𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 29 ✔️

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Nelly, réveille-toi ! NELLY !

Je me réveillai en sursaut à l'entente de mon nom. Mes mains étaient moites, mon cœur battait à tout rompre, et une sueur froide perlait sur ma peau. Probablement à cause de mon cauchemar. Encore une fois, j'avais rêvé du suicide de ma mère. Comme si c'était la première fois, la douleur restait toujours aussi vive, toujours aussi poignante.

Une larme roula sur ma joue avant de s'écraser sur l'oreiller déjà trempé.

Simon était là, son regard inquiet posé sur moi. Il ne dit rien, mais glissa ses bras musclés derrière mon dos tremblant pour m'attirer contre lui.

— Tu veux m'en parler ? chuchota-t-il avec une douceur infinie.

Je secouai la tête, refusant de replonger dans cet enfer qui venait à peine de s'évaporer dans la chaleur rassurante de ses bras.

— Je suis là, princesse. Je n'aime pas te voir comme ça...

— Je sais, mais je ne contrôle pas mes rêves...

— Alors j'essaierai de te rejoindre. Rendors-toi, je veille sur toi.

Il déposa un baiser sur mon front, poursuivant ses caresses le long de mon bras dans un geste apaisant.

— Je n'ai plus sommeil... murmurai-je.

Simon esquissa un sourire avant de se redresser légèrement, prenant appui sur ses avant-bras pour me surplomber.

— Je peux te fatiguer, tu sais. Et je suis sûr que tu en serais ravie, souffla-t-il d'un ton malicieux.

Je sentis le rouge me monter aux joues. Cette proximité soudaine, tout comme ses paroles, me mirent mal à l'aise. Je savais parfaitement où il voulait en venir...

— Je ne suis pas encore prête, on en a déjà parlé...

— Je sais, bébé, je te taquine. J'adore quand tu rougis.

Il m'embrassa tendrement avant de se pencher vers la table de chevet pour attraper son téléphone et ses écouteurs. Reprenant sa place à mes côtés, il me lança un regard complice.

— Ferme les yeux.

Intriguée, je l'observai brancher ses écouteurs. Il semblait tout excité, comme un enfant sur le point d'annoncer une bonne nouvelle.

— J'ai dit ferme les yeux, hé !

Il accompagna sa remarque de quelques chatouilles, me faisant éclater de rire et, l'espace d'un instant, oublier mes larmes.

Je me laissai retomber sur le dos, fixant le plafond un court instant avant de fermer les paupières.

— Tu ne triches pas ?

— Non, promis !

Je sentis son souffle chaud se rapprocher de mon cou, puis la pression de ses lèvres contre ma peau me fit frissonner. Un frémissement parcourut tout mon corps alors que mes poils se hérissaient sous cette caresse furtive.

— Je te crois.

Il déposa un écouteur dans mon oreille gauche avant de s'allonger contre moi, sa tête venant se lover contre mon crâne. Nos corps détendus faisaient face à l'obscurité de la pièce.

Puis la musique commença.

Dès les premières notes, je reconnus la voix d'Orelsan, son artiste préféré, mais cette chanson, elle, m'était inconnue.

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⏰ Dernière mise à jour : 3 days ago ⏰

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