale, elle à beau être super gentille et compréhensible, quand on se fait virer de cours c'est notre fête ( mais pas du côté génial génial hein).

Une fois que le bruit des pas se sont arrêtés je suis sûre d'être seule alors je sors mon téléphone avec toutes les solutions pour s'évader ainsi que mes écouteurs, je suis dans la rue déjà bien loin de ce maudit établissement scolaire. Mes écouteurs me glissent des mains et finissent leur course au sol, je me baisse pour les ramasser. Au moment de me lever une main sur mon épaule me tire en arrière me relevant en même temps, je me retourne pour voir mon "inconnu".
Mes yeux devient des soucoupes en voyant ...

Passion destructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant