Pour Rikiminaj_de_luxe Ship : Jayhoon Babygirl : Sunghoon, princesse Park Boss : Park Jay, monster Mention de torture seulement au début. Univers futuriste, poupées humaines. L'os reste majoritairement léger niveau warning.
Music inspiration : Low life - FUTURE, Drip - JACQUEES.
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— Dans les contes ils décrivent les monstres comment d'affreuses bêtes. À ton avis, pourquoi ?
Starven pourrit sous les détritus que rejette les usines de la cité mère. Depuis le passage des rebelles, la zone est mise à feu, retournée par une bande de hors la loi qui pensent ramener la paix à coups de canons. Ils ne font rien d'autres qu'enchaîner les crimes, affaiblir les faibles, creuser la famine, enfoncer le peuple dans une abysse de malheurs sans fin.
Depuis, beaucoup on compris que pour s'en sortir, ils doivent se battre. Chacun s'est hissé au sommet à sa façon. On dit que Starven est devenu le cimetière des oubliés. La jetée est un couloir de la mort et la mer, le cercueil des traîtres. Les cadavres pourrissent à chaque coin de rue. Pas de visage, pas noms, ils sont déchiquetés, perdant leur identité.
Comme cet homme dont le sang suinte le long de sa joue déformé par les coups. Genoux à terre, c'est bien l'insecte insignifiant que son ex patron écrase de sa botte. Jusque là, l'homme d'affaires dans sa fourrure coûteuse, se tenait droit, en position de force.
Cependant, il s'accroupit à la même hauteur que le blessé, tenant son menton ensanglanté de sa main couvert d'un gant en cuir. Il l'oblige à redresser la tête. Il y a toujours eut de la bonté dans ces yeux là, peu importe la mine sévère que revêtait l'ex patron pour ses affaires.
C'est un homme plus ou moins bon, jusqu'à ce qu'on le trahisse.
— J-Je ne voulais pas... m-monsieur... je ne...
— Chuuuut... chuchote-t-il comme le souffle lugubre de la mort.
De ses vêtements luxuriants mais de couleur sobre, émane un parfum boisé. Ce dernier flotte au dessus de l'odeur putride des plaies non pansées et celle de l'humidité, du sel des vagues mousseuses et des ordures jonchant le pavé.
— Nous avons toujours le choix Dave. Toujours.
Dave commence à comprendre ce qui l'attends, après des semaines de tortures. Ceux qui proviennent de Starven sont cruels, sans humanité d'après certains, barbares pour d'autres. Mais le mensonge ne se compte parmi leurs pires défauts. La trahison, encore moins.
Après la Grande Révolution, il a fallut que le peuple défavorisé survive. Les pères endettés s'en remettaient à des hommes comme lui, finissent par connaître gloire et fortune. Et leur âme est enchaînée à vie à ce monde. Les femmes cultivent la luxure des hommes addicts pour aspirer leur richesse, dans le but d'échapper des limbes de la misère.
