I'm a Dick(ted) to your Cock(aine) [LEMON]

Apathie insoutenable et griffure lascive

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Je suis contente... je peux faire comme dans les livres en dédiant ce chapitre (qui n'en est pas un...) à quelqu'un (c'est juste une petite suite...) qui m'a dit que je devait aller plus loin (tout ça parce que...) et que ma description devait être plus détaillé (les besoins des yaoistes sont...) et aussi que je ne devait pas m'arrêter en pleine action (complètement hors normes...). Alors Lucie (Darling!) ce chapitre (bonus est un terme plus exact pour qualifier ce qui va suivre...) est pour toi (et un peu pour ce que je veux éviter d'appréhender si je ne le fait pas...).

Pour Lucie, mon (adjectif mélioratif suivit de "Darling")

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La respiration de Lelouch se conformait peu à peu aux battements de son cœur. Rapides et irréguliers, perdant en précision à chaque coup trop fort qui venait frapper contre sa poitrine. Une subtile écume insidieuse vînt doucement naître sur sa peau, fragile et presque imperceptible, se répandant comme un poison à l'avidité obsessionnelle, et vorace de plaisir. Soulevant le torse avec insistance à chaque inspiration, il effleurait la poitrine de Suzaku avec l'envie sourde de l'enhardir, obtenant finalement en guise de réponse, la satisfaction de voir ses désirs comblés.

Lelouch sourit finement en sentant l'adolescent glisser lentement ses mains par dessous le T-shirt serré et épouser, d'une facilité inquiétante sa peau avec ses doigts comme si ils avaient toujours été parfaitement accordé à son anatomie. Il se pliai au rythme des gestes de Suzaku, n'en demandant pas moins que d'être entièrement victime du venin aphrodisiaque qu'émanait de son épiderme lorsqu'il le touchait et lui faisait redécouvrir la structure de son corps, comme pour la toute première fois. Il le laissait doucement parcourir son abdomen, redessiner la ligne de ses hanches, appuyer finement ses paumes sur son thorax, retenant sa respiration en espérant ressentir jusqu'à la dernière subtilité du plaisir qu'il lui offrait.

Les doigts de Suzaku ruisselèrent le long de son bas ventre, l'apathie de ses mouvements devenant trop insoutenable pour Lelouch qui grimpait sur la pointe des pieds pour savourer quelques centimètres supplémentaires de volupté. Il hurlait intérieurement d'une frénésie sans nom, appelait avec une envie exaltante, quémandait qu'il le touche encore. Plus violemment, plus intensément, plus fermement. Ses pensées devenaient plus obscènes, plus charnelles et d'une acuité impérieuse et brutale.

Il laissait un insoutenable gémissement s'étouffer dans sa gorge. Un faible tintement aiguë, fragmenté, se brisant en de nombreux morceaux au goût âpre, et s'entremêlant à des syllabes à moitiés effacées alors que l'envie démesurée entrouvrait finement ses lèvres et y tissait un vicieux, presque libidineux sourire. Lelouch remontait son T-shirt jusqu'à la poitrine, éteignant le froissement bavard du tissu dans le creux de sa main, et exhibait son torse avant d'aller le plaquer lentement contre celui de Suzaku. Appuyant dessus avec insistance et un incoercible désir, son soupir d'aise s'extirpait finalement d'entre ses lèvres pour se glisser dans l'oreille féline de l'adolescent, se modelant à sa forme si particulière.

Cette expiration suspendu et interminable, subtilement luxurieuse et à l'appellation si limpide, si claire et transparente, si indécente et effrontée. Une demande entièrement dénué de complexité et se répondant à elle même, l'inconditionnel de ce corps si fin et provoquant se soumettant à un autre plus timide mais animal.

Les prunelles améthystes de Lelouch se plongèrent dans celles jades de Suzaku alors que ce dernier lui retirait doucement le T-shirt déjà presque absent, aidé par les gestes plus impatients et rapides de l'adolescent n'obéissant plus qu'à la perversité de ses désirs. Il passa ses doigts sur la lèvre inférieure de Suzaku et la tira légèrement vers le bas, l'écartant suffisamment pour l'attraper crûment et la mordre avant de l'intercaler entre ses lippes, courbant la jambe et la glissant malicieusement le long de sa cuisse pour la coller fermement contre sa hanche, puis jouer avec l'articulation de son genoux, tendant puis rejoignant agilement le mollet en le balançant lentement.

Lelouch glissait ses mains imprécises sur le col de Suzaku, déboutonnant un par un, les cercles dorés en suivant leurs alignement vertical. Ses doigts dégoulinaient et diminuaient en intensité lorsqu'il tirait sur les ornements circulaires pour les démembrer, son regard amoureux suivant ses gestes maladroit et pressés, passant d'un bouton à l'autre, et filant chaque centimètre de peau empoisonné par la chaleur. Il retirait lentement sa chemise à Suzaku alors que ses lèvres entrouvertes et finement craquelées glissaient sur sa peau au teint subtilement hâlé, se refermant dans son cou. Il humait son odeur animale si singulière qui l'enivrait au point de le soûler, et continuait de parcourir chaque parcelle les plus chaste de son épiderme avec ses lippes dépravées comme pour en déflorer le cuir charnel.

Lelouch n'en avait probablement jamais eu autant envie. De ce plaisir pervers qu'il éprouvait en sentant la bestialité de Suzaku soustraire l'innocence de sa peau, dérober la candeur de ses jambes, l'ingénuité de son corps, lorsqu'il glissait ses doigts froids par dessous sa cuisse, et lacérait ses os avec ses ongles courts. Cette envie de souillure dépravé, la sensation du tissu de sa chaire maculée, couverte de tâches blanchâtres coulant le long de son entrejambe et salissant les draps.

Il ressentait la bestialité de Suzaku se propager à travers son corps, son instinct animal lui déchirer la peau et y laisser des marques impossible à effacer, ses muscles l'imprégner de gestes destructeurs et irréversibles alors qu'il ramenait son autre jambe contre sa hanche et avalait ses lèvres au goût amer, se hissant vers le haut et resserrant la prise de ses cuisses pour tenir en équilibre.

Lelouch passait sa langue sur les canines de Suzaku, retirant doucement les nappes de sang. Il était impressionné par ces crocs tranchant, si aiguisés et agressifs mais séduisant et magnifiques qui pouvait si facilement le blesser. La douleur avait soudain un côté romantique, en plus d'être dangereusement belle, elle était assassine et terrifiante et gardait au plus profond d'elle un côté bien plus sombre, funèbre et lugubre. La peur envahissait Lelouch en même temps que son excitation grandissait, ce plaisir agréable mais si sinistre. Il relâchait lentement les lèvres de Suzaku, son regard glissant sur ses yeux brillant, sa pupille dilaté, fine, allongé et presque plate et son iris fragmenté en différentes teintes de vert. Son œil était fascinant, brutal et sauvage, et à la beauté animale et horrifiante, indomptable et dominante. Ce corps auquel il voulait se soumettre, combien de blessure lui avait-il déjà fait? Combien Lelouch en accepterait-il avant de ne plus pouvoir se relever?