Chapitre 21 : Renaissance

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Me retrouvant seul dans le vestiaire, j'ai pleuré encore un bon coup puis j'ai décidé d'aller dans ma chambre. Cette journée s'annonçait mauvaise.
Des jours comme ça, j'aimerai rejoindre ma petite soeur et tout lui raconter. J'aimerai la serrer fort dans mes bras et faire notre routine en cas de déprime. Couverture, cinéma, pop corn.
Mais la j'avais personne à qui me confier, ça me manquait terriblement.
Je me sentais seul, mais une solitude affreuse, celle où t'as l'impression d'étouffer, tu sais que les gens que tu aimes sont sur cette planète mais tu ne sais pas où ni ce qu'ils font.
Enfin bref c'était horrible. En rajoutant à tout cela l'angoisse de savoir ce qu'il allait se passer par la suite..

Je pensais à ma vie, ma famille, Maria aussi.. Lorsque quelqu'un frappa à ma porte.

Je me leva pour répondre, c'était Carlos.

- Jasmine, j'aimerai bien que tu ne rejoignes dans mon bureau s'il te plait.

- Pas de soucis, j'arrive dans cinq minutes.

Il semblait froid et bien énervé par ce qu'il s'est passé.

Je me prépare et descend à son bureau.

Me voilà devant sa porte, ma main tremblait tellement que je n'osais pas frapper.

Après un temps de réflexion, je me décide à frapper.

- Entre.

Je m'assois .

- Voilà Jasmine, tu sais pourquoi je te convoque ?

- Pour l'histoire de ce matin ...

- Voilà, suite aux dégradations qu'a causé Karina, en tant que patron je me suis retrouvé dans l'obligation d'agir. J'ai discuté avec elle. Selon elle, tu l'aurais menacée et elle a réagit de la sorte car elle voulait se défendre. Je voulais savoir ton point de vue avant de prendre une décision.

- Carlos, je ne menace personne et elle encore moins. Elle était mon amie durant des années...

Je décide de lui expliquer toute l'histoire, après tout.. Je n'avais plus de famille, ni d'ami à qui me confier, en plus de ça il était la seul personne qui me tenait encore debout.

Après mes explications, il semblait choqué. Un silence se mêlait à l'atmosphère. Après une bonne minute, il me répondit .

- Jasmine, ton histoire me touche énormément. Tu sais, avant d'être patron j'ai moi-même été un enfant. J'ai moi aussi subit les méchancetés de mes camarades. Je sais la douleur qu'on peut ressentir.

Il s'arrête puis reprend.

- Karina n'était qu'en stage, mais avec un tel comportement je ne vais pas la garder. Je ne peux pas tolérer la méchanceté gratuite, en plus de cela l'histoire que tu m'as racontée est grave. Je vais désormais lui annoncer la nouvelle.

- Je suis mal à l'aise car avant d'être mon ennemie elle a été mon amie. Pour rien au monde je ne l'aurai fait couler. Mais là... Elle a fait beaucoup trop de dégâts... Merci Carlos, merci d'être là.

- C'est normal, Jasmine peux-tu disposer ? Je vais convoquer Karina.

- Pas de problème... Merci encore Carlos.

Je partis, je ressentais de la joie mais aussi de l'angoisse. La joie de ne plus avoir à la supporter encore plus de ne plus la voir tourner autour de Medhi. Mais j'angoissais car je savais qu'il y'allait avoir des répercussions à mes actes. Dans la vie tout se paie, nous sommes maitre de nos décisions.
Je renaissais, mais à quel prix ?

Chronique d'une vie pas comme les autres.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant