Donnes-moi l'envie de vivre

chapitre 13

Pdv lucas

*le lendemain*

Je m'étais levé tôt pour aller à l'hôpital ce matin.
J'avais demandé le numéro de chambre d'ethan à l'accueil et avait toqué à sa porte.
Ethan : Oui
Je venais d'entrer et je vis Ethan. Il était allongé sur son lit , il allait vraiment pas bien et avait eu l'air surpris en me voyant.

Pdv Ethan

J'étais dans mon lit et je pensais encore à Juliette. J'arrivais pas à arrêter d'y penser , ça faisait déjà un moment que je ne l'avais pas vu mais elle me manquait toujours autant. Je regardais sur mon téléphone des photos qu'elle avait fait de nous deux. Je les regardais tous les jours pour ne pas l'oublier même si je sais que c'est impossible. Elle était telllement belle même sur les photos où elle faisait des grimaces , elle était magnifique.
Tout à coup , quelqu'un toqua à ma porte , c'était Lucas. Pourquoi il était là ?
Moi : Lucas ?
Lucas : Oui je sais , c'est bizarre que je sois là mais je voulais te parler de Juliette.
Moi : je préfèrerais ne pas en parler.
Il s'était approché de moi et venait de voir les photos sur mon téléphone.
Lucas : Pourquoi tu regardes des photos de Juliette ? Je comprends rien.
Moi : C'est rien.
Lucas : Bon tu vas me dire qu'est-ce qu'il se passe tout de suite. Pourquoi tu as demandé à Juliette de plus venir te voir alors que tu gardes des photos d'elle sur ton téléphone ?
Moi : Je voulais plus qu'elle vienne , c'est tout , mentis-je.
Lucas : Bon , t'arrêtes de mentir , il y a quelque chose d'autre. J'ai jamais vu Juliette aussi mal alors tu vas me dire tout de suite la vérité.
Moi : D'accord mais je ne veux pas que tu lui en parles.
Lucas : Mais pourquoi ?
Moi : C'est comme ça , si tu veux pas savoir tampis.
Lucas : Bon d'accord je lui dirai rien.
Moi : Le soir juste avant d'avoir demandé à Juliette de plus venir.
Lucas : Oui quand tu t'es comporté comme un gros con.
Moi : C'est ça. Donc le soir juste avant , Mathias est venu me voir. Il m'a demandé de plus voir Juliette et en échange , il la laisserait tranquille et arrêterait de la suivre. J'ai donc accepté pour la protéger de ce psychopate.
Lucas : Oh mais c'est pas vrai , t'es vraiment con toi. Mathias a déménagé en Angleterre quelques jours après ça. Depuis elle l'a plus revu.
Moi : Quoi ? Putain , je suis sûr qu'il le savait très bien quand il est venu et comme ça il saurait que je ne la reverrai pas non plus.
Lucas : Oui tu t'es fait avoir là. Faut que tu dises tout à Juliette.
Moi : Non , c'est mieux comne ça , au moins elle s'inquiète plus pour moi.
Lucas : Mais il faut tout t'expliquer , c'est incroyable. Depuis ce jour-là , elle va vraiment pas bien , tu lui manques et elle s'inquiète toujours pour toi. Elle demande souvent de tes nouvelles aux médecins pour s'assurer que tu vas bien.
Moi : Elle fait vraiment ça ? Je pensais qu'elle m'oublirait facilement.
Lucas : Non elle t'as pas oublié et toi ?
Moi : Quoi moi ?
Lucas : Est-ce que tu l'as oublié.
Moi : Pas du tout , je pense à elle tout le temps. C'est la personne la plus exeptionnelle que je connaisse , je ressentirais jamais pour quelqu'un d'autre ce que je ressens pour elle. Elle me manque. Regarde , trois mois après , je suis encore en train de regarder des photos d'elle.
Lucas : Elle va sauter de joie quand elle va l'apprendre mais tu lui as fait beaucoup de mal quand même.
Moi : Je sais , je m'en veux tellement.
Lucas : Oké , on va tout régler , je vais aller lui parler maintenant. Et je suis sûr qu'elle courrera venir te voir.
Moi : Merci , c'est vraiment sympa ce que tu fais.
Lucas : Quelqu'un doit bien réparer tes bétises.
Moi : J'ai vraiment été bête , c'est clair.
Lucas : Je te confirme. Je suis content quand même de t'avoir revu même si pour le moment , je t'insultais tout le temps. Mais maintenant que je sais que t'es pas un abruti ça va.
Moi : Je comprends , vous avez du me prendre vraiment pour un con.
Lucas : Con , c'était pas suffisant , c'était plutôt salop , enculé , trou du cul , des trucs comme ça , rigola-t-il.
Moi : Ça va , j'ai compris , j'ai pas été très malin.
Lucas : C'est le moins de le dire. Bon maintenant , j'y vais. Plus vite , j'aurais parlé à Juliette , plus vite , vous pourez vous retrouver.
Moi : Merci.
Lucas : Salut.
Il était parti en courant. Ça lui tenait à coeur cette histoire.
Je me sentais tellement mal , Mathias m'avait complètement manipulé.

Pdv Lucas

Je m'était précipité vers la sortie de l'hôpital et m'était dirigé vers la maison de Juliette.
Quand je suis arrivé chez elle , je n'ai même pas pris le temps de sonner. J'ai escaladé sa goutière pour monter sur son balcon. Je m'étais peut-être un peu précipité , je pense que j'aurais été plus vite en passant par la porte.
J'arriva difficilement en haut et toqua à sa fenêtre.
Juliette : Lucas , qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi t'as pas sonné ?
Moi : J'ai été voir Ethan aujourd'hui ...
Juliette : Quoi ? Mais qu'est-ce qui t'a pris ?
Moi : Je voulais arranger les choses entre vous et ...
Juliette : Il y a rien a arranger.
Lucas : Bon tu te tais et tu me laisses terminer , criais-je.
Juliette : Pas besoin de t'énerver. Je t'écoute.
Moi : Bon alors , Ethan ne voulait plus te voir à cause de Mathias ...
Juliette : Qu'est-ce que viens faire Mathias là-dedans ?
Moi : Si tu me laissais terminer , tu le saurais. Donc Mathias a été voir Ethan. Il lui a dit qu'il arrêterait de t'embêter si Ethan te disait de plus aller le voir. Mais il savait pas que Mathias allait déménager et c'est donc pour ça qu'il voulait plus que t'y ailles.
Juliette : Oh mon dieu , si j'avais su. Il y a pas intéret que Mathias revienne ici parce que je le tuerai de mes propres mains.
Moi : On s'en fout de Mathias. Ethan , il t'a pas oublié. Tu lui manques aussi énormément.
Juliette : C'est vrai ?
Moi : Mais oui si je te le dis. Allez , maintenant va le rejoindre.
Juliette : Quoi tout de suite ?
Moi : Oui tout de suite , vous avez perdu assez de temps , tu trouves pas.
Juliette : Mais je suis pas prête.
Lucas : On s'en fout , Ethan est plus important pour toi.
Juliette : T'as raison.
Juliette était descendu en courant et j'était juste derrière.
Elle venait de passer la porte et courait vers la route.
Moi : Juliette , fais attention quand même. Faut pas te faire tuer.
Juliette : Oui , c'est bon , je suis pruden ...
Une voiture venait de passer et l'avait percuter. Elle s'était fait projeter quelques mètres plus loin. Je courais vers elle. Elle bougeait plus.
Moi : Juliette , tiens le coup , s'il te plait.