C'est le soleil contre les carreaux de la fenêtre qui nous reveilla le lendemain matin. Nous nous sommes donc levées et préparées pour partir. J'appelais l'accueil pour qu'on nous apporte deux petits déjeuners dans la chambre. Ensuite, je mis mon short en jean délavé, déchiré et taille haute avec un débardeur noir à écritures blanches, des chaussettes noires qui montaient juste au dessus de mes genoux et mes docs. Je mis ma veste en cuir, me maquillais légèrement et laissais mes cheveux détachés. Je me maquillais rapidement et prêtais un t-shirt propre à Wendy avant de passer à table. Tout en beurant son toast, elle me demanda :
"- Tu vas faire quoi maintenant ? Je veux dire ... t'as quitté ton père et je t'en félicite parce que à ce que tu m'a dis, c'est un gros connard. Mais tu vas continuer ta vie comment ?
- J'en sais rien... je dois t'avouer que ça m'angoisse un peu... chez mon père, c'était invivable et je ne regrette pas d'être partie. Mais ici, je ne suis rien, je n'ai aucun diplôme, aucun contact, je ne connais personne et ça me fait peur. Je sais pas ce que je vais devenir...
- J'ai une proposition à te faire !
- Je t'écoute ?
- Tu sais, je n'ai pas de famille. Je me suis enfui de mon orphelinat quand j'avais 12 ans et j'ai erré pendant 2 mois dans les rues de San Francisco. Puis j'ai rencontré Sam. Il avait 14 ans et on est vite tombé amoureux. Il m'a expliqué qu'avec Jack, son meilleur ami, ils n'avaient pas de parents non plus et qu'ils étaient en train de réunir d'autres jeunes dans le même cas que nous pour monter un groupe nomade nous permettant à chacun de vivre nos plus grands rêves : la découverte du monde et une amitié si forte qu'elle pourrait remplacer l'amour manquant de nos parents.
- Vraiment ?
- Oui. Et ça à fonctionné ! Ça fait maintenant presque 4 ans qu'on est sur la route. On bosse dans des fermes ou des usines pour répondre à nos besoins mais on se contente de peu. On a des caravanes et des voitures, on se déplace au grès de nos envies. On a pas d'attache en dehors du groupe. Et entre nous, on est soudé comme une vraie famille ! J'ai jamais été aussi heureuse que pendant ces 4 années ...
- C'est génial !!
- Ça l'est et je te propose d'integrer le groupe. Sam devrait être d'accord... déjà parce que tu m'as sauvé la vie hier, mais aussi parce que tu as tous les critères pour venir avec nous, en plus parce que je crois que toutes les deux on est fait pour être amies et que ça me saoulerai qu'on soit séparées alors qu'on vient de se rencontrer. Et enfin parce que de toute façon, l'une d'entre nous a quitté le groupe il y a 3 mois pour se marier et qu'il y a donc une place de libre !
- J'adorerais !"
J'avais donc enfin une perspective d'avenir. Encore fallait-il qu'ils m'acceptent dans leur groupe...
De toute façon, nous ne tarderont pas à le savoir puisque Wendy avait réussi à repérer l'endroit où ils se trouvaient sans doute. C'était un hotel où ils devaient passer la nuit et qui se trouvait assez loin d'ici, dans la peripherie de Chicago.
Je rassembla donc toutes mes affaires et appelai un taxi en sortant de l'hotel. Environ une demi heure plus tard nous étions arrivée. Leur hotel n'était pas moi pittoresque que le celui que je venais de quitter à la seule difference qu'il semblait y avoir de la vie ici.
Wendy parla 2 minutes avec la dame de l'accueil qui passa un coup de fil rapide et nous indiqua un numéro de chambre en précisant "ils vous attendent".
Nous prenons l'ascenseur et arrivons devant la chambre 127. Avant même que nous n'ayons eu le temps de frapper, la porte s'ouvrit et un homme d'une vingtaine d'années prend Wendy dans ses bras qui enfoui sa tête dans son cou. Je compris immédiatement qu'il s'agissait de Sam. Il était brun avec des yeux sombres et la peau mate, grand et très musclé. Lorsqu'il m'apercu, il se détacha de Wendy et me sourit."- Salut... qui es-tu ?
- Oh euh... Leo."
Sentant mon malaise, Wendy prit la parole et expliqua notre rencontre et notre discussion de ce matin à Sam.
Ce dernier se tourna de nouveau vers moi :"- Si tu as sauvé Wendy, je ne peux rien te refuser et je te remercie. Bien sûr, tu es la bienvenue dans le groupe, et si tu l'accepte, nous serons ta nouvelle famille.
- Ce serai la plus belle chose qui ne me soit arrivé depuis... 17 ans en faite ! Bien sûr que je l'accepte et je vous remercie du fond du coeur."
Sam me prit alors dans ses bras en me chuchotant dans l'oreille un "bienvenue petite soeur" et il nous fit entrer dans la chambre d'hôtel.
A l'intérieur se trouvait 5 personnes : 3 gars et 2 filles.
Sam commença les présentations par les filles. La première s'appelait Kate et elle avait des cheveux blonds platins très longs et des yeux bleus cachés par une forte couche de fard à paupières noir. Elle était plutôt grande et très fine. La seconde était une petite rousse souriante aux yeux vert-bleu et portant le nom de Sarah.
Sam me présenta ensuite les garcons. Le premier était grand avec des yeux verts et des cheveux châtains et il s'appelait Finn. Le second était Will et il avait l'air plus jeune que les autres, avec son epaisse tignasse brune et bouclée et son regard marron.
Enfin, Sam passa au dernier garçon. A mon avis c'était le plus beau. Brun aux yeux bleus renversants, il etait grand et athlétique mais c'était sans compter l'élégance inouïe qui émanait de toute sa personne.
En levant les yeux vers lui, je vis qu'il m'observait avec attention. Il me salua d'un hochement de tête mais ne dis rien. Je l'imitais donc et nous nous asseyames sur les lits où Sarah nous tendit à chacun une tasse de thé.
Ici, au milieu de ces jeunes de mon âge et de situations pareilles à la mienne, je me sentis bien pour la première fois de ma vie.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Voilà ! Désolée du retard, mais c'est pas facile en ce moment avec la rentrée qui se prépare. Dans les prochains parties, je vous posterez les personnages de Vagabonds tels que je les imagines.
Byebye les tortues !
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Vagabonds
Teen Fiction"- Lâche-moi Jack ! Je ne veux pas t'entraîner dans des affaires qui ne sont pas les tiennes. Ta vie ici, elle est géniale. Je ne t'en priverai pas. Je ne veux pas que tu souffres toi aussi ! - Mais tu n'as donc rien compris Leo ? Je ne te lâcherai...