Le décompte

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Renato se réveilla. Il lui semblait avoir dormi si longtemps qu'il ne pouvait plus se mouvoir. Il chercha à se remémorer où il ce trouvait. Son dernier souvenir était d'avoir entendu sa mère lui dire que l'hibernation artificielle ne devrait que durer deux semaines. « Je dois être dans mon cylindre » ce dit-il. Il chercha à tâtons, dans la noirceur la plus totale, la poignée qui lui permettrait de sortir de l'hibernateur. Lorsqu'il toucha enfin ce qu'il supposait être la poignée, il tira de toutes ses forces.

Normalement, une voix féminine lui aurait informé combien de temps il était passé dans l'hibernateur, et lui aurait avertie que ses muscles lui seraient douloureux. Ce qui se passa par la suite fut tout le contraire de ce que le jeune homme de 14 ans supposait.

Une voix masculine empreinte d'agressivité et de puissance se mit à faire un décompte. « 50, 49, 48, 47, 46... »Tout ce qui restait de sommeil chez Renato s'envola. Comment le décompte d'implosion avait-il pu être activité? «Renato Voltium, troisième de son nom, vous ordonne de lui ouvrir la porte!» Cria-t-il d'une voix paniquée. Il eut beau répéter l'ordre, la voix continua son décompte. «36, 35, 34, 33...» Il se mis à frapper des poings sur la seule sortie existante. Sa mère aurait elle aussi dû être réveillée. Alors pourquoi ne venait-elle pas lui ouvrir la porte, et lui dire que ce n'était qu'un dérèglement du système?

«30, 29, 28, 27...»

C'est à ce moment qu'il remarqua le panneau de contrôle au-dessus de lui. En cet instant de panique, il ne l'avait pas remarqué. Ayant suivi un cours de technologie du sommeil, il pouvait facilement éteindre la machine. Petit, il se mis sur la pointe des pieds pour l'attendre.

«15, 14, 13...»

La voix masculine mourra. Renato soupira, puis remit le panneau du système de contrôle en place. «Vous avez dormi pendant exactement 2 semaines. Voulez-vous sortir?» «Oui.» murmura t-il.

Ce qu'il vue le pétrifia. Le Stirk III , vaisseau dont sa mère était la commandante et la fière propriétaire, était sens dessus dessous. Les murs, fait en titanium léger de la planète Aroze, étaient couvert de marque de coups de griffes, ainsi que d'un épais liquide bleu dégagent une forte odeur de gaze.

Hésitant, Renato mis un pied en dehors de son cylindre pour mieux contempler les dégâts. Les instruments de navigation avaient été complètement détruits. Les meubles étaient à moitié anéantie et ils étaient couvert de cet étrange liquide bleu. Lorsqu'il s'approcha du cylindre de sa mère, qui trônait tout près du sien, il reconnut la substance. Le liquide était du pétrole bleu, venant de la planète Dolmenia, où il était utilisé comme combustible. La raison pour laquelle le pétrole était enduit de la sorte lui échappa. «Renato Voltium, troisième de son nom, vous ordonne d'ouvrir cette porte». La voix masculine qu'il avait entendue plus tôt lui dit : «La personne présente dans ce cylindre n'est pas Anna Voltium. Voulez-vous que le décompte avant l'implosion débute?» Renato resta silencieux, signe de grandes perplexités chez lui. Le cylindre qui se tenait devant lui étant pourtant celui qui appartenait à sa mère. Peut-être que le système avait lui aussi été manipulé, et que sa mère n'était pas encore réveiller, une raison pourquoi elle n'avait pas imploser.

Se raccrochant à cette idée, Renato ordonna à la voix d'ouvrir la porte. La paroi du cylindre de l'hibernateur coulissa lentement pour laisser voir une personne... qui n'était pas Anna Voltium. Renato mis la main sur son neutro double cylindres attachés à sa ceinture, encore incertains de sans servir.


Artésia Mia Mernix ; Rencontre d'un contraireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant