My jeff

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Alors que le moi de juillet avançait j'avais de plus en plus de mal à dormir la nuit, je me couchait tôt, lisais, mais quand venais le moment d'éteindre, je restait couché, la à rien faire, sans réussir à dormir, je pensais et divagais jusqu'à dormir, cela durait des heures, je ne dormais quasiment jamais avant une heure du matin, et en conséquence je ne me levais jamais avant onze heures...
Mais cette nuit la, j'ai eu encore plus de mal pour m'endormir, j'ai fais le même rituel que chaques soirs, j'ai éteint la lumière, me suis mis dans mes couvertures, malgré la chaleur de l'été, et ai fermé les yeux en pensant à tout et à rien.
Quand j'ai entedu murmurer quelque chose :
" Go to sleep... "
Je ne connaissais pas bien les creepy pastas, mais celle là me fascinait, celle de Jeff the killer, tout bonnement parce-qu'il y avait des preuves de l'existence de " Jeffrey Woods " et aussi des preuves de l'existence des meurtres, c'était la plus réaliste des creepy pastas que je connaissais. Enfin, ce murmure a eu pour effet de me glacer le sang, sans trop réfléchir, j'ai attrapé la main qui tenait le couteau qui allait s'abattre sur moi.
Je pensais enfin à regarder le visage de mon agresseur, c'était bel et bien ce Jeff, du moins c'est ce que j'en ai déduit après les descriptions que j'ai eu, et les fan art ou encore les fake... C'était le même, mais en même temps il était différent, comment dire il était grand, il était pâle, mais pas blanc, il avait les yeux bleus, un bleu clair, très clair, trop clair... Le contour noir, ses paupières absentes, cela lui donnait un regard hypnotisant, bien qu'un peu effrayant. Ses lèvres était très rouge, une couleur qui ne sonnait pas naturel, mais contrairement à l'image fake qui traîne sur Google images, elles n'étaient pas enflées, mais fines. Sur ses joues de grandes cicatrices allant jusqu'à ses oreilles, elles étaient rougis, mal soignées, bien marquées.
Ne s'attendant pas à ce que je réagisse ainsi, il n'avait pas forcé sur son coup, ce qui m'a permis de le parer sans difficultés, mais je savais, que si il s'y mettait vraiment, je ne pourrai rien faire.
Pour accomplir sa besogne, il a attrapé mes mains, m'entravant et m'empêchant de me défendre, prise de panique, je ne savais que faire, j'allais mourir, et le pire c'est que cela ne me fit rien, je prenais ça comme la fatalité. Mais quitte à mourir, autant ne pas mourir idiote, du moins c'est ce que j'ai pensé avant de dire à voi basse:
"J'ai une question à vous poser. "
Il me semble que j'ai dit ça sans que ma voi tremble, mais je ne m'en souviens pas bien.
Le couteau s'est arrêté à deux centimètres de ma cage thoracique, Jeff était surpris de ma réaction, en soi je le comprends, en général, les gens supplient ou pleurent quand on les menaces avec un couteau. Décontenancé, je pense qu'il n'a rien trouvé d'autre que de me dire:
"Pose la toujours, on ne sais jamais "
À ce moment, je ne savais plus trop quoi faire, en vrai je n'en avais pas qu'une, mais plusieurs dizaines, je posai donc la question la plus évidente:
" Vous êtes bien Jeff the killer ?
-Oui et ?
-Votre vrai nom est bien Jeffrey Woods ?
-Viens en au fait veux tu !
-Est ce que l'histoire, la creepy pasta que l'on raconte sur vous, votre histoire, est vrai ?
- De quoi est ce que tu parles ?"
La question s'est nouée ma gorge elle était stupide en fait. J'ai pris mon courage à deux mains et ai dit:
"Vous savez votre déménagement...
-Et ?
- les racailles, qui vous ont menacé avec un couteau, vous et votre frère.
-Développe...
-Vous en avez poignardé un et avez fui... Mais il y a eu des témoins, et votre frère c'est fait passer pour le coupable... Et après vous vous êtes rendu à l'anniversaire de votre voisin, sous la contrainte de votre mère, mais la bande d'avant vous a retrouvé, et vous vous êtes battus, dans le combat, une bouteille d'eau de javel à été renversé sur vous et l'un des jeunes à allumer... Après, quand vous étiez à l'hôpital votre frère a été relâché, vous aviez un nouveau visage, et la nuit vous vous êtes fait... Ça... "
À ce moment j'ai tracé sur mes joues a l'aide de mes doigts, ses cicatrices.
"Ouais c'est vrai... A moi de te poser une question, pourquoi tu n'a pas crié ?"
Sa réponse sans sentiments, m'as laissé avec un vide, j'espérais une réponse plus développé, qu'un simple "ouais"... Quand à sa question, je me demandais ce qu'il fallait répondre...
"comment ça ?
-En général, vous ne pensez pas à poser une question, pourquoi toi tu n'as pas crier, pourquoi tu n'a pas appeler à l'aide ?"
J'avais bien compris sa question la première foi, mais que pouvais-je lui dire ?
Que la vie m'importait peu ? Que mourir de cette manière n'était pas ma plus grande peur ?
"Je ne sais pas. Si j'avais crié, quelqu'un serait venu, et vous l'auriez attaqué...
-C'est possible, ça me rappelle une foi, un gamin, il a appelé son père, je l'ai blessé, mais je n'ai tué personne...
-On ne sais jamais... "
Après avoir parlé longtemps, après avoir avoir vu son sourire, pas celui de l'ange, mais son vrai sourire, j'ai fermé les yeu un peu plus longtemps que precedement il était trois heures du matin... Quand je les ai ré-ouvert il était parti, et mon réveil indiquait neuf heures et demi... je ne sais toujours pas si c'était un rêve ou la réalité, mais l'entaille sur le dos de ma main me laisse croire que c'était vrai.

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Soyez indulgent, c'est ma première fanfiction sur un autre sujet que un manga ou un film... Je ne suis pas très à l'aise avec la première personne du singulier, en plus je l'ai écrite en pleine nuit... Bonne nuit :3

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