Chapitre 18 : Trop de problèmes

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Je finis mon repas, c'était délicieux. Je regarde Medhi, il s'active mais ne me jette aucun regard. Quant à Karina, elle ne manque aucune occasion pour taquiner Medhi. Dès qu'il passe à coté d'elle, elle le pince, le chatouille enfin, elle sort le grand jeux pour l'amadouer.

Trop c'est trop, j'en ai marre de les voir se chercher, à la vitesse ou elle l'attaque, je pense que dans une semaine elle sera enceinte. Il faut que j'élabore un plan et vite. Je crois qu'il me plait bien plus que ce que j'ai pu penser... Je vais lui donner mon numéro de téléphone de la chambre, il faut que je lui parle.

Je me dirige vers lui et lui glisse à l'oreille :

- Dans ta poche, j'ai glissé mon numéro. Appel moi ce soir sans faute s'il te plait.

Et je m'en vais sans même attendre une réponse, la tête haute je passe devant Karina et lui lache un petit sourire narcquois .
J'étais vraiment fier de moi, ce n'est pas elle qui allait venir briser ma vie encore plus que ce qu'elle l'était déjà.

De là, je monte dans ma chambre faire une petite sièste, j'étais fatiguée de ma journée, fatiguée de tout ça.

Deux heures passent, le jour avait laissé place à la nuit. Il me restait dix minutes avant que Medhi finisse le travail et m'appel. Je me suis dépêchée de me doucher et me préparer. En vingt minutes j'étais magnifique, une vrai poupée. Mais cela faisait déjà dix minutes que Medhi avait terminé le travail et qu'il ne m'appelait pas...
Je décide de descendre au restaurant, peut-être était-il encore là.

Je cours dans les escaliers, je vois de la lumière au restaurant, je cours encore plus vite, j'ouvre la porte et là... Le bouquet final, Karina sur le bar les jambes écartée entrin d'embrasser Medhi. Après tout ma journée était pourrie alors un peu plus ou un peu moins... NON MAIS BON. Comment devais-je réagir ? Eh bien à vrai dire, dans ces moments là on ne réfléchit pas. Tellement sous l'effet du choque, c'est notre instinct qui prend le dessus.

J'ai couru vers eux, j'ai pris Karina par les cheveux je l'ai mise par terre. De là, je l'ai crachée dessus et lui ai dit .

- T'avise encore une fois de faire du mal ou de parler de Maria, je te tuerai ! Et Medhi, tu veux l'avoir? Mais tu lui montres que tes fesses , il te voudra un soir et après adioss .

Elle n'osait plus rien dire, à genoux elle tenait sa tête et pleurait.

Je me tourne vers Medhi, les larmes innondaient mes yeux.

- Toi, je t'ai donné mon numéro, pourquoi? Pourquoi tu as fais ça ? Pourquoi?

Je n'ai pas attendu sa réponse je suis partie en courant dans ma chambre. Mon cauchemard n'avait-il pas de fin? Qu'avais-je donc fait pour mériter tout cela ? Je ne comprenais plus rien. Et puis j'avais honte d'avoir agis de la sorte. Que devait-il penser de moi? Je n'oserai plus le voir maintenant, il doit se dire que je suis folle.
La seule chose dont je suis fier est d'avoir vangé Maria, elle le mérite après tout ce qu'elle a vécu... Peut-être un jour la retrouverai-je ?

En attendant c'est en pleure que je termine ma première journée au dortoir. Qu'allait me réserver la suite ? ...

Chronique d'une vie pas comme les autres.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant