Le déménagement

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Arrivée au parc, je promène Zoé, heureuse de ce petit moment avec elle. Je considère ma chienne comme mon enfant, je suis très, peu être trop fusionelle et protectrice à son égard. Elle m'apporte tellement de bonheur. Je lui lance son fresbee, elle cours et saute , l'attrapant ainsi en plein vol. Nous passons une bonne heure et demi comme cela, à jouer et s'amuser. Parce que oui, je m'amuse avec ma chienne et j'aime sa. Par moment, quand je la vois s'éloigner de moi, je me cache derrière un arbre, tout en surveillant discrètement qu'elle remarque que j'ai disparu. Elle se retourne, me cherche du regard. Cours dans la direction où j'ai disparu tout en pleurant. C'est cruel mais sa me fait sourire. Quand ensuite elle me retrouve, elle me fait part de son contentement et sa satisfaction par un léger aboiement, sa queue en furie. Je la caresse et lui donne un bonbon dont j'ai toujours dans mon sac pour la récompenser .
Fin de la balade, je charge Zoé dans la voiture et retour à l'appart.

Je retrouve Maxime, enveloppé tel un loempia dans la couverture, entassé dans le canapé certainement en cause du plein de bière. D'ailleurs, il pue la bière. Je le laisse dormir, afin qu'il puisse se réveiller dans une meilleure forme. Je vague à mes occupation, la préparation du souper.

Son penchant pour l'alcool ne me plaît guère, je pense sérieusement à avoir une discutions avec lui et s'écarter un peu. Il ne vis pas chez moi mais y es souvent fourré. Le fait qu'il repart de la où il est venu pourrai certes m'empêcher de voir la vérité en face mais de peu être mieux profiter de sa présence et nos moment ensemble dans un état favorable le concernant. Je vais donc me décider à lui parler, lui demander de partir . Nous nous verrons après mon travail ou encore mes jours de congé. Je suis sûre que sa nous fera du bien. Enfin, que sa me fera du bien. Et d'effacer ce faite qu'il aie ce penchant, parce que malgré tout on s'entend bien.

Un bruit de râle se fait entendre, Maxime se réveille. Je m'assois auprès de lui et l'embrasse. Il m'enlasse et je m'allonge à ses côtés. Il n'as pas trop l'air dans les vapes, ce repos à dû le faire légèrement digéré son surplus de bière.
- Desolé, je me suis assoupi.
- Mouais, rien d'autre?
- Non, j'ai mal dormi cette nuit ...

Je ne prête pas attention à sa réponse et décide de lui faire part de mes pensées.
- Je pense que ce serai mieux que tu rentre chez toi pour quelque temp, que l'on puisse passé du temp ensemble sans que je ne voye ton état après le passage de tes amis ainsi que de l'alcool qui, parlons clairement, commence sincèrement à me déranger.
Contre toute attente, il eu l'air compréhensif
- Je comprend ... Je suis désolé , je partirai dès demain si cela ne te dérange pas, que l'on puisse passer cette soirée et cette nuit ensemble.
- D'accord, de toute façon j'ai préparé à souper pour nous deux.
- Je m'excuse ... sa m'attriste -me dis t'il peiné - Je ne veux pas te perdre, je vais faire un effort je te le promet.
- Je l'espère. Cette distance nous rapprochera.
Et nous passons la soirée et la nuit ensemble, comme prévu.

Le lendemain, je suis en congé. J'en profite donc pour aider Maxime à emballer ses vêtements ainsi que ses quelques décorations qu'il avais repris de chez lui. Du moins, de chez ses " frères " devrais je dire.
- Garde les -me dis t'il, sa décore ton appartement.
- Merci.
Nous chargeons ses affaires dans la voiture, Zoé nous accompagne et nous fesont un arrêt au parc, pour un petit moment ensemble.
Je lui parle de ce fameux duplex vu sur internet :
- Je compte tout de même déménager, Zoé aura un jardin pour se dépenser et ne sera plu enfermé entre quatre mur, cela pourra autant être mieux pour elle que pour moi, je suis fatiguée de monter autant de marche tout au long de la journée, je cours assez au boulot.
- Tu as pris rendez vous pour la visite?
- Oui, j'ai rendez vous la semaine prochaine. Le propriétaire accepte les animaux, parfait pour Zoé.
- Tu accepterai de prendre le malinois ? Ce n'est pas possible chez mes frères et j'aimerai vraiment le prendre.
- Pas de problème, j'espère que sa passera avec Zoé. Nous ne nous séparons pas, nous prenons juste de la distance. Je veux bien gardé ton chien en attendant que les chose aille mieux.
- Merci mon amour.
Il me pose son bras sur mon épaule et nous marchons, en compagnie de Zoé , serein et confiant.
- Quand est il disponible , ce chiot? Tu as déjà choisi un nom?
- On a encore le temp, il viens de naître il y a quelque jour. Pour le nom je ne sais pas, tu as une idée? C'est un mâle.
- Snoopy?
- Mon dieu quel horreur, pas pour un malinois loulou !
- Je ne sais pas alors -Dis je en riant- Pablo? Sarko? Tchoupi? Dis je encore en éclatant de rire.
- Sarko j'aime bien -dis t'il
- Va pour Sarko !

