Leurs façons de s'aimer. (part.2)

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Histoire raconté par MyungSoo.

          Avant toi, je ne pouvais te dire à quoi ressembler ce sentiment. Ce que c'était vraiment. J'étais incapable de respirer comme tétanisé, je me battais pour retrouver mon souffle. Celui que tu coupais constamment. Je me battais intérieurement pour ne pas céder à cette douce tentation. Celle de t'aimer. Je savais pertinemment de quoi j'étais capable. Un an nous séparait. Je faisais les choses bien. Câlin, bisous, bijoux, tout était parfait. Tu te confiais constamment à moi. Ne me cachant rien, absolument rien. Alors que tu savais si peu de chose sur moi. Sans doute serais-tu vite parti en sachant comment j'étais réellement. Car derrière mon sourire d'ange se cachait le plus horrible des démons tout droit venu de l'enfer.

          Ton amour devenait ma drogue. J'étais défoncé à l'amour. Ma jalousie pris le dessus, t'interdisant tant de chose. Plus aucun contact. Non, tu n'avais plus le droit à ce privilège. Seul moi pouvait te toucher, te sentir,... Malgré cette jalousie omniprésente, tu ne disais rien. Tu ne te plaignais pas. Tel un animal en cage, tu restais coincé dans un appartement sans broncher. Me prouvant ton amour, tandis que le mien changé.

          La haine c'était emparé de l'amour. Cette amour trop grandissant en moi. Je commençais à m'asphyxier. Ce sentiment prenant une place démesuré en moi. Plus je t'aimais et plus j'en souffrais. Me noyant dans mes propres paroles de tendresse. Et à chaque fois tu me ressuscitais, lorsque, dans un court instant, tu me détestais, car j'aimais ce sentiment. J'aime cette façon dont tu as de m'aimer et de me détester à la fois. J'étais ton héros bien que chaque jour, je perdais un peu plus la tête. Je te regardais bêtement en train de partir en fumé. Regarder ton sourire partir, ta passion partir, ta joie de vivre partir mais je ne faisais rien pour que tout ceci reviennent. Sans doute aimais-je voir cette souffrance s'emparant de ton corps. Je t'entendais pleurer, ne faisant rien pour arrêter ces perles salées. Sans doute aimais-je ce bruit si plaisant à mes oreilles et si douloureux aux tiennes.

« Où étais-tu ? » ; « Qui était cet homme ? »

          Les mensonges s'immisçaient dans ma vie. Ne sachant plus ce qui était réel ou pas. Ton regard me dévisageant lorsque je revenais rempli de preuve d'amour éphémère. Des marques faites par d'autres hommes que toi. Comment t'avouais que j'aimais réellement ça ? Te tromper. Coucher avec un autre. Ce sentiment de te trahir si agréable. Sentir le corps de quelqu'un d'autre que toi, me faisait perdre pied. Te voir souffrir était synonyme de t'aimer selon moi.

« Yah ! Réponds moi ! Pourquoi as-tu c'est foutu marques dans ton cou ? »

          Nous y revoilà. Ce sujet si répétitif. Pas un seul jour sans que celui-ci ne revienne dans ta bouche. C'était tellement dingue la façon dont notre couple évolué. Car quand ça va je suis le Super Héros qui te sauve alors que quand ça va mal, le Super Héros revête son masque tel le Joker et celui-ci te détruit. Je n'ai pas de mot pour définir ma honte face à cette horrible pensées. Je me mettais des gifles pour ne pas succomber. Pour ne pas que le démon enfuie en moi revienne à l'attaque.

          Nos disputes s'intensifiaient, devenaient plus brutal, incompréhensible. Ce que je redoutais arriva. Mes vielles habitudes reprirent le dessus. Un verre volait en éclat. La rage montait en moi jour après jour. Avant-hier, hier, demain, et après demain se ressemblait. La colère prenait le dessus sur moi. Je rompit ma promesse de ne pas te toucher. De ne jamais rien te faire. Te frappant une fois. Toi ripostant. Mon cerveau avait du mal à le croire. Croire qu'on pouvait oser me donner un coup. Sans le vouloir, le démon se réveille. Je ne contrôlais plus mon être. Ma riposte fut triplée. Mes coups ne s'arrêtaient pas, malgré tes plaintes et tes pleurs.

Leurs façons de s'aimer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant