𝑪𝒉𝒂𝒔𝒊𝒏𝒈 𝑺𝒉𝒂𝒅𝒐𝒘𝒔 : 𝔱𝔥𝔢 𝔦𝔩𝔩𝔲𝔰𝔦𝔬𝔫 𝔬𝔣 𝔲𝔰. // 𝓑𝓲𝓵𝓵 𝓚𝓪𝓾𝓵𝓲𝓽𝔃 𝓧 𝓸𝓬

𝓤𝓷𝓮 𝓻𝓮𝓵𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓹𝓪𝓻𝓽𝓲𝓬𝓾𝓵𝓲𝓮̀𝓻𝓮

L'ambiance était tamisée, le restaurant chic et discret, mais la tension à table était presque palpable. Brooklyn, assise entre Tom et Bill, lançait des regards appuyés à l'aîné des Kaulitz, un sourire aguicheur au coin des lèvres. Tom, lui, ne se privait pas de répondre à ses avances, son bras frôlant accidentellement—ou pas—celui de Brooklyn à chaque mouvement.

Bill, lui, fixait son assiette, jouant nerveusement avec sa fourchette. Depuis qu'ils étaient arrivés, il sentait que quelque chose clochait. Brooklyn était différente... trop charmeuse avec Tom. Et ça l'agaçait.

— T'as du rouge sur la lèvre, souffla Brooklyn à Tom, penchée vers lui.

Elle tendit sa main, effleurant sa bouche du pouce. Tom entrouvrit légèrement les lèvres sous le contact, son regard s'assombrissant.

— Merci, murmura-t-il, amusé.

Georg et Gustav échangèrent un regard discret. Ils n'étaient pas idiots. Ça sentait la catastrophe imminente.

Bill, lui, serra les poings sous la table.

— Tu comptes vraiment faire ça, Brooklyn ? lâcha-t-il d'une voix froide.

Elle haussa un sourcil, faussement innocente.

— Faire quoi, Bill ? Je discute, c'est interdit ?

Elle posa sa main sur la cuisse de Tom, qui ne fit aucun effort pour l'enlever. Au contraire, il posa la sienne sur la sienne, traçant de petits cercles du bout des doigts.

— Vous êtes sérieux ? grogna Bill, les mâchoires crispées.

— Détends-toi, mec, intervint Tom avec un sourire provocateur.

— Détends-toi, répéta Bill en soufflant, avant de jeter sa serviette sur la table. Tu sais quoi ? Faites ce que vous voulez.

Il se leva brusquement, envoyant sa chaise racler le sol, et quitta la table sans un mot de plus.

Brooklyn, malgré son cœur qui battait la chamade, garda son masque. Elle avait voulu le piquer, et ça avait marché. Mais pourquoi cette douleur sourde dans sa poitrine ?

— Il est jaloux, murmura Tom à son oreille, son souffle chaud contre sa peau.

— Tant mieux, répondit-elle en se tournant vers lui, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

Le regard de Tom descendit sur ses lèvres, puis remonta vers ses yeux.

— Tu veux continuer ce jeu, Brooklyn ? Parce que moi, je suis prêt à aller jusqu'au bout.

Elle planta son regard dans le sien.

— Alors, allons-y prends moi comme tu le fait si bien.

De retour à l'hôtel

Brooklyn n'avait jamais autant ressenti d'adrénaline qu'en entrant dans l'ascenseur avec Tom. Une fois les portes fermées, il la plaqua contre le miroir, son regard brûlant.

— Je te veux depuis tellement longtemps, souffla-t-il avant d'écraser sa bouche contre la sienne.

Elle répondit avec la même intensité, s'accrochant à sa nuque.

Mais à peine les portes de l'ascenseur s'ouvrirent à leur étage qu'ils furent interrompus par une scène qui les cloua sur place.

Bill était là, au bout du couloir, face à Marc, son copain. Le visage du chanteur était tendu, et Marc semblait furieux.

— C'est quoi ton problème, Bill ?! T'es ailleurs toute la soirée, t'es froid avec moi et maintenant tu me fuis ?!

— Marc, pas maintenant, souffla Bill en jetant un regard furtif à Brooklyn et Tom, encore collés l'un contre l'autre.