Breathe

0.2

Avec ma petite force il était évident que je ne pouvais lui faire face. Je décide donc de laisser sa patte sur ma cuisse et d'essayer de me concentrer sur le cours que M. Smith donnait. Mais apparement mon camarade n'en avait pas terminer avec moi, vers la fin de l'heure il reprît de plus belles. Sa main il n'arrêtait pas de donner des pressions ce qui commençait sérieusement à m'embêter.

- Harry s'il te plaît enlèves ta main, lui chuchotais-je, mais elle était toujours là sur ma cuisse.

- J'ai bien aimé l'intercaltion de ce matin tu sais... Et puis...

Sérieusement ? Sans aucune gène ? Rien que de le voir avec ce sourire malicieux me met à bout, lui, toute sa bande, je décidais donc de le couper.

- Harry arrêtes! Tu as détruit mon chemisier, et pourquoi t'étais pas avec ta bande à ce moment hein? Je pense qu'il y avait des centaines de filles qui auraient aimé être avec toi, pour te rendre fier de jouer avec elles! Ne t'approches pas de moi c'est tout ce que je te demandes.

Puis en entendant la sonnerie je décide de sortir avant qu'il ai le temps de me répondre, mais mes pensées restèrent sur ce dernier. Harry est un gars assez spécial, ses jolies bouclettes  attirent la moitié des filles du lycée, apparement. L'autre moitié, je suppose, est déjà passée dans son lit. Il est comme ça, il est populaire pour être le garçon « dark » du lycée, je ne l'ai jamais vu avec la même fille plus d'une semaine, je fus vite sortie de mes pensées lorsque que je sentis mon corps se faire plaquée contre un casier du petit couloir, merde.

- Alors comme ça tu crois tu penses me dire ce que je dois faire ? Dit-il en resserrant la prise  qu'il détenait sur mes poignets. Tu ne sais pas à quoi tu viens de te frotter ma belle.

- Harry tu me fais mal...

-Embrasses moi et je te laisses partir Méré, lançe-t-il de son sourire trompeur au coin des lèvres. Et regardes moi quand je te parles bébé.

De peur je décide de lever la tête afin de lui faire face. Ses yeux sont noirs de colère, peut être qu'il n'a pas l'habitude qu'on le contredise ? Qu'on ne l'aime pas ?

- Ecoutes moi gros tas de bouclettes  repris-je, je préférerais mourir que t'embrasser! Je ne suis pas comme toutes ces débiles que tu jettes au bout d'une semaine, Harry, apparement moi j'ai un crâne et plutôt bien fourni.

Venais-je vraiment de lui cracher ces paroles ? Je ne savais pas que j'en était capable, et à le regarder ses yeux se remplissaient de haine, et sa machoire était toute crispée. Allait-il me frapper ?

Il ne fit rien d'autre que me lâcher les poignets avant de déplacer ses mains un peu plus haut à l'endroit de mes hanches.

-Non Harry, je ne voulais pas dire ça, je pensais... Je fût coupée par ses lèvres posées sur mon cou, et une sensation relativement nouvelle se divulguait en moi.

-Harry, essayait-je de susurrer à travers de longs soupires.

-Tu es sûre que tu préférerais mourir ? Regardes toi Meredith, tu es entrain de fondre. On verra si dans une semaine tu n'es pas dans mon lit. A plus tard ma belle.

Quoi?  Je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer, mais j'avais le temps d'y réfléchir, je n'avais plus classe avec lui de la journée, les cours défilant je n'arrivais pas à me sortir ce garçon des pensées. Je pensais à la longue semaine qui allait se déroulée et j'étais bien déterminée à lui montrer que je ne suis pas comme toutes les filles qu'il côtoie. Un bout de ma conscience se demandait même comment je pouvais être obnubilée par ce garçon. Aujourd'hui Zoé et moi finissons à 17h, exténuée de notre journée je décide, malgré mon doute énorme, de lui parler de ma petite collision devant les casiers et Harry et de tout lui raconter dans les détails avant qu'elle ne m'interpelle.

- Méré c'est Harry qui t'as fait ces suçons ?

- Euh, Zo' je te promets que j'ai essayé de me défendre mais je n'arrivais pas. Mon corps désobéissait à ma tête, c'était vraiment bizarre, je me suis surprise à ne pas vouloir qu'il arrête. C'est bizarre non ?

- Oh non, il te fait de l'effet, enfin... Je crois, ne te laisses pas faire à l'avenir et je t'en supplies ne deviens pas une de ces idiotes, pestes, pétasses qui au bout d'une semaine lui on cédé.

- Si je deviens une de ces pétasses je te fournis le flingue pour m'en tirer une, dis-je en rigolant

- Fais gaffe à toi poupée, à demain. Dit-elle avant de quitter le pallier de sa porte pour rejoindre son appartement.

Le reste du chemin je pensais à ce que Zoé m'avait dit, Harry me fait donc de l'effet ? Ca serait le comble ! Enfin, c'est vrai que ces yeux ,lorsqu'ils ne sont pas remplis de haine, sont attirants et que sa bouche est douce... Mais quoi ????? Retires ces pensées de ta tête, ressaisis-toi! Me crie ma conscience.

Arrivée chez moi je me fais à manger puis je m'attaque à mes devoirs et après être lavée je me glisse dans mon lit. J'allais m'endormir lorsque la sonnette de ma maison retentit. Je jette un coup d'oeil sur mon portable, 00:00am. Après un long étirement je décide d'aller ouvrir.

-Putain t'en a mis du temps! Je commençais à penser que tu ne voulais pas de moi.

-Mais je ne veux pas de toi Harry, dis-je avant d'essayer de refermer la porte ce que je ne parvenait pas à faire.

-C'est comme ça qu'on accueille quelqu'un ? Je vais te montrer les bonnes manières baby.

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