Nous rejoignons la sortie du parc, montons dans la voiture et je reprend la route vers chez les amis de Maxime pour l'y déposé.
Maxime n'est pas quelqu'un d'autonome ni vraiment débrouillard.  Il vis parfois chez l'un,  parfois chez l'autre. 
- Je de dépose où ?  Lui demandais je
- Chez David, si tu veux bien.
J'y prend donc direction, j'y arrive quelque vingtaine de minute plu tard.
- Tu rentre un peu?
Je ne lui dis pas clairement mais je n'aime pas trop ses copains, tous sont esclaves des conneries et de la boisson, un autre monde qui ne m'attire guère.  Je refuse en trouvant une excuse et l'aide à décharger ses affaires. Je lui dis au revoir et repart en y donnant un léger coup de klaxon.

Une fois rentrée,  je m'assois, allume la télévision en guise de bruit de fond et m'allume une cigarette avant de légué à mon activité ironiquement favorite, le ménage.  Les temps sont à la mue et Zoé m'inflige donc la tâche de l'attaque des poils. J'écrase ma cigarette et me met à l'attaque. Tout y passe, le canapé,  le lit, les carpette. Je secoue les plaid du canapé par la fenêtre, suivi des couverture du lit et des coussins. Je met le tout dans la machine et départ pour un bon rafraîchissement à la lessive qui sent bon le muguet. Je m'attaque maintenant à la vaisselle du souper de la veille, nettoie ensuite mes carreaux et je termine par un bon coup d'aspirateur. Bientôt,  la machine à laver sonne la fin du cycle, j'ouvre grand mes deux fenêtres et y met mes couvertures à sécher.

Une fois mon ménage terminer, je profite de ce moment seule pour m'allonger devant la télé zappant plusieurs chaîne afin d'y trouver mon bonheur. Je m'assoupi sans même m'en rendre compte.

A mon réveil je jette un oeil à l'horloge, celle ci y affiche 13 heure. Je regarde l'écran de mon téléphone qui y note un message en attente de lecture. Je l'ouvre , c'est Sarah qui demande de mes nouvelles. Je l'appelle :
- Tu vas bien ma biche? Demandais je
- Oui ça va. Alors, pas de nouvelles bonne nouvelles?
- Mouais, pas vraiment. J'ai demander à Maxime de s'en aller, histoire de prendre un peu de distance.
- Pour quel cause?
- La bière. Je l'ai retrouver plein mort dans mon canapé en rentrant tout à l'heure.
- Tu n'es pas sérieuse j'espère?
-  J'aimerai ... mais je le suis.
- Quel con !
- Tu l'as dis ! Que fait tu?
- Je suis avec mon homme, nous buvons un verre en terrasse.
- Cool !
- Ouais. Et toi?
- Je me suis assoupie, j'ai été déposé Max ce matin, j'ai ensuite fait mon ménage.
- Ouais tu as raison , repose toi. Tu en a besoin .
- Tu fait quoi ce soir?
- Rien de prévu.  Pour?
- On va manger un bout?
- D'acc, on se rejoind chez toi ce soir.
- OK, à tout à l'heure

Je raccroche ensuite et achève mon activité précédente, le zapping à la télé

Les jours passe, une semaine ensuite. Le temp du rendez vous de ce duplex arrive. J'attends l'arrivée du propriétaire afin d'y entreprendre la visite, celui ci me plaît et je fait donc part à la fin de la visite de ma satisfaction et confirme donc mon intention de location. Le propriétaire me fait part que plusieurs personnes sont intéressés mais il n'estime pas les revenus de ceux ci assez entrant pour pouvoir y assumer le loyer. Je lui remet donc une fiche de salaire, confiante, que j'ai soigneusement apporter. Celui ci me demande mes coordonnées et me promet de me rappeler dans le courant de la semaine. Nous nous serrons la main avant de repartir.
Quelque jours plu tard, je reçois l'appel du propriétaire. Il me confirme que le duplex m'est désormais réservé, la remise des clefs se fera fin de semaine. Je le remercie avant de raccroché. Je fait part de cet appel en envoyant un texto à Maxime, tellement contente d'enfin bientôt déménager.

Max, lui n'as toujours pas trouver d'emploi. Cherche t'il vraiment? Je n'en suis pas si sûre. C'est le genre de personne à qui il faut constamment être derrière lui et le pousser pour arrivé à ses fin. Étant donner que nous ne sommes pas tout mes jours ensemble ni que je ne sache être constamment derrière à vérifier que tout se fasse, Monsieur préfère s'amuser et boire avec ses copains au lieu de faire ses recherches tout seul, comme un grand garçon. Je me rend également bien compte qu'en plus de son manque de confiance en lui et sa jalousie, il veux que je sois le plus possible auprès de lui. Je lui fait bien comprendre que je travail moi, j'ai une vie et que en dehors j'ai d'autre activités que de rester avec ses copains saoulant. Bref, je me dis qu'avec le temp sa passera , qu'une fois qu'il aura trouver un travail sa changera.

La remise des clefs se fait et de ce jour, tout s'enchaîne et peu à peu, change . Le déménagement, la visite des copains copine, la crémaillère pour bien évidemment fêter sa. Plusieurs semaine passe et voilà que Sarko, désormais sevré, viens agrandir la " petite famille " .

L' enfer psychologiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant