Le rêve de Fanny

CHAPITRE 2 : Partie 4

Le portable de Jérémy sonne, il décroche.

Jérémy : Qu'est-ce qu'il y a ?

? : ...

Jérémy : Elle est avec moi mais son frère vient la chercher.

? : ...

Jérémy : Je ne sais pas mais je te la passe.

Il me tend le téléphone.

Moi : c'est qui ?

Jérémy : réponds et tu sauras.

Je lui prends et réponds, je suis trop curieuse...

Moi : Oui ?

? : Tu m'en veux toujours ?

C'est Seth ! Il fait chier Jérem.

Moi : Oui.

Seth : Allez viens on repart de zéro. Bonsoir Fanny c'est ça ? Vous êtes belle, vous avez l'air d'être quelqu'un de bien, quelqu'un qu'on a envie de chérir et qu'on a peur de perdre. Je me trompe ?

Moi : Si tu le dis.

Seth : Voudrais-tu me faire l'honneur d'être cette personne ou plutôt cette amie ?

Je ne sais pas quoi lui répondre, Mais vu son caractère, il n'a pas l'air d'être le genre de mec à venir s'excuser s'il ne le pense pas vraiment, voir même de le faire tout court.

Alors je décide de faire table rase, et de repartir à zéro comme il me dit.

Moi : Si j'y arrive.

Seth : J'en suis persuadé ! Tu as déjà le côté chieuse !

Moi : Connard !

Il rigole.

Seth : C'est bon de te retrouver, ça fait que deux jours que je te supporte mais ça me fait chier quand tu me fais la gueule.

Moi : Alors arrêtes de jouer au con, et je redeviendrais telle quelle.

Seth : Très bien, Je te laisse bonne soirée.

Moi : Bonne soirée, bisous.

Je raccroche.

Jérémy : Tu peux me dire merci, c'est quand même grâce à moi, que vous ne vous faites plus la gueule !

Moi : Non, C'est pour ce qu'il m'a dit.

Jérémy : Mais quelle tronche de con je te jure ! Ton frère t'attend pas là ?

Moi : Non il veille à ce que je te fasse chier plus longtemps !

Il éclate de rire et je finis par en faire autant.

Vrrrrrr

Je prends mon téléphone et regarde mon message.

De : Mon Frère

Je suis devant le ciné, bouges !

A : Mon Frère

Je dis au revoir, et descends.

De : Mon Frère

Ok.

Il est énervé... Ca promet le chemin du retour...

Je me lève du lit, et je vais dire au revoir à Marjorie et Nicolas qui regardaient encore la télé.