Notre destin.

Chapitre 08.

Madisone arriva dans ma chambre avec une grosse boîte noir.
- Qu'est-ce que c'est ?
Elle haussa les épaules et me tendis la boîte.
-Dépêche-toi d'ouvrir !

À l'intérieur de la boîte se trouvait un grand morceau de tissu rouge.
Je le sorti et découvrir avec bonheur que c'était une magnifique robe rouge avec encolure ronde recouverte de pierres de cristal , un buste plissé décolleté V devant et derrière.
Elle était sublime.
Madisone écarquilla les yeux.
-Riley, elle est superbe cette robe !!

Oh oui, elle l'était. Mais je ne pouvais accepter ce cadeau, tout simplement parce que je ne savais pas de qui il venait.
Madisone me tendit un papier qui se trouvait dans la boîte.
Je failli m'étouffer avec ma salive en le lisant.
"Je viendrais te chercher demain soir à 20h. J'espère que la robe te plait.
Matthew."

Mon amie s'était penchée vers moi pour pouvoir lire.
-C'est qui ce Matthew ?
-Une homme que j'ai aperçu dans le bar devant le travail. Il est venu aujourd'hui au boulot pour m'inviter à dîner. Je l'ai, évidement, repoussé.
-Oh! Pourquoi il est pas beau ?

Je rougis légèrement en repensant à lui. C'est vrai qu'il était très beau. Quand je l'ai vu au boulot, mon cœur n'a pas pu s'empêcher de battre rapidement. J'avais eu envie de passer mes doigts dans ces cheveux sombres. Madison claqua ses doigts devant moi, me sortant de mes pensées.
-Hé ho Riley? Tu penses à ton prince charmant ?
- Un homme rempli de tatouage n'est pas un prince charmant.

Les yeux de mon amie brillèrent d'un lueur mystérieuse.
-Des tatouages ?! Oh mon dieu, c'est trop sexy et en plus ça rend la personne hyper mystérieuse ! C'est le prince des ténèbres alors !

Je soupira et remit la robe dans sa boîte.
-De toute façon ça n'a pas d'importance. Je n'irais pas à ce dîner.
Madisone se leva brusquement et m'obligea à faire de même pour ensuite me secouer dans tout les sens.
- Mais t'es folle ! Tu peux pas passer à côté de ça. C'est peut-être l'homme de ta vie. Ou peut-être pas. Mais tu n'as rien à perdre. Et puis, je sais que tu ne résisteras pas à ne pas y aller.

Mes yeux fixaient les siens.
Elle me connaissait bien. Elle avait raison. J'irais à ce rendez-vous car cet homme piquait ma curiosité.