Catégorie: Fantastique.
Titre: Le monde caché.Le matin du 25 juin, tous les élèves restaient endormis. Malgré que ce soit un jour de semaine, et qu'il était déjà 8 : 30, aucun enfant n'avait ouvert l'œil. Comment pouvait-on expliqué un phénomène aussi étrange? Pour la simple et bonne raison que c'était le premier jour de l'été!
Tous étaient heureux que les grandes vacances soient enfin arrivées. En fait, non. Il y avait une fille qui aurait voulu que l'année dure encore un peu. C'était Florence Poirier.
Ses parents n'avaient pas les moyens d'organiser un voyage pour l'été, alors ils décidèrent d'envoyer leur fille passée un mois chez l'oncle Scrimsly. Florence ne l'aimait pas beaucoup, elle aurait nettement préféré rester chez elle. C'était un homme froid et un peu effrayent, qui vivait dans un grand manoir lugubre dans un coin du Québec très éloigné de la maison de sa nièce. Sans internet, sans télé, et sans amusement : c'est à quoi les vacances de Florence allaient ressembler.
La valise de Florence attendait devant son lit, pleine à craquer. Puisqu'elle savait que son séjour chez son oncle allait être des plus ennuyants, elle avait apporté une tonne de livres, même si son oncle possédait une grande bibliothèque dans son manoir. Une bibliothèque si grande qu'on pouvait s'y perdre, et avec tellement de livres que personne ne pourrait tous les lires dans une seule vie.
À 9 : 00, la mère de Florence vint la réveiller.
Dépêche-toi, tu vas rater le bus, lui dit-elle.
Elle ne parlait pas de l'autobus scolaire, qui avait pris congé pour deux moi, mais de celui qui l'emmènerai chez son oncle. Le voyage était trop long pour que quelqu'un l'amène, puis fasse le chemin inverse pour retourner chez lui.
Florence ouvrit ses paupières avec difficultés. Elle se dirigea vers la salle de bain et se regarda dans le miroir. Ses cheveux bruns court étaient tous entremêlés sur sa tête et son teint était livide. La seule chose qui avait un peu d'éclat sur son visage, c'était ses yeux. Des yeux « gris », comme le décrivent les autre. Mais Florence ne voyait pas le rapport entre « gris » et ses yeux multicolores : ils étaient verts avec des teintes de jaunes et rouges autour de la pupille, et du bleu presque noir à la frontière de l'iris. Des yeux très rares.
Ce qui était étrange, c'était que ses parents avaient tous deux les yeux bruns terne. La seule personne qui avait les mêmes yeux qu'elle était son oncle. Ce n'est d'ailleurs pas la seule chose qu'ils avaient en commun. Ils étaient tous deux grands et mince, avec des visages pointus et des cheveux sombres.
Sa mère lui dit de se dépêcher, alors Florence sortit de ses penser. Après un rapide déjeuné, ses parents la conduisirent à l'arrêt du bus qui faisait le voyage entre chez eux et Nauwerre, le village où vivait son oncle. Elle prit sa valise à roulette et monta dans le bus en disant un dernier au revoir à sa famille.
Florence ne sut pas exactement combien de temps avait duré le voyage. Elle s'était endormie au départ, puis s'était réveillée à cause de la faim. Mais peut-être l'odeur aussi en était la cause. L'autobus traversait des fermes, et l'odeur du fumier était si forte que Florence pu la goûter en respirant par la bouche.
D'après ce qu'elle savait, Nauwerre était à six heures de route de Montréal. Et si elle se fiait au soleil, il était environ midi. Elle sorti un livre de sa valise et commença à le lire. Quand son cou lui fit mal, elle leva la tête et remarqua qu'elle était proche de sa destination.
Et encore plus tard, elle aperçut un panneau de bois qui disait :
Bienvenu à
NAUWERRE