Leurs façons de s'aimer. (part.1)

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Histoire racontée par SungYeol.

Au tout début de notre histoire, celle de toi et moi, le futur semblait radieux. L'amour était présent. Chacun de nous montrait son affection à l'autre. Tu me couvrais de cadeaux, de baiser, de tendresse, de petites attentions aussi merveilleuses les unes que les autres. Et j'en faisais de même. Me donnant à toi, te dévoilant mes secrets enfuit en moi depuis tant d'années. Tu savais tout de moi. Rien, je ne te cachais absolument rien. M'éloignant alors, petit à petit, des êtres précieux à mes yeux. Tout d'abord mes amies, aussi bien féminin que masculin, puis ma famille. J'ai, pour toi, fait tout les sacrifices. Ainsi, je n'étais qu'à toi et à toi seul. Personne d'autre ne m'approchait, seul toi me touchais. Malgré l'enfermement, tout ceci me plaisais. Sans doute étais-je aveuglé par l'amour ? Je n'en doute plus. L'amour que je te dévouais était sans faille, tout comme le tient.

Cependant, les choses ont fini par mal tourner. Pourquoi suis-je encore étonné ? C'était tellement prévisible. Quel genre de personne enferme son petit ami chez lui, afin de ne pas le voir s'échapper, afin de ne pas le perdre. Tu étais mon ange. Peut être l'es-tu encore. Même ses messagers ont leurs mauvais plans en tête. Avec toi, la mort avait de nouveaux extrêmes. Pourtant tu restera mon héro même si tu perds la raison. Tu restes là à me regarder brûler. Même si ceci est une vulgaire image, celle-ci reflète la vérité. Intérieurement, je me conçûmes à petit feu, mon être brûle. Brûle, sous tes coups, tes insultes, tes menaces. Peut être que moi-même, je perds la raison. J'aime la façon dont sa fait mal. C'est alors que je pleures et que toi sans faire quoique ce soit, tu entends mes pleurs. Mes pleurs dût à tes mensonges à répétition.

« J'étais au travail. » ; « C'est juste un ami »

Alors pourquoi as-tu tant de marques représentant l'amour dans ton cou ? Des marques que je n'ai pas faites. Des marques faite par d'autres personnes que moi, ton amour. Mais c'est d'accord, je ne t'en veux pas. J'aime ta façon de me mentir. Peut être est-ce parce que ce sont les seules dialogues qui nous unissent encore toi et moi. Nos seuls moment d'interaction. Oui, j'aime tes mensonges.

Nos voix deviennent rauques et fortes recouvrant les bruits de la ville. Tandis qu'un malheureux verre vole en éclat pendant notre énième dispute. Encore une. Comme avant-hier, hier, demain et après demain. Et toujours ce même objet qui traverse la pièce lors de nos disputes, et qui vole en éclat contre le même mur. C'est une lutte sans merci. Un coup provenant de toi. Ma riposte. La tienne triplé. Tu seras toujours le vainqueur. Même quand j'ai raison. Ta violence, celle que tu abat chaque jours sur moi. Cette violence que je commence peu à peu à apprécier. Sans doute, parce ce sont nos seuls et unique contact entre nous. Sentir ta main ou ton pied s'abattre avec douleur sur moi. Ce touché brutal, douloureux et pourtant si plaisant à la fois.

Une fois de plus, tu me raconte histoire sur histoire, croyant me duper. Tu ne dors plus avec moi. Ramenant des conquêtes, entendant vos gémissement. Ou ne revenant pas le soir, dormant chez ses mêmes ordures de femmes ou d'hommes. Revenant avec ton langages si violent et menaçant.

« Lâche moi un peu, putain ! »; « Oui, j'ai baisé avec lui et alors ?! » ; « Tu veux quoi au juste ! » ; « Me cherche pas, tu sais ce qu'il pourrait t'arriver ! »

C'est tellement malsain. Malsain pour ma santé mentale car je crois bien que ces disputes me rends heureux. Heureux, peut être n'est-ce pas le sentiment exact. Mais celui-ci s'en approche. Des cris, toujours et encore plus fort. Des coups équivalent aux cris, toujours plus douloureux. Et un beau jour, tu franchis ce cap de non retour. Ce cap si atroce, que je ne souhaite à personne de le vivre. Je ne parle pas de la rupture, dû moins pas encore. La rupture est certes difficile mais ce n'est rien comparé à ce que tu m'as affligé.

Leurs façons de s'aimer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant