Le temps passe les gens changent

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6 ans passèrent depuis le couronnement de la princesse, et le palais était de nouveau en fête. En effet suite au départ à la retraite du premier ministre un nouveau lui succéda. Pour cette occasion la princesse avait ordonné que l'on organiser un bal en son honneur. Et cela malgré les contestations de ces conseillés:

-Mon cher Lin, penses tu que je devrais annuler ce bal ? avait elle demandé un soir.

-Ma chère soeur, lui avait il répondu, vous êtes au pouvoir du pus puissant royaume du continent. Votre fortune est telle que rien ne vous est hors de prix. Le pouvoir et la fortune font tout dans ce monde, et personne ne peut vous dicter votre conduite. Alors ce bal reste votre décision et mon avis ne compte pas dans tout cela. Bien sur si vous décidiez d'annuler ce bal, ce sera votre choix et tout le monde l'acceptera. Par les temps qui courent, le nouveau premier ministre ne vous en tiendra pas rigueur et...

-Tu as raison! C'est a moi de décider, et si je veux un bal je dois l'avoir! Et puis je ne vois pas pourquoi il en serait autrement! Ce bal n'est pas uniquement ce que je souhaite, il s'agit également d'une faveur que je fais au peuple! De plus malgré ce que tu me dis je penses qu'il serait irrespectueux de ne pas faire ce bal en l'honneur du Duc De Masin. La discussion est close, fait le savoir et supervise la préparation, je ne tiens pas à ce que la réputation du royaume soit entaché.

C'est ainsi que le bal fut préparer, coûtant bien plus que nécessaire, et cela au détriment de la population. Du haut de la tour principale, Lin observait le peuple qui semblait s'affaiblir au fur et à mesure des années, oubliant probablement l'espoir du couronnement de la princesse.
-Que faire ... Soupira le jeune blond.
-Tu devrais lui dire.
Lin soupira en se retournant vers son ami.
-Comment le pourrais-je ? Je ne suis que serviteur.
-Tu n'es pas censé n'être que serviteur. Insista Gilbert.
-Et toi tu n'es pas censé quitter autant ton pays...
-Je ne suis que prince, je dois profiter que mon père règne encore pour découvrir le monde. Mais ne contourne pas ma remarque. Tu sais que j'ai raison.
-Non. Tu as tord. C'est Annie la reine, je n'ai pas ma place sur le trône.
-Bien sûr que si Lin ! Annie n'est pas faite pour ce rôle ! Elle est trop insouciante, elle ne voit pas le monde extérieur... Elle ne connaît pas la réalité du monde! Alors que toi... Toi tu serais un grand roi. Tu es intelligent et tu comprend la souffrance de ton peuple ! Tu aurais probablement était le plus grand roi que ce pays aurait connu. Ton royaume à besoin de toi.
-Non. Je te l'ai déjà dit: je ne suis pas roi et je ne le serais jamais. Annie a besoin de temps, un jour elle sera ce grand monarque que tu décris. Elle est celle qui sauvera ce pays.
Gilbert soupira.
-Tu sais que j'aime beaucoup Annie, je la considère comme une jeune fille joyeuse qui est honnête avec tous et qui a vraiment le cœur sur la main... Mais elle ne sera jamais une reine. Elle est parfaite en tant que princesse qui apporte un certain réconfort dans ce monde mais elle n'est pas faite pour gouverner. Lin... Si tu ne fais rien ce royaume périra.
Gilbert s'arrêta, observa son ami, puis pris se tourna vers la sortie, il fit quelques pas mais s'arrêta. Sans même se retourner il termina:
-Tu es le seul roi de ce pays.
Puis il sorti.
Lin se retrouva alors seul. Se tournant à nouveau vers la ville. Au bas il voyait les miséreux se partager un morceaux de pain noir. Un mère suppliant un morceau pour son enfant. Il porta alors son regard vers le ciel dégagé sur l'horizon.
- Père... Que devrais-je faire ? Je vous en supplie guidez moi...

Un semaine passa mais le jeune garçon n'avais pas eu sa réponse. C'est alors qu'un violent bruit dans la salle de réunion attira son attention. Inquiet, il se précipita à l'intérieur. Là il vis sa sœur plus qu'énervé envers son contre son premier ministre. La main venant de renverser un pile de documents qui, plus tôt, se trouvaient probablement sur le vaste bureau royale.
- Majesté... Tentait le premier ministre, paniqué. Je ne voulais pas insinuer que vous étiez un mauvaise reine où un autre blasphème de ce genre. Ce que je voulais vous dire c'est que certaines choses on plus de priorité que d'autres et que votre peuple manque de pains.
-Je sais ce dont a besoin mon peuple ! Vous n'avez pas à me dicter ma conduite !
Lin se retint d'agir, devant des témoins son intervention aurait été condamnable.
-Ce n'est pas ce que je souhaite ! Je voulais juste vous dire que...
-Il suffit ! Si ne peuvent avoir du pain qu'ils mangent de la brioche!
Le premier ministre se tut, sous le choc.
-Co... Comment ?!
-Maintenant rentrez chez vous! Je réfléchirais à votre cas!
Quelques gardes se placèrent autour de l'homme, le poussant vers la sortie. Mais avant de franchir la porte, le duc dit honnêtement et calmement:
-Majesté, le peuple ne mène pas la même vie que vous. Sur ces mots il sorti.
Annie ne bougeait plus, paralysé.
-Majesté ? Tenta Lin.
La jeune fille eu un de loque et ordonna brutalement:
-Que tous sortent de la pièce! Sauf Lin, c'est l'heure du goûté, apporte le moi.
Le garçon obéit, perdu après avoir vu une telle scène, cela ne s'était probablement jamais vu. Comme chaque jour il apporta le goûté à sa sœur, c'était l'un de seuls moment où ils étaient seuls et pouvaient être naturels. Il servit donc la brioche accompagné du thé préféré de sa jumelle. Celle-ci, habituellement joyeuse durant ce moment qu'elle qualifiait comme son préféré, avait un regard dur et froid.
-Lin... Que devrais-je faire ?
Le garçon fut sur surpris mais joyeux que sa sœur accorde finalement de l'importance à la famine du peuple.
-Comment cela ?
-Je ne peut pas exécuter ou emprisonner le duc ... Autrement cela nuira à mon image....
Le garçon devint blanc, il n'arrivait pas à comprendre.
-Je devrais le faire secrètement exécuter... Mais il ne faut pas que ça ce sache...
Alors c'était ça ? Sa sœur avait changé sans qu'il s'en rende compte, le pouvoir avait pris possession de son âme.
-Il me faut quelqu'un de confiance ... Qui choisir... Je ne pense pas pouvoir réellement faire confiance à.... J'ai trouvé! Lin, c'est toi qui ira t'en occuper !
-Co...Comment ?
-Oui. Tu es le seul en qui je peux réellement avoir confiance ! De plus tu es probablement l'un de meilleur au combat! Lin, mon précieux frère, je te laisse laver cet affront.
Ayant perdu le fil de ses pensées, Lin ne pu répondre à cette demande qui le déchirait. Sans qu'il ne s'en rende réellement compte il se dirigeait déjà vers la demeure du duc. Il ne savait quoi faire lorsqu'il y arriverait. Devait il s'opposer à sa moitié ? Devait il lui obéir ? Mais il avait beau réfléchir à la manière de lui faire comprendre son sentiment, il ne trouvait pas de réponse. C'est alors qu'il arriva devant la grande porte. Machinalement il toqua, et entra lorsque un valet lui ouvrit. On le dirigea vers le salon ou l'attendais le duc.
-Alors ça va se passer comme cela ? C'est ce qu'elle a décidé ? Demanda se dernier.
Lin hocha la tête.
-Et vous allez lui obéir ?
Cette fois-ci , il ne répondit pas. Le duc soupira.
-Je vois... Vous n'avez pas l'air d'être un mauvais garçon... Je sui navré que vous avait à subir cela.
N'ayant toujours pas de réponse il continua.
-Vois tu l'extérieur mon garçon ? Oui, bien sûr que tu le vois... La reine elle ne le vois pas. Nous ne pouvons pas accepter une telle reine.
Cette fois-ci le jeune garçon reçu comme un choc.
-Le peuple ne pouvant réellement agir, c'est à nous d'endosser ce rôle. Il nous faut un nouveau souverain ! Sait tu comment elle est surnommé à travers le pays ?
Lin tremblait, c'était donc cela la réalité ?
-L'infante du mal. Nous devons nous débarrasser de cette infante du mal ! Mon garçon, tu m'as l'air bon, autrement tu m'aurais déjà tué alors je vais te dire un secret... Il existe une organisation. Une organisation chargé de cette tâche. Je l'ai moi même rejointe et je t'invite à en faire de même. Tu es proche de la reine, tu peux l'approcher facilement, de plus elle doit suffisamment te faire confiance vu qu'elle t'a confié cette mission.
Le duc se dirigea vers une commode d'où il sortit un masque blanc.
-Voici notre emblème. Comme cela nous pouvons nous pouvons préserver notre identité. Sais tu comment est mort le précédent roi ?
Lin écarquilla les yeux, quelques images de cette nuit tragique imprégnèrent son esprit.
-Et oui ! C'est cette même organisation qui l'a assassiné ! Nous avons déjà vaincu et nous vaincrons encore ! Joins toi à nous ! Tu sauveras ce pays !
Sans plus réfléchir le jeune blond s'avança enfin, calmement il se plaça devant l'homme.
-Je dois la protéger.
-Comm...
Le corps du duc s'écroula au sol, désormais tâché de rouge au niveau de la gorge.
-J'ai compris votre message père.
L'assassin observa son poignard puis l'essuya de son mouchoir blanc. Puis il marcha vers le masque qu'il écrasa avec fureur. Se calment enfin il sortit et pris la direction du château. Mais un hurlement soudain:
-Père ! Père !
Il s'agissait d'une voix d'enfant. Celle-ci fut suivit d'une autre hurlant le même mot. Lin se souvint que cet homme avait de fille l'une d'à peu près 7 ans et l'autre ayant un an de moins que lui. Il ferma alors les yeux, s'étant le point. C'est alors que le sourire de sa sœur envahi son esprit. Il devait la protéger, il devait protéger son sourire. Après tout il ne désirait rien d'autre au monde.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 20, 2015 ⏰

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Les jumeaux du mal (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant