Chapitre 3- Mon mal être

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Après 3 jours répétitifs de combat, et suite aux choses immondes que je vous ai racontées, il ne reste plus grand choses de mon monde normal. Pour couronner le tout, me voilà au fond du gouffre. Moi aussi j'ai touché le fond. Je ne cesse de penser à tout ce qui nous arrivent, moi aussi je m'appitoie sur mon sort. Je suis tombée en dépression, je ne mange plus aussi bien qu'avant... je laisse tout tomber, et ne prend plus les choses en main. Quand aux médicaments je suis arrivé à en prendre plusieurs boîtes par jour, et le soir mes yeux piquent à force de pleurer et d'innonder mon coussin de larmes. Cette lettre de suicide chiffonnée que j'ai écrite mainte, mainte fois, reste sous mon oreiller, et avec tous ça ? Les idées noires, et les envies suicidèrent me montent à la tête. Je n'avait jamais penser à ca avant, mais mon état s'aggrave, de jour en jour, et tout ça à cause de quoi, de qui ?
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Alors dans le fond d'un tiroir, j'ouvre une boîte de papier bien emballée, et je regarde la photo de famille, que mon père m'avait donnée avant de mourir. Je l'a déchire, puis la brûle. J'étais toute tremblante, pleine de rage, et de colère mais aucun son de ma bouche ne sortis . Mes larmes coulèrent toute seulent. J'étais pleine de peine, et de tristesse.
Papa pourquoi est tu partis ? Pourquoi tu nous à abandonne? Regarde tu as laisse ta femme, et ta fille seule. Maman qui ne se bat plus, et laisse sa maladie la tuer à petit feu. Et moi, je deviens comme elle.
Dans la boîte ou il y avait la photo il y avait une petite trappe, je la casse, puis trouve une lame, vous savez ? c'est la lame pour ce raser ? Une fois en main, je m'en sert puis dechira ma peau. Ma peau trop nette, trop fine m'insupporte. Je ne peux plus supporter tout sa, alors pour me punir de tout mes malheurs, je m'ouvre la peau. Sa saigne, mon sang coule, et mes larmes aussi. Je sais que vous trouvez que ce n'es pas une solution, et que c'est la plus débile des conneries. Mais moi, je ne sais plus du tout quoi faire, pour pouvoir me soulager, et me faire oublier. J'aurais besoin que quelqu'un me vienne en aide, me tende la main, mais je sais que dans mon malheur, personne ne viendra me secourir.

Une vie briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant