Chapitre 2

9 0 0
                                    

Ca faisait un an, jour pour jour que je n'avais pas revu Ashton, Calum ou Michael. Malgré tous mes efforts pour les oublier, pour l'oublier, à chaque fois que je lisais quelque chose sur eux, je gardais la page de journal. C'était ainsi que je m'étais retrouvée avec cettte page, datant d'un peu moins d'un an dans les mains. J'aimerai pouvoir vous dire que j'avais refais ma vie, mais ça aurai été vous mentir. En perdant Luke, j'avais perdu tous mes amis et je n'avais pas réussi à m'en faire d'autre. Vous aller me dire que j'étais devenue connue et que j'avais des fans. Oui j'avais des fans mais ce n'était pas forcément des amis. J'avais bel et bien des amis, mais ce n'était pas le genre d'amis qui connaissaient toute ma vie. Je n'avais parlé a persone de mon histoire avec les 5 Seconds of Summer qui étaient mainteant un groupe plus que connu.

Je finis ma tasse de thé avant de la mettre dans le lavabo et de partir me changer. Aujourd'hui, j'allais entamer mon deuxième moisi de travail. Je sais, j'écrivais, oui, mais si je voulais faire connaissance, voir des gens. Il fallait que je sorte et la seul occupation qui m'obligeait à sortir c'était le travail.

Une fois habillée, je pris mes clefs et sortis. Le café dans lequel je travaillais, se trouvait à un quart d'heure de chez moi alors j'y allais à pied. J'arrivai devant le café à huit heure pile et mon patron vint m'ouvrir avec un sourire chaleureux. Il devait avoit la quarantaine et il avait déjà les cheveux grisonnant, mais il émanait de lui, une gentillesse sans limite. Il m'expliqua mon travail de serveuse, je n'avais encore jamais servi, ce premier mois avait été surtout pour apprendre à connaître l'endroit et je resterais derrière le bar c'était plus simple mais aujourd'hui, j'allais faire mon premier service.
mon premier client arriva. C'était un jeune homme d'environ mon âge. Je pris sa commande mais une fois arrivée au comptoir, je me rendis compte que j'avais oublié ce qu'il m'avait dit, alors je dus retourné le lui demander. Je peux vous dire qu'il a été d'une patience remarquable vu les erreurs que j'ai faite mais il gardait le sourire et avait même rigolé de la situation quand j'étais arrivée vers lui avec un bol de soupe (oui, dans ce café on vend de la soupe).

À la fin de la journée, j'étais épuisée, après les erreur faites avec mon premier client, j'avais presque fait un sans fautes.

Mon café se trouvant en face de la salle de concert de la ville, je passai y faire un tour au cas ou il y aurai un groupe intéressant. Il était déjà minuit et tous les guichets étaient fermés mais on pouvait bien voir l'enseigne lumineuse qui diffusait dans interruption le nom du groupe que j'avais jadis si bien connu.
Demain.
Ils faisaient un concert demain, dans ma ville. Je fis tout le chemin du retour en imaginant ce que je ferais si je les voyais. Est-ce qu'ils allaient se souvenir de moi ? Surement, j'avais quand même passé trois ans avec eux. Du moins pour trois d'entre eux.

Quand j'arrivai à mon appartement, je me mis immédiatement au lit.

Je fus réveillée par des cri hystériques qui me rappelèrent immédiatement le cri des groupilles au dernier concert que j'était allée voir. Je mis mon coussin sur la tête tout en grognant contre les stupides filles qui osaient me réveiller aussi tôt. 10 minutes plus tard, les cris n'avaient pas cessés et je me levai à contre coeur pour aller ouvrir ma fenêtre et regarder dehors. Il y avait un attroupement de personne devant l'hôtel de l'autre coté de la rue. C'était un hôtel pour les riches, les stars et j'en avait déjà vu défilé plusieurs, mais les fans n'avaient jamais commencé à crier aussi tôt. Bien que j'aille l'argent nessessaire pour dormir dans un endroit pareil, je n'avais jamais ressentis l'envie d'y aller. Pour moi, c'était qu'une manière de plus de montrer sa fortune et de crâner. Quelqu'un du bouger à l'intérieur car les cris se firent encore plus fort. C'était déjà arrivé une fois depuis que j'habitais ici. Les one direction étaient venus à Londres pour un concert et des sept heure du matin, les cris n'avaient pas céssé juqu'à ce que ce boys band se décide enfin à sortir à trois heure de l'après midi. Je peux vous assurer que j'avais été d'une humeur masacrante ce jour-là et que je n'étais pas sortie pour protéger ce pauvre monde de ma colère, surtout quand j'avais entendu á la radio que des bouchons s'étaient formés à cause du concert.

Je soupirai de frustration quand la porte de l'hôtel s'ouvrit sur un gars aux cheveux bleu, mais je n'y fis pas trop attention car tout l'attroupement commença à bouger et à crier de plus belle. Mes oreille encore endormie, donc sensible, ne le supportèrent pas et prise d'une soudaine montée de colère, je pris la parole.

- VOUS VOULEZ PAS LA FERMER UN PEU ?! Y'A DES GENS QUI ESSAIENT DE DORMIR ICI !

Je peux vous dire que quand toutes les tête de toutes les personnes de l'attroupement se tournèrent vers mon immeuble avant de se poser sur moi, je n'en tenais pas large. C'était effrayant. Mais ce qui fit naitre cette boule dans mon ventre, cette se ration de vide, ce fut le regard vert de celui qui était sortit de l'hôtel. Ce simple regard fit ressortir tous les souvenirs que j'avais tenté de cacher, d'enfouir en moi. Le regard de michael Clifford.

AmnesiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant