Imagine Michael amour/haine ( Camille )

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  C'est un cauchemar, penses-tu. En face de toi se tient Michael Clifford, le plus gros crétins que la terre n'ai jamais porté. Et le pire c'était que le prof de sport vous avait mit dans la même équipe Clifford et toi-même. Le seul petit problème, c'est que le volley ça n'a jamais été ton truc, du coup à chaque fois que tu ratais la balle, Clifford t'engueule comme du poissons pourri et toi tu ne rêve que d'une chose, lui mettre ton point dans sa gueule d'ange et lui raser ses cheveux coloré. 

  Quand le prof de sport siffle enfin la fin du cours, tu ne peux t'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement. Mais Clifford tombe sur toi et c'est reparti pour un tour.

  - Putain mais tu sais pas rattraper une balle ! En fait tu sers à rien !

  - Tu n'es pas plus utile que moi Clifford ! répliques-tu, bien décidée à ne pas te laisser faire.

  Mais Clifford n'est pas de cette avis et, à peine tu commence à te diriger près des vestiaires des filles, qu'il t'attrape par le bras et te plaques contre le mur.

  - Ecoute moi bien Camille : tu ferais mieux de me respecter sinon ça va très mal aller pour toi.

  - Alors toi respecte moi, dis-tu en essayant de te libérer mais Clifford est bien plus fort que toi, si tu veux que je te respectes, respectes moi en premier.

  - Ça marche pas comme ça. 

  - Faut bien un début à tout !

  Sur ce tu te libéras de sa poigne et partit dans les vestiaires. Là des filles étaient en train de troquer leur tenues de gym contre leur uniforme. Parmi ces filles il y a Charlotte Swan, la reine de l'école, mais aussi une véritable petite peste. C'est la fille la plus riche de l'école et donc elle se croyait tout permis parce que papa et maman lui offrait plein de trucs. Pour une raison qui t'es inconnus, Charlotte t'as prit comme souffre-douleur depuis le début de l'année. Elle te fais subir une sorte de bizutage qui commence à te peser. Mais tu étais du genre solitaire et donc tu n'as personne à qui te confier ou qui est là pour te protéger. De là où tu es tu peux les entendre parler du bal du printemps qui aura lieu dans deux semaines. 

  - Ce bal va être l'occasion parfaite pour faire comprendre à tout le monde qui est la reine ici, roucoule Charlotte. 

  - Avec tous ses garçons qui se bousculent pour être ton cavalier tu dois avoir du mal, rigole une des greluche qui lui sert d'amies.

  - Oui, répond Charlotte, mais il n'y en a qu'un qui m'intéresse : Michael Clifford. Il est encore attiré par cette connasse mais cela ne dura pas.

  Tu n'avais jamais eu autant envie de vomir de toute ta vie. Mais rien que l'idée de savoir Clifford au bras de cette péronnelle te rend triste et en colère. Bien que tu ne sache pas vraiment pourquoi. Quand tu as enfilé ton uniforme, tu sors des vestiaires, mais sans le faire exprès tu bouscule Charlotte, qui, évidemment le prends assez mal.   Très mal même.

  - Mais enfin, tu ne peux pas regarder où tu marches, te dit-elle avec dédain. 

  - Désolée, dis-tu, je ne faisais pas attention.

  - Estimes toi heureuse : la prochaine fois je ne serais pas aussi gentille.

  - Comme si tu étais gentille à la base.

  Puis tu partis.

  Durant les deux heures de cours qui suivirent tu n'as pas arrêté de penser au bal et à Michael. Oups pardon, Clifford. Bien que ça t'énervais de l'admettre tu le trouvais franchement beau avec son corps finement musclé, ses cheveux qui changent de couleur tous les mois et son piercing au sourcil lui donne un petit côté rebelle qui t'attire plus que de raison. Et bien que tu refuse de l'admettre, tu aurais bien voulut qu'il soit ton cavalier pour le bal. 

Préférence 5SOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant