L'amour est patient, il est plein de bonté; l'amour n'est pas envieux;
l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjou...
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N A O M I E
« Viens ici on va s'amuser un peu »
« Tu nous fais ta timide pourquoi ? On sait que t'es une pute »
« On veut juste goûter ta chatte comme Zayd »
« ARRÊTE DE BOUGER SALOPE ! 200 BALLES ÇA TE SUFFIT PAS ?! »
« TIENS ÇA SALE PUTE ! ON EST PAS ASSEZ BIEN POUR TOI C'EST ÇA ? WALLAH ON VA TE NIQUER TA MÉRE »
Moi - HAAAAAAAAAAAA !
Je me réveille en sursaut. Je suis en pleure, essoufflé, et toute transpirante. Je refais ce cauchemar en boucle, chaque soir. Ça ne s'arrête pas. Chaque soir, ce cauchemar devient un peu plus précis. Au début c'était des mots, des ombres, et maintenant ça s'est transformé en de phrases. Chaque soir je me réveille comme ça dans cette chambre d'hôpital seule. Personne est là, et j'ai peur...
Je me suis fait agresser, c'est tout ce dont je me rappelle. Sarah et les garçons viennent me voir quand ils peuvent, ma famille n'est même pas passé une seule fois, même un appel, rien. La personne que j'attendais le plus est également pas venue. Zayd n'est pas venu, ça me fait tellement mal. Je suis tellement mal...
Aussitôt les infirmières arrivent, elles augmentent ma perfusion ce qui me permet de dormir immédiatement.
[...]
Le lendemain 12h10
Infirmière - Il faut que vous mangiez un peu mademoiselle.
Moi - ...
Infirmière - Depuis ce matin vous n'avez rien mangé. Votre état va se dégrader si vous continuez. S'il vous plaît faite un effort.
Je ne dit rien, me rallonge dans mon lit, et me tourne dos à elle. Manger ? Pourquoi faire ? Pour qui ? Pour moi ? Ma vie en vos pas la peine. Je ne suis rien pour personne, donc même si je meurs de faim qui s'en inquièterait ? Personne. Je suis peut être maudite, tous ce qui m'arrive en ce moment je l'ai sans doute mérité. Je ne sais pas, je suis fatiguée, épuisée par tous ça. Je veux juste que tout puisse s'arrêter.
Je sens la porte se fermer, l'infirmière doit être partie. Je me met à pleurer, dans cette chambre froide et silencieuse. Mon corps me brûle, de temps en temps j'ai des sensations de brûlure intense à cause de mes hématomes. J'étais toujours dans mes pensées quand la porte s'est ouverte. J'étais toujours de dos.