Chapitre Huitième : Détraqueurs, cicatrice et vérité.

394 28 6
                                    

Un bruit me réveilla cette nuit là. Je me levais à la hâte, et ouvris la porte. Serverus se tenait devant moi, le regard inquiet.

"Serverus ? Que se passe-t-il ? "

" Il faut que tu vienne Elizabeth et en vitesse. Nous avons besoin de toi. Un Détraqueur est entré dans le château. "


Je courus chercher ma veste,et partis avec Rogue. Nous nous sommes rendus dans la Grande Salle.Harry, Drago et les Professeurs Dumbledore et McGonagall s'y trouvaient déjà. J'avançais vers les garçons et dit bonjour au blond d'une accolade. Je regardais Harry du coin de l'œil. Un  sourire se dessina sur son visage et je repensais à la soirée que nous avons passé. 
Tout le monde parraissaient sur leur gardes. Personnellement, je n'avais pas peur des Détraqueurs. Ils savaient qui j'étais, ils ne m'attaquaient pas. Mais, ils ne me considéraient pas comme une amie non plus. Le danger était là. Je ne m'en faisais pas car, je n'avais peur de rien. C'est bien l'une des première chose que mon père m'avait apprise : la peur te freine. n'est peur de rien, tu n'en seras que plus fort. 

" Où est-t-il ? "

" Nous ne savons pas exactement. Nous devons nous diviser, Monsieur Malefoy et le Professeur Rogue vous irez voir à l'extérieur du château. Monsieur Potter et Miss Jedusor, vous vous chargerez des cachots et nous ferons les salles de classes. Faites attention à vous, les Détraqueurs sont des créatures très dangereuses. Restez sur vos gardes. "

Nous hochèrent tous la tête, je fis un clin d'œil à Drago. Lui aussi n'avait jamais était attaqué parles Gardiens D'Azkaban. Harry et moi partîmes de notre coté, et je fus plus qu'heureuse de me retrouver seule avec lui. Bien que nous aillons passé la soirée ensemble. Il me manquait déjà.
Quand nous nous sommes assez éloignés des autres, je me sentis propulser contre un mur. Des lèvres vinrent se fondre sur les miennes. Je souris. Il se décolla de moi et me dit :

" Allons chasser ce  Détraqueur. "

Les allées étaient sombres, et assez inquiétantes.Baguettes sortis, nous arpentions les couloirs  à l'affût. Premier cachot, rien. Le seul indice que nous avons était le froid. Les Détraqueurs sont dépourvus de chaleur, ils émanent du froid. L'air glacial autour d'eux, voilà comment peut-on les repérés.

" Harry, tu le sens ? "

" De quoi tu parles ? "

" Le froid, il fait froid tout d'un coup. "

"On est dans les cachots Eli, il fait toujours froid. "

"Ce n'est pas le même genre de froid, ce froid là est triste. Il est sombre, incroyablement glacé "

Nous avancions à pas feutrés, sans aucun bruit. Nous nous rapprochions de lui, je le sentais. La porte du cachot était fermé, Harry l'ouvrit et une lueur bleue s'échappa de l'intérieur. Je franchi le seuil et le vit. Il était tapissé dans l'ombre. Il avait l'air perdu, mais ce n'était pas possible. Ces créatures ne se perdaient jamais. Prudemment, je sortis ma baguette et ne pus faire aucun mouvement. Il me regardait. En quelque seconde, je me retrouvais contre un mur. La main du Détraqueur m'étranglais presque. Ses yeux étaient plongés dans les miens, il était à la recherche de souvenirs. Je voulu lui lancé un sort, mais ma baguette était tombé au sol. Je ne savais pas où était Harry. Je le cherchais tant bien que mal.

"Harry! "

Dans la peur, je répéta le sort du Patronus. Je sentais qu'il aspirait mes souvenirs. Comme si l'on m''arrachait mon âme. Ma vie défila devant mes yeux, des brides de mon enfance se jouaient devant moi. Comme si j'étais spectatrice de ma propre vie. 

Je ne lâchais pas l'affaire, et continuer de répétais le sort. mais, ce ne fut que lorsque je voyais mon père, qu'une chaleur immense grandis dans mon cœur. Une lueur bleue s'évaporait de mon corps. Puis, le noir complet.



" Eli, Eli réveille-toi ! "

" Harry ? Où est-il ? Il à disparu? "

" Oui, ne t'en fais pas. Comment as-tu fait ? Tu n'avais pas ta baguette, tu la chasser avec le sortilège. Mais tu n'avais pas ta baguette. "

Il me prit dans ses bras et me porta jusque dans la Grande Salle. Il me déposa sur l'un des bancs et commença à me caresser les cheveux. Je l'attirai vers moi, et l'embrassai une fois encore. Ses lèvres s'accommodaient tellement bien aux miennes, il posa ses mains sur mon visage. Puis, s'arreta brusquement. Il me scrutait alors, le regard plein d'horreur. Il touchait une partie de ma joue, qui me fit mal.

" Harry,j'ai quoi sur le visage ? "

" Je ne sais pas, ça semble être une... cicatrice. "

Je fit apparaître un miroir grâce à ma baguette qu'Harry avait récupérer sur le sol. Une immense balafre barré ma joue, elle n'avait pas l'air récente. Je n'avais jamais eu de cicatrice de ma vie. Je ne comprenais pas.
Mes pensées fur interrompue par l'entrée des autres dans la Salle.Lorsque le Professeur Dumbledore me vit, il hoqueta de stupeur. Les mains de Drago vinrent se poser sur mon visage, ses yeux paraissait inquiet. Il se tourna vers Harry, la fureur dans les yeux.

"Que lui as-tu fait ? Regarde la, elle est dévisagée ! Je vais te tuer Potter, de mes propres mains ! Tout le monde sait que tu veux lui faire du mal ! Elle, tu ne la tueras pas ! Tu m'entends ! "

"Je ne lui veux aucun mal Malefoy ! Tu devrais le savoir. Elle est ton amie non ? Je ne lui ai rien fait. Elle s'est fait attaquer par un Détraqueur ! "

" Je t'ai entendue avec l'autre Sang-de-Bourbe ! J'ai entendu votre conversation, sur elle. Tu voulais te venger. Lui pourrir la vie. Tu es quelqu'un de mauvais Potter. Et je ne la laisserais pas tomber dans tes filets. Je vois ta vraie nature. Touche la encore une seule fois, et je te tue de mes propres mains. Même si je dois finir le restant de ma vie à Azkaban. "

" Cette conversation n'a jamais existé ! "

" Bien sur que si ! Granger te disait à quelle point Eli était différente. Quelle l'appréciait beaucoup. Et toi tu lui adit qu'elle n'était que méchanceté et hypocrisie. Qu'au fond elle était comme son père. Que c'était qu'une question de temps pour qu'elle dévoile sa vraie personnalité. "

Harry resta incrédule face aux paroles de mon ami. Était-ce vrai ? Avait-il vraiment dit ça ? Lui qui, pas plus tard que ce soir voulait découvrir mon monde. Mais, plus j'y pensais, et plus je me demandais où était-il passé lorsque je me faisais attaquer. Je me levais du banc, et m'avançais vers lui. Drago se mis en travers de ma route,mais je le poussai gentillement. Harry baissait les yeux, il jouait avec ses doigts.

" C'est vrai ce que dis Drago ? As-tu vraiment dit ça à Hermione ? "

" Elizabeth... "

"Répond ! As-tu vraiment dis ça Harry ? "

" Je... oui. Je l'ai dit. Mais, je ne le pensais Eli ! Je ne te connaissais pas. Je ne savais rien de toi. Je ne voyais pas cette magnifique personne que tu est. La colère parlait, la tristesse aussi. Tu sais très bien comment je me sentais. Comment je me suis senti toute ma vie. Tu es tout le contraire de ça, de ce que j'ai dit. "

Les larmes me montaient aux yeux, mais je ne pouvais pas lui montrer ma détresse. C'est alors que je parti vers ma chambre.Harry courut derrière moi, attrapa ma main. Je me retournais, ses yeux parlaient pour lui, mais je ne pouvais pas prendre le risque de tomber dans un piège. Je ne savais pas la vérité, je ne savais même pas si je voulais la savoir. Il allait parler, mais je l'arretais. Je retirais ma main, et lui lançais ces quelques mots:

" Va te faire foutre, Potter. "

AVADA KEDAVRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant