Alice : Allo ?
... : Mme Nevers, ici le président du tribunal. Je tenais à vous informer qu'un meurtre à eu lieu dans une bijouterie place Vendôme. Je vous charge de cette affaire. Un commandant vous attendra sur place, je vous envoie l'adresse par mail.
Alice : D'accord, merci.
Elle se rendit à la bijouterie Carterie. Elle appréhendait un peu de revoir Marquand. Elle s'approcha de la scène de crime quand un homme l'aborda.
... : Bonjour, vous devez être la juge Nevers ?
Alice : Oui, et vous ? Vous êtes ?
... : Commandant Bonazzoli, enchanté. Je remplace le commandant Marquand pendant une semaine.
Alice (surprise) : Je ne savais pas que le commandant Marquand était en congés.
Bonazzoli (charmeur) : En tout cas c'est un réel plaisir de faire équipe avec vous.
Alice ne prêta pas attention aux allusions du commandant bien que ce dernier était plutôt bel homme. Un grand brun aux yeux verts avec un bel accent italien. Elle se dirigea vers le corps, Bonazzoli la suivit en lui faisant le topo.
Bonazzoli : Charles Phillips, 45ans, directeur de la bijouterie. Il travaillait ici depuis une vingtaine d'années. Son père lui a légué la boutique au moment de son départ à la retraite. C'est donc une entreprise familiale.
Alice : Des témoins ?
Bonazzoli : Personne présent sur les lieux au moment du crime mais c'est Louise Cleamer, la voisine qui nous a prévenu.
Alice : Bien, j'irai l'interroger après avoir vu le médecin légiste.
Médecin Légiste : Ah ! Madame le juge ! Venez-voir, approchez.
Alice s'approcha, le corps était couvert de bijoux. Un énorme collier en émeraudes ornait son cou. Il portait toute sorte de bagues et de bracelets ; tous ayant une grande valeur.
Médecin Légiste : A première vue, je dirais que le crime a eu lieu aux alentours de 20h. Plusieurs marques sur son cou pourrait laisser penser à un meurtre par strangulation mais en s'approchant d'un peu plus près on découvre un liquide verdâtre aux coins de ses lèvres.
Alice : Vous pensez à quoi docteur ? Un empoisonnement ?
Médecin Légiste : Effectivement madame le juge. J'opterais pour un empoisonnement à l'arsenic mais je vous confirmerai ça une fois l'autopsie effectuée.
Alice : Bien docteur, merci.
Alice se dirigea à l'extérieur et alla interroger la voisine. Celle-ci était perdue dans ses pensées.
Alice : Louise Cleamer ?
Louise : Oh ! Oui, excusez-moi.
Alice (s'asseyant à ses côtés) : Ce n'est rien. Alice Nevers, juge d'instruction, je suis en charge de cette affaire. J'aurais besoin de plus d'explications. Comment avez-vous découvert le corps ?
Louise : Je rentrais chez moi, j'ai un appartement au dessus de la bijouterie, je fais mes études ici. Quand je suis arrivée devant l'immeuble, la bijouterie était allumée. Ce n'était pas dans les habitudes de monsieur Phillips de débaucher si tard. Je savais que quelque chose n'allait pas. Je suis arrivée en courant et là je l'ai vu, étendu sur le sol. Aucun bijou n'avait été volé mais lui était recouvert des plus beaux. Je n'ai touché à rien et j'ai appelé les secours.
Alice : D'accord, merci madame Cleamer. Il faudra que vous passiez à la brigade pour qu'ils prennent votre témoignage.
Louise : Très bien, j'y passerai demain.
Alice retrouva le commandant Bonazzoli.
Alice : On ne peut rien faire de plus pour aujourd'hui. Il se fait tard, je vais rentrer chez moi. À demain commandant.
Bonazzoli : Je vous raccompagne ?
Alice : Merci mais ça ira.
Bonazzoli n'insista pas plus et la laissa partir.
Du côté de Marquand, il s'était assoupi sur son canapé. Il se réveilla quelques heures plus tard, mais voyant l'heure il se dirigea vers son lit et se rendormi aussi vite.
Il était minuit passé, Alice était toute seule chez elle, elle ne trouvait pas le sommeil. Elle s'imaginait Marquand avec Léa, elle aurait voulu une chose, être dans ses bras. Elle finit par s'endormir avec difficultés.
Le lendemain matin, le réveil fut douloureux pour les deux. Alice de son côté avait du mal à se lever avec le peu d'heures de sommeil qu'elle avait et Marquand lui, n'avait envie de rien. Il se laissa aller et se rendormit. Alice passa à la douche et reçut un coup de fil du commandant Bonazzoli.