Memories

Chapitre 8

- Lundi 7h30 -
- début avril -
- Voiture de Tony Lomas -

Je n'avais pas beaucoup dormi la nuit je n'avais pas pu m'arrêter de penser a mes parents et leurs histoires.

Tony: -Lydia tu vas bien?
Lydia: -Oui...
Tony: -Tu sais je pense que l'on devrait arrêter de faire la gueule a papa et maman.
Lydia: -Ouais bah excuse mais pour l'instant je vais avoir besoin de prendre mes distances.

Heureusement que l'on arrivait à l'école parceque j'avais pas la tête à discuter. Le lundi était ma plus grosse journée et pourtant si j'avais su ce qui allait m'arriver. Après trois heures de cours je ne tenais plus en classe. Même si j'avais un peu raconté à Leila mes soucis durant la récré ça n'avait été d'aucune utilité malgré ses conseils. Alors à l'avant dernière heure de cour avant la pause midi j'avais donc demande à ma prof si je pouvais sortir prendre l'air. Elle avait compris que je n'étais pas bien et me l'avait accordé. Alors que je pleurais dans la cour arrière caché par le petit préau et la rampe pour les personnes en fauteuil roulant. Endroit que je pensait retiré tranquille et où personne ne viendrait m'embêter... Je n'avais pas entendu le gars s'approcher:

...: -Salut... C'est une question bête mais est-ce que ça va ?
Lydia: -qu'est-ce que tu veux?
...: -Rien
Lydia: -Alors dégage!
...: -Dis donc t'es pas très gentille. Allez racontes moi
Lydia: -Tu te fous de moi?
...: -Je viens prendre des nouvelles de toi. Je ne vais pas te laisser dans cet état si?
Lydia: -Bah qu'est-ce que tu peux en avoir à foutre de moi. Je suis totalement normal inconnue au bataillon. Et toi t'es ...
...: -Tu me connais?
Lydia: -assez pour savoir que pratiquement tout le monde te connaît.
...: -Oui mais moi je ne connais pas tout le monde... Tu as de la chance que je fasses attention a toi.
Lydia: -A parceque c'est censé changer ma vie que tu ai fais attention a moi?
...: -non mais...
Lydia: -Mais quoi? Tu es tellement important que je devrais t'embrasser les pieds?
...: -Non bien sur que non.
Lydia: -Alors laisse moi!
...: -Oulala pas commode la mamie.
Lydia: -Arrêtes.
Robin: -Moi c'est Robin et toi?
Lydia: -Lydia...
Robin: -Comme c'est mignon des origines?
Lydia: -D'origine italienne et espagnole
Robin: -Ce qui explique ton caractère.
Lydia: -Mais qu'est-ce que tu me veux? Robin: -Rien juste apprendre à te connaître. Vu ton état ça te fera pas de mal de parler un peu...
Lydia: -tu racontes n'importe quoi j'ai pas besoin d'aide...
Robin: -Ok!
Lydia: -Attends pars pas...
Robin: -Et pourquoi? T'as pas besoin d'aide!
Lydia: -Non mais ta compagnie était sympa
Robin: -Logique t'avais arrêté de pleurer. J'ai une idée t'as déjà séché les cours?
Lydia: -Non.
Robin: -Alors vient je te montre comment on fait.
Lydia: -Mais pour aller ou?
Robin: -J'ai le permis on pourrais aller en bord de mer ou sinon manger quelque part
Lydia: -Ok tout sauf McDo.
Robin: -Tout ce que madame voudra.

C'était la première fois que je séchais et pour être honnête ça m'avais fait du bien d'être avec quelqu'un qui ne savait rien de moi et de ma famille. On avait parlé de tout et de rien. Et après mangé on avait fait un bowling a 18h (heure à laquelle je finit habituellement le lundi) il m'avait ramené.

Robin: -Alors a demain.
Lydia: -Demain?
Robin: -Bah on est dans le même lycée je te verrais sûrement...
Lydia: -Oui sûrement mais j'ai pas l'intention de sécher tout les jours.
Robin: -T'inquiètes moi aussi j'ai le bac à préparer.
Lydia: -T'es en terminale ?
Robin: -Et oui. Bon allez Lydia a demain. Et sinon t'as mon numéro.
Lydia: -Salut et merci encore.
Robin: -T'inquiètes ça m'a fait plaisir.

Quand je suis rentré ma mère et ma grand mère faisait des compotes de pommes. Alors je me suis mise a les aider sans réfléchir je me suis lavé les mains est mis un tablier et j'ai commencé à couper les pommes. Je n'avais dit aucun mot et je n'avais pas regardé ma mère dans les yeux mais j'ai pu deviné un sourire sur son visage et la satisfaction de ma grand mère. J'avais fait un effort mais ça ne voulait rien dire. Pour moi mes parents ne représenterais plus jamais les dieux que je voyais dans mon enfance.