Story Of Bonkai...

Confrontation?

"Non, non, hors de question, Damon! Tu sais ce qu'il a fait. Tu le sais mieux que quiconque, non? Alors cesse de le défendre et range-toi auprès de moi", j'entendais Bonnie se plaindre auprès de mon cher hôte. Si j'étais gay, je lui aurai sauté dessus depuis longtemps, et tant pis pour Elena... Mais j'étais entièrement dévoué au corps féminin, et Bonnie était la seule à laquelle je pensais. Pas de cette manière-la! Vous vous imaginez de ces choses. Je voulais juste mener une meilleure vie et donc repartir sur de bonnes bases avec tout le monde. "Tu ne comprends pas, Bon'. Il tient vraiment à ce que les choses s'arrangent. Il fait même des efforts avec nous. Au début, il tournait toujours autour d'Elena, et maintenant, c'est lui qui nous aide à régler nos problèmes". C'est bien vrai: j'étais un bon ami quand je le voulais. "Tu es en train de me dire que Kai, ce psychopathe, est devenu conseiller matrimonial? Tu cherches à me faire rire, Damon?", et un petit rire suivit...et c'était l'une des plus belles choses données au monde. J'exagère à peine, mais cela me donna envie d'aller les retrouver. Comme le bon comédien que j'étais, je descendus les escaliers silencieusement et sauta sur le sol pour les rejoindre. Les faisant violemment sursauter. Bonnie me fusilla immédiatement du regard. Mais j'avais besoin de m'approcher encore plus, besoin... Oui, ça pourrait être flippant, mais ça ne l'était pas. Elle était encore plus jolie que dans mon souvenir: oui, je sais, c'est hyper cliché, mais c'est comme ça... Bonnie est merveilleuse. Enfin pas avec moi. "Tu cherches quoi, Kai? Ma patience est limitée face à toi" fut la première phrase sortie a mon intention. Bon, je m'imaginais pas qu'elle se jetterai dans mes bras, mais je ne suis pas déçu. Ayant juste une lueur d'espoir. "Tu sais ce que je veux, Bon-Bon... (Damon me fit signe de ne pas poursuivre que Bonnie ne remarqua pas, mais je repris. Heureux de me retrouver enfin face à elle) Sache que tu ne peux pas sortir de mes pensées, en tout bien, tout honneur". Je m'approchais de nouveau, et son regard resta planté dans le mien. Je savais, je le sentais... Elle me voulait aussi. J'en étais quasiment certain. Je n'avais plus qu'à jouer mes plus belles cartes. "Tu es resplendissante libre. (Damon secoua la tête, l'air désespéré et ne sachant quoi faire de moi. Mais je savais très bien comment faire) Tu dois être soulagée de te déplacer comme tu le souhaites, non? (Apparemment, cela n'arrangeait pas les choses vu la tête qu'elle tirait... Moi qui croyait qu'elle avait plus d'humour) Bref, je suis heureux de te voir ici. Et espères que tu as reçu tous mes courriers". Damon nous regarda tour à tour, semblant assez perdu, mais ne dit rien. Cela était étrange vu que Monsieur aimait toujours l'ouvrir. Bonnie avait détacher ses yeux de moi, et fixa un point derrière moi, puis parut se reprendre. "Je vais y aller. Damon, on se voit chez Elena la semaine prochaine", et elle me tourna le dos, prête à partir, mais je ne pouvais pas laisser faire ça. Je ne devais pas abandonner. Pas tout de suite. Jamais. J'attrapa son bras et elle se dégagea de mon emprise presque immédiatement. "Ne me touche pas" lâcha t'elle, tentant clairement de se contrôler. Elle voulait m'en mettre une, ou encore me jeter un sort, mais elle se retenait. Damon avait disparu. Merci pour l'aide. "Bonnie, s'il te plait", je voulais plaider ma cause avec plus d'acharnement, mais je fus distrait. Ses lèvres me donnaient envie. C'était vraiment inapproprié et si je faisais ça maintenant...ce serait définitivement mort. Mais je voulais voir si ce truc entre nous n'était qu'une manière de nier notre attirance mutuelle. Bonnie avait envie de s'en aller par contre. "Kai, je ne veux plus parler avec toi, compris? (Elle était certainement sexy quand elle jouait la dominante, et je me mordais la lèvre sans aucune gêne) Qu'est-ce qui t'arrive?".    Je souris, mal a l'aise d'un coup. Me donnant mentalement des coups et me poignardant même. "Rien, rien. Pars. Je t'ai assez retenu. J'espère bientôt te revoir", parvins-je a répondre. Je ne voulais pas vraiment qu'elle me quitte, mais c'était pour le mieux. Elle acquiesça, légèrement chamboulée. Et disparut bien vite, me laissant de nouveau avec mes pensées et mes émotions complexes.