2- Concert de sensations

73 4 0
                                    

Finalement, il n'y avait personne chez lui. Comme on le faisait souvent, on s'allongeais sur un drap posé sur la petite coline de la plaine qui entourait sa maison.

Et sous le ciel bleu, et le petit vent doux qui arrivait à soulever mes cheveux courts, il jouait un petit air avec sa guitare. Je chantais quelques fois. Mais je n'ai jamais vraiment osé chanter à pleine voix. Mais malgré ma voix un peu rauque et mes "mignonnes" petit fausse notes il semblait apprécié.

Il posa sa guitare et s'allongeais à mes côtés. Nous jouions à " Que vois je dans les nuages ".
《 Qu'est ce que tu vois là, Alexandra, me demanda mon hippie adoré en pointant du doigt un nuage dans le ciel.
-Hum, deux têtes, oh, un coeur, quoique, sa ressemble à un oiseau non ?
-Un oiseau. C'est ce que je pensais.
-J'ai lu dans tes pensées je suis devain.
-Tu sais à quoi je pense vraiment ? Vas y, lis dans mes pensées.
-Alors. Tu regrettes pour hier soir, tu m'aimes à mourir, et tu veux te marier avec moi.

Il se mit à rire et tourna sa tête vers moi tout en regardant le ciel avant de me dire :
-Y a un peu de ça. Mais tu sais je pense que ça serait dur de continuer cette relation avec des parents comme ça.
Sur ces mots je me relevait en m'inquiètant.
- Qu'est-ce que tu veux me dire ? Ils font des efforts, ils m'ont donné la permission pour samedi! Je n'ai pas envie de me disputer avec toi s'il te plaît , on passe un bon moment là!
- Oui, d'ailleurs ça m'a surpris mais je n'ai pas dis qu'on allait se prendre la tête. Je ne vais pas te quitter mais, reviens à côté de moi pour commencer. Tu comptes aller à l'université ou rejoindre le groupe ?

Je fixait le ciel en soupirant. Puis je me suis mise à penser.
Si je vais à l'université, Est-ce qu'il va me quitter ? Est-ce que je ne devrais pas plutôt suivre mes rêves de pianiste, je sais que si je vais à l'université je ne pourrais pas commencer à prendre des cours de piano, encore moins voir mes amis, et répéter avec son groupe.

Mais si du jour au lendemain on devient célèbres, je n'aurais plus de soucis à me faire pour mon avenir. Je me tournais vers lui.

- Je n'y ai jamais pensé vraiment. J'attends de voir. Embrasses moi maintenant et arrêtés de parler de ça par pitié
-Tu l'auras voulu, t'es vraiment chiante tu sais ?

-C'est pour ça que tu m'aimes. Il se mit à m'embrasser dans le cou. Je déteste quand on m'embrasse dans le cou ! Je suis trop chatouilleuse. Je me suis mise à le pousser, à rire, il riait aussi, puis je lui mis je ne sais par qu'elle force un coup qui le brusqua et le braqua. Il saignait de la lèvre. Je me relevait gênée et je le fixais. Il risque de s'énerver dans trois, deux, un ...
-Tu m'as fais mal tu sais pas rire sérieux !
- je ne l'ai pas fais exprès, mais tu l'as cherché aussi !
- Viens là, me dit il d'une voix plus calme. Je me blottis contre lui un peu interrogée.
- Des fois tu me surprend, t'es trop étrange.》

Il ne répondit pas mais m'enlaça très fort. Il m'embrassa la nuque pour ne pas créer d'ennui. Puis ses baisers atteignèrent mon dos...

Quelques dizaines de minutes plus tard.

Je me relevais, je refermais ma chemise et pressait le pas vers la maison. Angus me suivit en trottinant loin derrière. Je montais les escaliers jusqu'à sa chambre et j'étais ma chemise par terre et m'allongeais sur le lit en désordre de "monsieur", face au mur.

Je sentais qu'il était entré dans la chambre. Mais il était immobile. Je suis sûre qu'il me fixait . Mais par surprise, il s'asseyait à mes côtés sur le lit et laissait un silence avant de lancer en posant une main sur ma cuisse :

《 Tu n'as pas aimé?
- Ché pas. Laisses moi.
-non. Tu n'as pas aimé? Quand je t'ai embrassé partout, et tous ces câlins, et j'ai pris mon temps pour toi.
-Mais moi j'ai jamais fais ça. Je crois que j'en avais pas envie. C'est tout.
- J'ai jamais pris mon temps, souriait-il, mais tu n'avais pas l'air de, enfin tu vois, détester.
-On peut parler de ça un autre jour ?
-Non, arrêtes avec ton caractère de...

La porte d'entrée sembla s'ouvrir.
Ses amis crièrent pour nous faire part de leur présence. Il me regarda très mal, et descendit en bas.

Je l'entendais saluer ses amis et tous riaient. Je pris une douche et m'habillais avec un de ses tee-shirt et un short de skateur. Ça n'allais pas du tout ensemble mais je m'en moquais.
Nous partions pour le concert après que je les saluais.

Il y avait une foule énorme, du bruit, des gens fous et déchirés. C'était tout nouveau pour moi. J'ai adoré ce moment. Mais en rentrant, j'avais les oreilles bouchées. Nous avions rit, crié, chanté, et déliré sur le trajet.
Maman m'avait laissé un message pour prendre de mes nouvelles: " Tout va bien avec Emma?" J'avais laissé les garçons et j'étais partie me coucher après avoir rassuré ma mère. Le lendemain matin ils étaient tous réveillés. Et à ma vue, ils lançaient un regard complice du genre " respect, mec !" À Angie. J'étais terriblement gênée. À eux, je lançais un sourire mais à lui, il comprit directement le sens de mon regard. Je sortait de la maison après avoir fais mes au revoir et empruntait le bus pour rentrer.

Hippie et musiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant