Chronique d'une vie pas comme les autres.

Chapitre 17 : Méfiance, vengance

C'était Karina, je la vois se retourner, elle me sourit, son sourire je le connaissais par coeur. Ce sourire hypocrite, celui qui te fait comprendre que tu vas morfler.
Elle s'approche de moi et me dit :

-Eh ben alors, on dirait que t'as une nouvelle collègue Jas .

- Apparament...

- Écoute, j'te préviens. Toi et moi on est plus copine, me saoule pas, me calcule pas et tout ira bien.

- T'es ridicule, tu te rends même pas compte des vraies raisons pour lesquelles tu nous en veux. Pense ce que tu veux, c'est toi qui perd une pote pas moi !

- Qu'importe les raisons, je suis mieu sans vous. Et si jamais l'autre pouff, elle a déménagé, elle est pas en vacances. Tout le monde la narguait à un point. Goodbye Maria , bon voyage mouahahhaha.

J'étais choquée, je savais qu'elle était cruelle, mais à un tel point...

Ma pauvre Maria. J'ai même plus de quoi la joindre...

Elle rajoute

- Maintenant tu m'excuses mais, j'ai de quoi faire là. Il y'a un magnifique serveur. Medhi je crois... Lui , le touche même pas. C'est ma propriété, j'en fais ma proie. Il me fait craquer.

- Je le connais avant toi. Je vais pas arrêter de parler avec lui pour toi !

- Ah ouai?! On verra, il me kiffe déja je suis sur ! T'as aucune chance chaton. Tu fais pas le poids, j'suis l'aigle, t'es le pigeon. Ciaao

Elle s'en va, au loin je vois Medhi, elle va vers lui . Elle lui fais un bisous sur la joue, je le vois rire avec elle. À ce moment là, je ne sais pas pourquoi, mais je ressens de la jalousie. Pourtant je ne sors pas avec lui, il n'y a rien. Mais depuis le départ ce Medhi m'est pas indifférent. Il y'a quelque chose en lui qui m'attire, une part de secret qu'il faut que je transperce.

C'est trop dur ce qu'il m'arrive ces temps, mon papa, ma maman m'ont reniée, ma petite soeur s'en va avec eux, je ne sais pas où ils vont déménager, plus aucun moyen de la joindre je n'ai plus de portable , mon amie se fait violer et doit quitter la ville à cause du harcèlement qu'elle a vécu. Mon ancienne pote, devenue mon ennemie vient travailler dans le même endroit que moi, elle veut l'homme que je désire. Qu'est ce que je peux faire...

J'étais perdue dans mes pensée lorsque je sens une main sur mon épaule, c'était Carlos.

- Alors Jasmine, tu viens manger ? Ta table est prête .

- Merci Carlos, tu es vraiment gentil avec moi .

- C'est normal, t'inquiète pas.

Je vais manger ce qu'ils m'ont concocté. Un gros steak avec des potatoes, une sauce maison, une salade. C'était un vrai délice. Heureusement qu'il est gentil comme ça avec moi . Sans lui, je ne sais pas où je serais en ce moment.

[...]