-"Parlez moi?"
-"Non"
-"Votre amie, elle ne m'a pas expliqué votre problème mais apparemment elle était inquiète pour vous"
-"Vous ne pourrez jamais m'aider"
"On ne sait jamais, il faudrait que vous m'expliquer"
-"Non! N'essayez pas de me forcer à quoique ce soit! Je n'ai nullement envie de vous expliquer mon problème! Vous, les psy, vous vous prenez pour des personnes capable de tout comprendre sur tout, sauf que vous ne comprendrez jamais ce que j'ai! Jamais!
Je descendis de son pseudo "canapé confortable", sortis une liasse de billet et lui lançât sur sa moquette blanche. Il faut être complétement inconscient pour marcher avec des chaussures pleine de terre sur une moquette blanche. C'est bien des idées de psychologue ça. Je descendis les quelques marches et sortis en poussant une porte en verre qui donnait sur l'accueil. La drôle de femme assis sur son tabouret derrière son bureau en chêne, me regarda avant qu'elle se lève voir son patron. Je me retrouva dans New York. Je détestait cette ville. Je chercha avec précipitation un taxi. Après quelques minutes d'attente dans un taxi puant la cigarette, je descendis dans la rue "de mon amie" Samantha. Je tambourinas sa porte en bois rustique prête à s'écrouler. Elle ouvrit, pleine de sueur dans une petite tenue.
-"Hey, heu, tu es déjà rentrée? Je croyais que tu étais chez le psy?"
-"Figures-toi que ton psy à la noix, ne peut absolument rien faire pour moi!"
-"Ecoutes je suis occupée là, hum..."
J'avais bien compris que je devais partir sur le champs. Je lui lançât un regard noir et partis sur le champs, traversant les petites rues de New York.
-"Tu parles d'une amie" marmonnais-je
Sam était complétement irresponsable, c'était ma seule amie et elle était complétement folle. Elle n'avait pas de travail, pas de mari, plus de parents et vivait juste avec le RSA. Elle savait une chose sur moi, que quiconque pouvait savoir. J'étais atteinte d'un pouvoir qui me rendait malade. Gravement malade. Entre anorexie, diabète et hémophile, j'étais au bout de moi. Elle savait qu'un psy ne pouvait pas m'aider. Elle savait que je n'étais pas normal. Que j'étais malade par de simple vision. J'ai commençais à apercevoir des choses vers huit ans, ce qui m'avais totalement traumatisée. De dix ans à quinze ans mes visions se sont estompées. J'ai cru que mes visions ne reviendraient jamais mais à l'âge de seize ans, j'ai frôlé le suicide. Je voyais... Je voyais des choses que personne ne devrait voir une seule fois dans sa minable vie. Un an plus tard elles sont de nouveaux partis, mais à vingt ans, elles sont revenues. Je me souviens du jour où elles m'ont retrouvés. J'étais dans ma baignoire, je venais de revenir du travail et j'étais assez fatiguée. J'ai fermé les yeux et quelques secondes après j'ai aperçus du sang dans l'eau. J'ai réfléchis à mon calendrier menstruel mais ceci devait arriver dans six jours. J'ai pensais qu'elle était en avance alors je suis sortis. J'ai enfilé un peignoir et je me suis dirigé dans ma chambre, les cheveux dans une serviette. Devant mon miroir j'avais fait tomber ma brosse à cheveux. Quand je me suis redressais après avoir ramassé ma brosse, mon miroir était remplit de sang. J'ai reculé de cinq mètres en deux secondes jusqu'à ce que je sente quelque chose dans mon dos. Je me suis stoppé, tétaniser quelques secondes et je me suis retournée très lentement, et j'ai aperçus une jeune dame, pendue par la tête, en tenue blanche. Des gouttes de sang se sont mise à tomber en quantité énorme sur ma peau fraichement propre et encore délicatement mouillées. J'ai reculé de quelques pas, fixant le cadavre maigre et puant la mort. Je me suis mise à courir dans les escaliers avant de me cacher sous la table. Et les gouttes de sang se sont mises à retomber. Je suis sorts de ma cachette à quatre patte. Ma serviette étant tombé, mes cheveux gouttés sur le carrelage marron clair. Je regarda autour de moi. Il n'y avait plus rien, juste le carrelage remplit de sang. Mais cette fois ci, le sang ne tombait plus de n'importe où, il coulait de mon bras. Il était tranché en deux laissant apparaitre les veines ainsi que les nerfs. On voyait également l'os. Je commença à hurler face à cette horreur. Je secoua mon bras accélérant le saignement. Et puis plus rien. Je m'étais réveillé dans mon lit, plus de sang, plus de pendue, plus de bras blesser, plus de miroir sale...Plus aucune trace de tous ça. Le "mystère" était revenu.
Depuis cette affreuse soirée, les visions reparaissait mais elle était faible. Depuis que j'ai eu ses visions, aucune d'entre elle n'avait de sens, ni de relations entre elles. Elles resteraient pour moi un mystère.
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Le Mystère
Nonfiksi"Je l'ai vu je te dis" "Pas moi, tu as encore rêvé non?" "Je te dis qu'il était là! Crois moi" "Je t'ai déjà dis d'aller voir un psy" "Arrêtes de penser que je suis folle" "Cela fait deux ans que tu le vois, quand est ce qu'il va disparaître?!" "...